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EDC de 20783

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3-Bordel de Cons, vous m'filez mal à la tête.

Quelque part dans le Militaruim, RasKass s'éveille. Elle grogne et râle tout bas de ses douleurs issues du fait qu'elle se soit endormie sur un objet incongru..

Cette fois, s'être pas sur le frigérigateur au moins..
Elle se laissa glisser du petit meuble en acajou, se retrouvant ainsi assise par terre et adossé contre celui ci. Un instant de battement durant lequel elle semblait complètement déconnectée de son propre corps, pour tout se remettre en place là dedans dans la tête puis elle se leva et s'ébroua.
L'alarme du sas retentissait, mais il s'agissait si souvent de juste faire sonner, qu'elle ne s'en préoccupa pas, d'autres étaient là à l'animation lointaine qu'elle pouvait entendre de son coin, il y aurait toujours quelqu'un pour aller voir.
Le mètre trente se permit donc une pause et sorti alors du Militarium. Elle déambula dans des rues qu'elle commençait à connaître sans avoir à sortir la carte de la ville, elle passa devant une boutique qui lui était chère, s'arrêta et une fois de plus s’essaya à en prononcer le nom:
Swiliteul, switilteul.. rhoooo pffff! T''façon s'être la boutique Kobolde big bang de Lilli !
Pestant contre elle même face à son incapacité à prononcer ça correctement, elle songea l'oeil rivé sur la devanture à entrer, elle voulait voir Lillidjah, et Rosebud, la robot top trop belle à ses yeux et puis faire un coucou à Bumpy qu'elle aimait bien même si elle ne le connaissait pas beaucoup. Elle se ravisa, il y aurait sans doute personne, ou alors il y aurait le kobolde plus grand qu'elle un peu, Kaaaaaaarl. A leur dernière rencontre qui était aussi la première, elle lui avait pointé son 9mm fraichement acheté entre les deux yeux et avait appuyé sans hésité sur la gâchette, n'étant pas chargée l'arme n’avait émit qu'un clic. Tout ça parce qu'il l'avait appelé poupée...
Elle reprit son chemin en se demandant si Karl boudait encore.
"Pfeuu ! On me poupée pas moi !"
Néanmoins une légère appréhension la poursuivait, elle l'ignorait, elle voulait faire ce pour quoi elle était sortie se qui consistait à: marcher dans n'importe quelle rue, passer au centre de clonage, passer à son logement et frimer avec sa casquette toute pourrie qu’elle avait trouvé en fouillant par hasard la veille, d'ailleurs, elle troqua son casque contre la casquette qu'elle s'enfonça tranquillement sur le crâne.
Centre de clonage, premier passage ce fut rapide c'était pour un devis sur le coût de la sauvegarde. Elle écouta le montant distraite, elle aimait bien regarder les cuves.. Elle partit.
Marcher dans n'importe quelle rue, c'est parti. Mais la banque étant pas très loin, cela faisait peu de rues aléatoires à emprunter..
Banque premier passage.. "Mince, s'être pas celle là mais l'autre.."
Pas la bonne banque, et comme à chaque fois, elle s'en était rendu compte en voyant les possibilités manquantes.. Elle ressorti et alla à la banque suivante qui lui semblait être la bonne.
Banque second passage, mais dans la bonne banque, donc premier passage dans celle là, mais deuxième dans une banque. Elle retira tant et ressorti, en songeant qu'elle pouvait retirer dans l'autre aussi.. Direction le centre de clonage, elle varia l'itinéraire au mieux, mais pas tant que ça, elle y arriva pour la seconde fois, cette fois pour se sauver.
Centre de clonage second passage, "Re moi encore, s'être pour me sauver." On lui colle le devis sous le nez, il n'y a pas assez, elle repart bredouille marmonnant des mots incompréhensibles même pour elle direction la banque de nouveau.. Elle y retira juste un peu plus que ce qu'il manque. Elle y retourne.
Centre de clonage troisième passage, "Re moi encore et encore, s'être pour me sauver." On l’emmena alors procéder à la sauvegarde, elle pensait "Ne pas oublier la facture, pour le Capitaine, ne pas oublier... Oooh !"Elle fixait une cuve avec un truc bizarre dedans qu’est-ce que c'était ?.. Le bilan de santé complet prenait un peu plus de temps, mais ce fut vite plié, elle ressorti après avoir réglé. Aussitôt dehors, elle se souvint la facture.. et elle avait déjà oublié le montant..
Que lui restait-il à faire.. Passer au lieu qui était son logement, la flemme, elle allait rentrer au Militarium, mais en faisant un grand détour, elle avait le droit un peu, elle avait une nuit de travail derrière.. Elle fit donc comme elle le voulait et marcha jusqu'à proximité des Services Techniques de la Ville, puis prit vers le sud direction la Prison, elle s'arrêta devant le bâtiment, elle se demandait si Mue y était, elle n'aurait qu'à entrer consulter le terminal publique ... Elle se ravisa elle devait retourner à son poste, elle repris donc son chemin.
Retour au Militarium, comme à l'accoutumée, RasKass fit un détour par le sas et en regarda l'état. Elle fut saisi en regardant les chiffres.
D'un pas rapide elle revint dans le grand hall.. pas la moindre agitation.. N'avait-ils pas vu ?! Elle retourna au SAS, puis prit l'interphone et au même moment le Sergent Darkdzen qui venait prendre connaissance de l'état du rempart lâcha "Prévenez la réserve!"
"Alerte SAS ! 17H/5CH, fin de l'attaque dans 4 minutes."
Lâchant l’interphone elle riva son regard sur la sas, la défense allait tenir, cette fois, mais elle le savait de par l’expérience des la crise passée, qu'une attaque serait relancée aussitôt après et que des munitions étaient gardées bien au chaud pour être déployées peu à peu. Elle recula de quelques pas et comme à son habitude lors d'un évènement pareil, elle s'accroupit, silencieuse, imperturbable, l'oeil rivé sur leur SAS, et l’ouïe plus que jamais à l'affut. Seul le mouvement de sa queue témoignait alors de l'état émotionnel de la kobolde.
Elle entendait le monde arriver, ne se retournait pas pour voir qui, elle reconnaissait les voix d'ors et déjà entendues. L'attaque pris fin.
Répit de peu de temps l'alarme cria de nouveau, elle se plaqua une main sur la tempe en songeant l'espace d'une seconde "J'avoir encore mal à la tête, ça venir." Elle avait encore sa casquette top méga cool sur la tête.

◊ Commentaires

  • StrakeN~15402 (57☆) Le 09 Août 2012
    Mouahah, on dirais moi quand je me reveil... quand je suis reveillé... ou quand je dort debout.
    *