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Ceux qui ne se promettaient rien.

On aurait pu dire sans trop se tromper qu’elle était un être plutôt calme, discret, mettant un point d’honneur à toujours paraître polie, avenante. Mais elle ne s’imposait jamais, n’insistait pas. Certains la trouvent trop subtile, trop délicate dans ses intentions. Ses regards et ses sourires contenaient pourtant tous ses secrets, mais un seul jusqu’ici parvenait à les décoder.
Elle était un peu spéciale, et il l’était aussi, à sa façon, mais d’une façon qui ressemblait un peu à la sienne malgré tout. Ils s’étaient donc un peu trouvés, une complicité évidente les liait, et pourtant, ils restaient discrets, ne s’étalaient jamais là-dessus. Elle aime son intimité et il la respectait.
Lorsqu’ils étaient en public, ils ne cachaient pas leur amitié, se souriant, plaisantant. Mais jamais aucun geste d’affection, rien de déplacé, rien qui aurait pu laisser croire… Ce qu’il se passait lorsque personne ne regardait.
Ils sont deux êtres de sensualité, et dès lors qu’ils le pouvaient, tous les masques tombaient comme les feuilles qui les couvraient. C’était chaque fois une envie brûlante qui les agitait, un désir si puissant qu’il ne pouvait être réduit au silence. Leurs mains étaient souvent fébriles, et leurs souffles s’emballaient à chaque fois.
Quand enfin, peau contre peau ils pouvaient se savourer, la délivrance n’était que de courte durée car ils devaient impérativement se posséder l’un l’autre.
Il y avait une certaine frénésie dans leurs ébats, une insuffisance, comme s’ils n’étaient jamais réellement rassasiés l’un de l’autre. Comme une soif de l’autre impossible à étancher. Cela les rendait brutaux. Chaque coup de reins voulait s’enfoncer toujours plus loin en elle, arquer davantage ce corps dont la simple vue le rendait fou.
Elle perdait la tête sous ses grognements, ses mains rudes qui la saisissaient, ce sexe qui la possédait égoïstement. Elle s’abandonnait souvent à la simple transe sexuelle qui les saisissait, où tout se confondait dans son esprit. La beauté de son visage, l’ourlet de ses lèvres, le noir de ses yeux. Le mouvement de ses hanches, les muscles contractés sous la peau mate qui appelait ses baisers. La courbe de ses fesses serrées sous l’effort. La virilité sauvage et brutale qui émanait de lui. La façon qu’il avait de la dominer sans jamais l’humilier.
Ils étaient fous l’un de l’autre, et pourtant, quand les ébats étaient finis, lorsqu’enfin ils étaient repus de ce délicieux repas, ne subsistait plus qu’une sincère affection, de la douceur, de la tendresse. Ils tenaient l’un à l’autre d’une façon qui n’appelle pas à être associée à l’amour, car tous deux s’y refusaient. Elle était persuadée qu’ils avaient opté pour quelque chose de plus durable. Quelque chose qui les pousserait toujours à vouloir l’un et l’autre heureux, et libre. Un lien indéfectible qui, du moins elle l’espérait, ne serait jamais souillé par la jalousie, ou la possession.
Elle pensait sincèrement que chacun devrait s’aimer ainsi, en ne souhaitant que le bonheur des autres, peu importe comment ces autres le conçoivent. Pour eux, le bonheur était la liberté. Pour elle, l’absence totale d’attaches et ce à jamais, pour lui la possibilité de toujours pouvoir découvrir et redécouvrir ceux et celles qui faisaient chavirer son corps et son cœur.
Quelqu’un a dit un jour « Parler d’amour, c’est faire l’amour. »
Indéniablement, ils faisaient l’amour. Ils avaient juste donné une nouvelle définition à ce mot.
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Moi et la mise en page, hein... Merci à JD qui se reconnaîtra pour ce RP que je sais apprécier !

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Titre
16 Novembre 2020
736√  15 6

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