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EDC de 2572

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The music, it fades, the violence slows

Disparue envolée ou presque, la voila devenue vautour, troquant poil pour plume, force pour faiblesse... Mais seul sa haine n'avait pas disparue... Son but, lui, ne s'était pas envolé...
Malgré son ID identique, et les quelques petits soucis lors de son premier jour, avec quelques nobles, elle était a présent quelqu'un d'autre... Volant sous les radars, évoluant, se préparant...
L'ancienne mutante avait, entre autre, découvert l'informatique, chose qui autrefois la répugnait. L'horreur que lui inspirait la noirceur de l'écran d'un deck s'était changée en passion, caressant les touches de l'engin comme elle aurait caressé une vieille amante...
L'informatique s'imposait a présent a elle comme la clé de voûte de son projet... Un univers si vaste de codes et de programmes...
Non, elle n'était pas comme ces autres vautours, déconnectés de la réalité, plongés dans leur univers si précieux... Ces vautours qui ne voyait en l'informatique plus que la matrice, plus qu'un autre monde sans même s’intéresser a ses rivages de code sur les quels évoluaient le commun des mortels... Sur cette ressource colossale, ils fermaient les yeux. Oui la matrice est grande et vivante, mais le commun des mortels l'ignore... Et pour frapper le commun des mortels, encore faut-il jouer sur le même plan que.
Toutes ces données... Les digicodes, les objets et les armes, les lieux, les gens, tous réduits a des nombres, a des pions que l'on agite sur un échiquier en trois dimensions, toutes ces entités traçables, modulables, interchangeables...
C'est ainsi qu'elle tiendrait sa vengeance.
***
Alors que la jeune femme planifiait, contactait, organisait, elle entrevue sur l'AITL par une belle journée de neige probablement toxique que l'Officinarium recrutait... L'abomination de son idée kidnappée, violée par cet androïde de malheur... Tant qu'a se venger, autant que le jeu en vaille la chandelle, selon elle.
Elle se rendit, par cette belle journée de neige, présenter une idée a faire breveter. L'idée la plus stupide lui étant passée par l'esprit... Un cryogéniseur. N'importe qui aurait flairé la connerie, et même si ils réussissait a faire un prototype viable, cela ne lui laisserait que plus de temps. Et sans surprise, son idée fut accueillit avec succès.
Fabriquant a la hâte une ébauche d'arme, de quoi duper quelqu'un d'assez peu renseigné, elle enfourna le tout dans une lourde caisse d'acier, qu'elle se mit a traîner au milieu des rues d'acier, contemplant les pointes de fer qui l'entourait, aussi nommés immeubles par les autres... Ils défilaient, un a un, fier, hauts et puissants... Elle avançait, pliée en deux sous ses géants muets qui l'observaient inlassablement, jusqu’à faire face a l'Officinarium, ce bâtiment qui incarnait la réussite pour tous, sauf pour elle... N'y voyant qu'un géant putréfié, maladif... Enfant mal formé d'un vol d'idée.
La vautour s'assit sur la caisse, levant les yeux au cieux ombrageux, noirs d'encre, d'ou chutait cette neige qu'elle détestait... D'ailleurs, n'y avait-il pas quelque chose qu'elle ne détestait pas dans cette ville ? Peut-être, peut-être pas... Elle restait la, sous la neige en attendant que sa clés d'entrée, lord Von Storm, n'arrive... Bien qu'elle finit par aller l'attendre a l'intérieur a cause du temps extérieur.
C'est dans cet havre de trahison, de tromperie et de secret que la prochaine étape de sa mission s'offrit a elle... Par ennui autant que par curiosité, elle s'arrêta dans le hall, non loin de l'ascenseur, et prit son deck dans son petit sac pendouillant, pour se renseigner quant au membre de ce "cercle"...

Alinka Vakarian
Sujet test
Ce fut avec grand mal qu'elle retint le sourire carnassier qui étirait ses lèvres gercé, et enfila son respirateur pour ne pas que d'autre en soient témoins... L'occasion rêvée de ne faire qu'une pierre deux coups... Oui, elle allait laisser le temps couler, le temps a la goule de se rassurer, de s'imaginer qu'elle ne frapperait pas, qu'elle était belle et bien morte. Oui, elle lui laisserait le temps de se reconstruire...
Car lorsqu'elle frappera... Tout changera.

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