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EDC de 34487

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Cacher

Une nuit mouvementée.


Panique.
Chaos.
Bruit du fer qui s'entrechoque,
tirs laser, odeur de viande grillée...
Hurlements, de toutes parts.
Bruit assourdissant.
Explosion.
Flash aveuglant.
Mes oreilles sifflent.
Je suis devenue sourde. Je n'entends plus rien.
je baisse les yeux, et vois mon agrimensor tomber de mes mains ensanglantées,
puis heurter le sol en silence.
Mon bel agrimensor tout neuf, offert par mon partenaire d'entrainement. Baldog.
Des semaines que je m'entrainais pour y arriver.
Je peux le porter depuis quelques heures seulement.
A quoi bon. car je me meurs, impuissante, tuée au saut du lit.
Trou noir.
......
Qui suis-je? Que suis-je? une âme éthérée?
Ou suis-je? Ou vais-je?
Quelle importance.
Je flotte. je suis bien.
Apaisée.
Mais... il se passe quelque chose.
Un choc.
Un Flash,
Des brides de mémoires qui m'arrivent par paquets,
se déversent dans ma tête douloureuse.
Je vois mes camarades tomber au combat,
Des images d'exécutions sommaires s'imposent à moi.
Je revis ma mort.
Je me débats, ma respiration est sifflante.
J'arrache les tuyaux qui me relient encore à la cuve, et en agrippe les bords, pour m'en extraire.
Je regarde le plafond, sans le voir.
Je crie. Je hurle.
je sors du liquide, affaiblie.
je patauge. J'essaye d'avancer dans l'obscurité, je glisse,
tombe sur le sol dur et froid du centre de clonage.
Enfin je réalise.
J'étais morte.
Tuée par des rebelles.
mais je renais. grâce à l'Empire.
Je reprends ma respiration. Peu à peu, mes sens reviennent.
d'abord le toucher, puis j'entends de nouveau quelque chose: le bruit des machines.
Et pour finir je recouvre la vue.
Je me relève enfin. Je récupère mes affaires, m'assieds.
Mon comm vibre.
Je le regarde, je regarde l'aitl.
la nuit n'a pas été mouvementée que pour moi.
L'attaque rebelle a été dévastatrice.
Je sors du centre en pleurant.
J' aperçois un groupe de rebelles, et sans réfléchir, je les attaque.
La haine m'aveugle.
Je meurs une nouvelle fois, en pleurant de rage.
Mais à Dreadcast, la mort n'apporte pas le repos.
Ma journée ne fait que commencer.

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