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EDC de Enylwën~65945

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Dans ma vie d'Ex-Rebelle - Part 1

HRP : Merci d'appuyer sur cacher. Inutilisable en RP car cette version non censurée est inconnue. Bonne lecture!


DANS MA VIE D'EX REBELLE

Comme tout à chacun, nous avons vécu une vie, qu’elle soit longue ou courte, mais remplie d’expérience et de rencontre, c’est un peu ça, qui nous permet de nous définir en tant qu’individu.

Pour parler de ma vie d’Ex-Rebelle, il va falloir que je parle un peu de qui j’étais, et quoi de mieux que de découper le récit en plusieurs parties bien chiantes. J’vous préviens, si vous aimez pas les elferies, et les gros mots… Bah… Bon j’ai plus le droit aux gros mots, mais y’aura quand même quelques petites PLS infligées par-ci par-là.

Si t’es perdu avec un acronyme comme à chaque fois que j’écris un truc, t’ouvres WikiCast et t’arrêtes de m’gonfler avec tes questions !
Mes premiers pas :
Au début, quand je suis sortie de l’hôpital, j’étais une N.A. (Nouvelle Arrivante) un peu débrouillarde, j’avais volé les draps pour m’en servir de vêtements. J’étais maligne à l’époque, j’le suis toujours, j’crois. J’dis ça parce que quand j’suis sortie tout l’monde m’a regardé bizarrement, y’a même une personne qui m’a dit “P’tain, moi j’suis sortie j’étais à poil, elle est pas conne…”, puis plus tard c’est devenu ma mère, et ouais.

Quand vous sortez de l’hôpital, vous ne vous rappelez de rien, et puis on sait pas trop ce que c’est “Se rappeler”, tout ce qu’on sait c’est qu’on a aucune idée de ce qu’on fout là… Encore moins quand on met fait notre première “foulée” dehors. J’avais du mal à marcher, je me traînais dans ces grandes rues où le smog m’empêchait de discerner le monde qui m’entourait.

Il faut pas cracher dans la soupe, mais par le biais de la sympathie des anciens Rebelles (et de leur compte en banque), j’ai fini par trouver un tout petit appartement, un endroit où je me sentais en sécurité, mon p'tit chez moi.
Je me rappelle, c’était un tout petit quarante mètre carré, je crois, ou trente, je sais plus, tu t’es déjà vu en train de mesurer les murs de ton propre appart’? Bah moi non, on dira que c’est trente, ça fera plus pauvre. Y’avait tout dedans, une chambre, une douche, un sofa avec un jukebox et une cuisinière, j’étais aut… Non en vrai j’étais pas autonome j’arrêtais pas de demander de l’aide à droite et à gauche pour des trucs que j’comprenais pas (et certains que j’comprends toujours pas aujourd’hui, coucou le decking!).

C’était une belle époque, j’avais ma propre vision du Peuple Rebelle, une que je m’étais forgée à partir de ce que je pensais juste. J’étais jeune, blonde, et conne, ha et un poil utopiste aussi!
L’éveil :

Histoire de ne pas trop faire dans l’elferie, je vais vous épargner tout ce que j’ai vécu au début de ma vie de cool, mais j’vais quand même vous parler d’un truc, la première mort que j’ai vu ! Il en fallait bien une, j’étais assise dans un bar, à déguster mon habituel Glukoz, et à discuter, à l’époque j’étais sociable je vous assure! Donc j’parlais de tout et de rien avec la personne à côté de moi, et TOUTACOUP, un gros con avec deux Azmats a pointé le bout de son nez et a commencé à faire un monologue (maladie dont je découvrirai que cette personne est gravement atteinte pendant les années qui suivront, d’ailleurs, elle est toujours extrêmement malade aujourd’hui, Thallys des fois elle fait pas que des trucs cool) et puis TARATATATATA, moi qui discutait avec une femme cool, maintenant je discute avec une passoire inconsciente et téléportée au CDC.

J’étais sous le choc, qui ne l’aurait pas été quand on vient de voir une personne disparaître devant nos yeux dans un élan de violence incompréhensible. Ce qui me fait le plus mal, c’est qu’aujourd’hui, je me suis habituée à cette violence, elle ne m’atteint même plus… Ha. La belle vie. Mais ce n’était que le début d’une longue série de violence… Qui grâce aux efforts conjugués des abrutis et de mon entourage, m’a poussé à m’entraîner pour devenir une véritable Snip’elfe d’élite, avec des stickers écureuils et des smiley partout sur l’arme, car ouais, tuer quelqu’un, c’est bien, mais le tuer avec une arme d’elfe nyan nyan, c’est deux fois plus drôle.

Façonner son existence

Tellement d’années ont passé que j’ai fini par grimper dans les sphères sociales de la petite N.A. paumée, à la personne qui faisait du troc, et qui n’avait pas peur de se battre pour avoir ce qu’elle voulait !
Changer la face du Secteur Rebelle, ou changer du Secteur Rebelle, voilà ce qui m’animait pendant des années, pour la bonne et simple raison, que plus l’elfe que j’étais grandissait, plus elle était lucide sur le système Rebelle et la communauté Rebelle, à quelques exceptions près, bah ouais, y’a des gens qui aimeraient de l’Ordre et de la Justice populaire aussi.

Ce n’est pas faute d’avoir essayé de par ma résilience implacable, de part mes envolées lyriques sur l’AITL ou mes coups de gueule ouvert qui font bien chier les rageux, étaler des vérités, ça dérange, on me l’a bien fait comprendre.
Mais.. Être blonde et s’appeler Enylwën, c’est aussi avoir du mal à la fermer de temps en temps, c’est ma maladie à moi, ça et les gros mots qui tâchent, désolée Monsieur Zhadum, ou Délégué Zhadum, comme vous préferez!

J’ai marqué les esprits là-bas… D’ailleurs, les Impés ils m’aimaient pas trop à une époque, enfin, ceux du Militarium, bon je ne vais pas tout dire, car ça ne serait pas "corporate", mais j’étais une elfe déjà très droite et respectueuse à l’époque, mon Credo c’était “Neutraliser, mais jamais tuer, tous les clones sont importants”, et puis, j’étais surnommée “75k’elfe” par les Rebelles, ou Miss Lumière pour certains.




J’avais mes rituels, mon petit rituel, c’était de descendre très tôt en S.T. afin d’aller récolter des cristaux, et puis je remontais avec mes sacs pleins à rabord, et mon gros cul… J’étais grasse à l’époque, je mangeais tout le temps, aujourd’hui, j’ai juste une ossature lourde et la peau épaisse, ragez pas.
Puis j’allais mettre tous les cristaux dans les cuves de la ville, et ensuite, j’allais savourer un magnifique Glukoz ou un Cafey en pensant à toutes les lumières de la ville que j’allais illuminer.

Ca parait bête, mais je crois qu’on a tous besoin de suivre le chemin de ceux qu’on considère comme des héros pour inspirer les jeunes, et je pense qu’à une époque, j’arrivais à en motiver certains, c’était ma petite victoire.

Mais je n’étais pas dupe, et il faut pas passer par quatre chemin, on m’la censurera cette phrase, mais faudra trouver un équivalent, mais en SR : “C’est le premier qui bande qui encule l’autre”. Plus le temps passait, moins je me sentais appartenir à ce Secteur, de vedette du “Canal Récolte”, je passais à ancienne récolteuse de l’extrême. Maintenant, je n’avais qu’un rêve, c’est qu’on soit en black out, que les Impés viennent leur mettre une belle branlée pour que ces sacs à merde comprennent qu’on a besoin d’être unis, peu importe la cause.

Plus les jours passent, plus j’abandonne l’idée d’aider mes “Frères”. Si je devais faire un schéma sur l’entraide en S.R., c’est plutôt basique, tu aides ton “prochain” si :
  • Tu as un intérêt pour l’aider, financier, affectueux, sexuel, ou autres.
  • Si c’est quelqu’un de ta famille (et encore ça dépend).
  • Si le fait de l’aider ne t’apportera pas trop d’emmerdes vis à vis d’autres personnes.
  • Si tu ne t’attires pas les foudres de la “Sainte Triade” du S.R..


Je prenais la poussière, déprimée par ce triste constat, traînant dans mon propre domicile, me voilà partie intégrante de mon ameublement luxueux, tel une elfe qui jamais ne bouge, mais un jour, j’ai découvert “L’amour”, et c’est là que le récit change du tout au tout!


PS : Mon premier stage va bientôt se terminer. On se demande vraiment ce qu'on fait dans cette ville dans lequel on est toujours pas accepté comme une part de la Communauté, une ville dans laquelle on ne se retrouve pas encore totalement?
L'absence de ses anciens proches, le regard que les gens ont sur une ancienne Rebelle, le regard qu'ils ont habituellement.
Je n'ai pas trouvé d'autres idées que de vous romancer, avec quelques paillettes sur les yeux ce qui m'a entraîné à devenir une "Exilée".

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