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EDC de 45822

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Infinie tentation [1]

Dans une sanglante flaque, trônant au milieu du centre de cryogénisation pourtant criant de propreté, se tient le Monstre des nuits.
Réparation fluette, exclamation muette, d'une planche il fût remis debout. Débordant de remous incontrôlés, conquérant des cœurs, décriant des mœurs, maestro des ramages, majestueux des valses.
Surprise au virage.
Sage bouteille de skiwi on ne peut plus descendue sous l'impulsion de bonbons amnésiques. Bonnes âmes, musique dansante, dangereux touchers, Monstre des nuits.

Il l'a mangée, croquée, bouffée.
Tendres valses chatoyantes et promises.
Tant d'étreintes valsantes et chantantes propices aux d'ébats.
Débuts d'une longue offrande battant les records estimés.

Corps étreints, corps éteints dans une dernière tentation.
Tant d'attentions, et dans un dernier abandon, le don de soi.
Joué.
Touché.
Brûlé.

Brûlant dans les brusques élans inconsidérés d'un con.
Con..connard.
Sans non et cent oui. Enflammée par l'enflure aimante, mordante de répondant.
Alors que s'écrivent les prémices d'une premier amabile dialogue, s'annonce la poursuite d'une attente tenue, infinie.

Il était une fois un homme innocent portant des rêves à bout de bras, et l'espoir comme drapeau. A la vue de tous.
Jeune et stupide, la vie s'est chargée de le remettre en place, lui offrant un masque pour cacher ses rêves, et une épée pour brandir ses espoirs. Les contours du masque trop longtemps porté se sont figés dans la chair de son visage. Impossible à enlever. L'épée serrée trop fort ne quittait plus la main qui la tenait, impossible à détacher.
Et l'homme se cachait de tout, de tous. Gardant ses rêves enfouis et ne parlant qu'à peine, n'offrant qu'un sourire à de très rares personne. Mais un sourire masqué, toujours.
[...]
Et une danseuse est arrivée. Le masque a volé en éclats. La danseuse est toujours là.


De cycles en cycles, tournant aux rythmes indéterminés de valses chronométrant les erreurs. Décomptes entendus, perdus et retrouvés.
Les rêves s'élèvent, abattant la retenue, détenant le sentiment interdit, ternissant les espoirs impossibles. Les mots s'amoncellent, entravant les pensées, dispersant les échos au gré des pages manuscrites.
Criantes de vérité, personnelle ou universelle, mensonge méritocratique, de toi à moi, d'un tu à un vous, s'en sont allées les craintes, cramoisies.

Cinabre rêve au détour de quelques mots soufflés.

Entre moi et la rue il y a ma colère
Celle des visages qui se résorbent,
Des rêves restés sous les draps.
Crépitant de mégots, ma colère toute nue
Qui veille au corps et veille pour que la nuit
Il y ait toujours une poitrine,
Une fenêtre,
Le droit de vivre la chaleur mendiée.

Je tremble pour composer
La colonne vertébrale de nos silences, le poing
Prêt à briser des larmes et dans le poing,
Les larmes versées pour nous qui clamons,
Charriant le sang du temps,
Les larmes versées pour moi qui tremble
De n'avoir que les mots de la colère,
Et des visages en rêve.

Parfois pourtant il n'y a plus d'issue à ma colère
Qu'un peu de ton baiser.

Doux baume sur un cœur embaumé.
Infinie tentation, immortelle jouissance.
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Les encadrés sont des textes écrits et existants IG, par un autre JD.
Premier épisode d'une série d'EDC sur ce lien entre nos deux pions.

Informations sur l'article

Pensées Invasives
04 Août 2015
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◊ Commentaires

  • Eaven (1234☆) Le 04 Août 2015
    Une valse a tant de temps..
    C'est beau. Et non, je n'étoile pas juste parce que [MACARONS] !