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Archive V2 n°2

// HRP : Inutilisable RP, puisque de toute façon j'avais sali le BG. Ne tenez pas compte des incohérences avec le BG (+ les fautes que je laisse), j'ai honte :X //
Quelques semaines plus tard, l'homme était assis dans un bar, au comptoir. Un verre de whisky en main, il buvait doucement. Il vit arriver la cible qui alla s'asseoir à sa place habituelle, à une table du fond. Un léger sourire flotta sur ses lèvres.
La nuit avait vu passer de nombreuses heures et les deux hommes étaient bien éméchés. Ils riaient et finissaient leur deuxième bouteille de whisky, l'un des deux avait l'air plus touché par les effets de l'alcool. Le tueur à gages éclatait souvent de rire et lançait des blagues parfois salaces, parfois idiotes, mais les deux comparses riaient à chaque fois. Le deuxième, bien habillé, propre sur lui, apparemment un commercial, attrapa une serveuse et l'attira sur ses genoux pour lui susurrer quelques mots à l'oreille. Celle-ci se releva en lui mettant une monumentale claque sur la joue et l'assassin partit d'un grand fou rire. L'autre homme grimaça et finit par rigoler aussi. Ils se levèrent et sortirent ensembles, souriants et parlant avec amusement. Ils longèrent des rues bien éclairées, se soutenant l'un l'autre et le PDG hélait parfois les femmes qu'ils croisaient en leur demandant pour combien de crédits elles leur accorderaient une nuit. Toutes connaissaient l'assassin et savaient qu'elles ne devaient pas se mêler de ses affaires, elles affirmèrent donc à grands cris ne pas vendre leur corps, avant de recommencer à attendre un autre client ...
Finalement, le meurtrier s'arrêta et fit mine de réfléchir.
Attends, vieux, par là bas c'est plus rapide pour rejoindre le Secteur quatre !
Euh, tu es sûr ? Ce n'est pas vraiment éclairé, on risque de faire une mauvaise rencontre.

Bah, on a pas à avoir peur de tomber sur une prostituée, non plus ...
Hum ... Oh et puis, tu as raison ! Allons y .. Heureusement que nous avons fait connaissance au bar et que tu ait accepté de m'accompagner, sinon je n'aurais pas pu retrouver mon chemin.
Oh, tu sais ... J'ai tout de suite vu qu'on allait bien s'entendre, quand je t'ai vu rentrer ... Un peu comme si je t'attendais ...
En tous cas, sans toi, je serais perdu !
Sur cette dernière parole, l'homme d'affaires s'engagea avec son camarade dans une ruelle sombre regorgeant de débris et autres immondices. Un virage sec les obligea à se pencher sur le côté ... Soudain, le tueur jeta l'autre dans un tas de détritus, se redressant, toute trace d'ébriété effacée de son visage. L'autre le regarda, éberlué.
Ben, qu'est ce qu'il t'arrive? Tu fais une drôle de tête, on dirait que tu as vu un fantôme...
Grand rire de la victime qui essaye de se relever. Celui toujours debout fit un sourire carnassier en braquant un Runner silencieux dans le dos de l'homme soul et titubant.
C'est un peu ça, oui ...
Tirs précis, efficaces, trois balles dans le silence le plus total. Le tueur à gages mit des gants et vérifia que le contrat était bien mort avant de sourire à la vue des poubelles. Il recouvrit le corps avec et fouilla dans la poche de sa veste son fameux briquet d'or. Puis il se souvint qu'il l'avait donné .. Et lâcha un grommellement. Sa confiance en lui allait le perdre ! Il jura puis revint sur ses pas, cherchant à croiser une de ses connaissances catins. Il finit par la trouver et lui demanda un briquet, qu'elle lui donna avec un sourire mielleux aux lèvres.
Chéri, tu ne viens plus nous voir, tu nous manques .. Tu sais bien que même avec le visage un peu balafré tu peux venir .. Ça pimentera la chose .. Tu as un côté .. Mmmhhh .. Sauvage comme ça ..

Ouais, t'en fais pas. J'pass'rais vous dire bonjour et j'vous donn'rais du pognon, mais j'pass'rais plus d'nuits avec vous. Plus envie d'ça ...

La belle femme ouvrit la bouche, la referma puis hocha la tête avant de lui sourire. Il lui rendit un léger sourire en déposant quelques centaines de crédits dans sa poche en soufflant �Pour le briquet�. Il s'éloigna sans plus un mot tandis qu'elle le remerciait chaleureusement et retourna près de l'endroit du meurtre. Une dizaine de mètres avant le coin de la petite rue proche du lieu de son forfait, il s'arrêta subitement, entendant des voix étouffées.
Merde !
Il ne put s'empêcher de lâcher un juron, tout bas, et leva la tête pour réfléchir. Ses lèvres s'éclairèrent en un grand sourire lorsqu'il aperçut l'échelle. Il repéra aussi le container qui lui permettrait de l'atteindre et grimpa dessus sans un bruit. Toujours aussi discret, il s'attaqua à l'échelle et arriva sur un balcon grillagé qui faisait la tour du coin de la ruelle. D'en haut, il observa les deux gaillards qui avaient découvert le corps, sans se faire repérer. Ils n'avaient pas l'air de policier, mais il faudrait tout de même les éliminer. Il fouilla autour de lui et ne trouva rien qui puisse faire diversion . Les deux se disputaient à voix basse .
Je te dis qu'il faut repartir, il est mort !
Tu l'as touché, imbécile, les flics te retrouveront, et tu leur dira quoi, hein? Il faut aller les voir tant qu'ils ont encore une chance de nous croire !
Va te faire voir, j'irais pas me rendre aux policiers d'un truc que je n'ai pas fait !
Mais je te dis pas de te rendre, je ...
Paroles inintéressantes, de toute manière, ils allaient mourir, alors à quoi bon les écouter palabrer inutilement? Ne trouvant toujours rien, l'homme glissa la main dans sa poche et s'empara de son briquet. Il attendit que les deux idiots regardent ailleurs et lança l'objet dans la direction opposée d'où il était. Les deux lui tournèrent le dos et froncèrent les sourcils en s'approchant prudemment d'un grand carton. Celui de derrière s'effondra sans un mot, l'autre eut le temps de se retourner à demi, mais le cri qu'il allait émettre ne réussit pas à franchir ses lèvres avant qu'il ne soit abattu d'une balle entre les deux yeux. Le criminel soupira de soulagement et redescendit par là où il était monté avant d'aller jeter les deux autres cadavres avec le premier, les touchant uniquement avec ses gants. Il récupéra aussi le briquet et constata avec agacement qu'il était fendu, et que le gaz s'était peut être vidé. Il essaya plusieurs fois de l'allumer et pesta en voyant que c'était vain. Finalement, il souffla, se calma et recommença plusieurs fois, hors de question de laisser seuls les trois morts pour aller chercher un autre briquet. Au bout de quelques autres essais, le briquet crépita. Une étincelle d'espoir? Encore quelques tentatives et sa patience fut récompensée. Une fine flamme s'éleva du briquet et dura juste assez pour que l'homme puisse mettre le feu à la veste de tissu de la première victime. Il essaya sans succès de rallumer le briquet et du se contenter de laisser le costume se consumer assez pour qu'il puisse faire prendre le feu sur plusieurs feuilles froissées, sales et gribouillées qu'il plaça à divers endroits. Il surveilla les alentours tout le temps que le feu dura, ajouta ses gants aux flammes puis s'écarta lorsqu'il ne restait plus que quelques flammèches solitaires.
Il sourit et déposa une fleur, Rose Blanche à la tige couverte de Velours Pourpre. Il s'éloigna après un dernier coup d'�il à l'endroit et se mêla aux ombres mourantes ...

◊ Commentaires

  • Acius (93☆) Le 28 Août 2022
    Punaise c'est beau et tragique, on dirait du Zola.
  • Vitaly (0☆) Le 28 Août 2022
    https://www.youtube.com/watch?v=lkWxSgZCAMA&ab_channel=Zola
  • Dall (117☆) Le 28 Août 2022
    "Ses lèvres s'éclairèrent" t'es sur ? En vrai, ça vaaaa. Ecrit y'a 15 ans ? Généralement on est tous dég de se relire, là c'est plutôt GG x)
  • Maatheo (44☆) Le 28 Août 2022
    @Acius Thérèse Raquin:o
    @Dall Sssh xD Oui c'est à peu près y'a 15 ans, un peu plus, j'étais tout piti donc j'assume mon passé de kikoo