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EDC de Ladoria~7869

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Rêve à la con, premier du nom.

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Ici aucun 'mérite' ou quoi que ce soit, simple récit d'un rêve sous la somnolence IRL du matin avant de partir au travail. Mais il faut bien faire partager, comme on dit.
Si vous trouvez une version différente du récit IG, c'est bien normal, 'faut bien censurer un peu.



La kobolde est à l'Académie Impérial, en petit tailleur classieux, jupe au-dessus des genoux, bottines à talons courts, le tout bleu profond à la mode kobolde contrastant avec des gants et des collants blancs d'un tissu fin. Les deux mains jointes et accoudée au pupitre devant le large écran holographique, elle patiente le temps qu'une foule d'élèves s'installent, petits cartables rectangulaires sur le dos.
La cloche sonne et elle se redresse, n'attendant pas une seconde de plus.

  • "Les retardataires, dehors, revenez au cycle suivant."


Un grognement général s'installe alors qu'une vingtaine de mécontents sortent, sauf un. Baggy, baskets larges, casquette à l'envers cachant un bandana rouge pétant parsemé de petits logos thugs, mâchouillant un chewing-gum.
La kobolde ne dit rien, commençant son cours.

  • "Un million, une heptade. Sinon mes bichons, c'est que vous êtes tous une bande nuls."
  • "Ah oui, c'est pas faux."
  • "Eh bien mon petit Cyriusounet, oui. JE détiens LA vérité, nous le savons tous ici, nous pourrions donc nous passer de vos commentaires. Et le poil de mes fesses s'en porterait bien mieux s'il était sec et non humide après votre passage."


L'humain hoche la tête, partagé entre approbation et gêne, pendant qu'un autre lève timidement sa mimine. La professeur le pointe de l'index puis le secoue lentement.

  • "Plus tard je me ferai un plaisir de soulager votre ignorance individuelle, mais pour le moment, abreuvez-vous de mon savoir partagé collectivement."


Notre racaille au bandana lève une main, poing fermé à l’exception de son majeur et de son pouce formant un -L- des plus imagé.

  • "Tout ça c'que des conneries, l'argent on s'en fout, c'sont nos convictions qui comptent, ouesh!"
  • "Mon cher Lance, lorsque vous aurez compris que les humains sont finis, vous allez peut-être nous foutre la paix. Et si dans cette optique, vous pouviez partir vous morfondre dans votre squat à l'est et embarquer les quelques illuminés à la trogne livide qui vous servent de larbins" la rouge en blanc et bleu marque une pause le temps de reprendre son souffle "Vous m’accorderiez alors la plus grande satisfaction qu'un mâle puisse me procurer."


L'humain baisse la tête, et tortille son stylo pendant que la salle le fixe.

  • "Bien, après toutes ces petites distractions improductives, où en étions-nous? Ah oui. Les crédits. Donc, à la fin de ce cours vous en brasserez comme un vrai kobold."


Toute la salle, ou presque, prend attentivement ses notes, les doux bruits des griffonnages ou claviers tapotés résonnent dans les gradins pendant que le cours avance...

  • "Un vrai de vrai atteint le million par heptade, sinon, on peut en déduire que c'est un perdant. Le pâle reflet de ce qu'il pourrait être. Un peu comme vous, bande de petits non-kobolds aux cerveaux atrophiés avides de connaissances."
  • "D'couillonnades, pas b'soin d'être kob' pour s'faire du fric."
  • "Pardon? Notre cher petit très à cheval sur les mots nous indique sa frustration quant à l'injustice génétique qu'il subit. Mais que répondez-vous à cette remarque, chers élèves?"


Tous en cœur sauf le triturateur de stylo "Puissance Kobold!"

  • "Bien, un point pour tous, sauf le diminué à la tête déphasée, là-bas, ce cher cancre de Lance."
  • "Ziva c'rien que des conneries tout ça, j'me casse!"


L'humain sort de l'auditorium, cartable sur le dos, frappant les bureaux alentours, renversant le goûter d'un camarade innocent au passage.

  • "Hey, doucement ignorant!"
  • "Toi, on se r'trouve à la sortie, t'vas voir qu'c'est l'teubé."
  • "Ne vous en faites pas Hujanalphabète, d'ici un cycle sa mémoire d'écureuil en bocal lui aura fait tout oublier. Il trouvera une nouvelle victime afin de soulager son amour refoulé pour votre personne. Ou vous mourrez d'ici la fin de la journée."


La kobolde en jupette indique vaguement la sortie avant de se retourner face au tableau.

  • "Bien, si d'autres veulent suivre son exemple et rejoindre l'insondable gouffre de son ignorance, nous nous en sentirons tous apaisés et mon travail s'en verra allégé."


Quelques garçonnets sortent dans un boucan relatif que notre kobolde ne juge pas nécessaire de relever, écrivant simplement la suite du cours sur l'hologramme.

  • "Parfait, je vais donc tenter d’insuffler un peu de vie dans les yeux imprégnés de désespoir des faces d'écureuils frits que vous affichez."



Sur cette belle image, le tout tremble et un flash lumineux blanc survient... La kobolde se retrouve les yeux grands ouverts dans un lit bleu brodé d'or entouré d'un long et fin voile blanc suspendu au plafond, comme un cocon de soie. La scène inhabituelle laisse planer un doute, mais les draps sont chauds, la présence proche l'apaise et elle ferme à nouveau les yeux.

Un rêve, un simple foutu rêve à la con. Une habitude à reprendre.

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