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Une démission en bonne forme

J'ai démissionné de mon job de gardien de prison. Ca m'a pas pris beaucoup de temps pour en avoir raz l'cul d'l'ambiance de merde.
Ça a commencé par un appel sur mon AITL
"Y'a une place qui s'est libéré pour toi, si tu veut venir travailler ici, à la prison."
C'est une personne avec qui j'm'était disputé y'a pas longtemps avant, du coup j'me dis que c'est un entourloupe pour me chopper les boules dans mon sommeil, alors j'lui demande pourquoi elle m'appelle pour ca et tout. Elle me répond
"J'sais ce que tu vaut"
Ben faute de quoi, j'me laisse charmer, même si l'job n'est pas actif et qu'il paye en crève-faim, ça me donnerait l'occasion d'foutre quelque chose de mes mains. (Tabasser du monde, en d'autres mots)
En attendant qu'on accepte ma candidature, j'suis au bar, fidèle à moi-même. Et voilà que je croise la patronne de la prison.
"Eh! J'ai envoyé ma candidature ce matin.."
"Je sais. J'ai vu."
Oui elle est de ce genre-là, elle parle direct, elle me fait déjà chier. En plus moi j'ai TELLEMENT (ironie ici) de la facilité a rester poli quand on est chiant avec moi... Mais bon, c'est une Lady alors j'fais mon lèche cul pour bien paraître, j'm'abstient d'être désagréable un moment.
"Et...alors?"
"Bien écoutez, vous devrez attendre un peu, car je reste assez réticente lorsqu'il s'agit d'engager un ancien tueur d'ambassadeur.
Enfin, elle a dit un truc du genre. Ben merde, c'qu'ils sont rancuniers... Ca fait pas mal longtemps de ca, c'est dans l'temps où j'avais pas encore de cheveux blanc, et que j'avais l'ventre plat. Le bon temps.
Bref, je retourne à mon verre sans rien dire vraiment, et l'autre s'en va parler avec un pote, et puis elle revient plus tard.
J'avais déjà un job moi, à 12 000 Crédit par jour sur un poste actif, et une super ambiance. Mon ancienne patronne m'a dit que j'pourrais revenir quand je voudrais. J'veux pas m'faire chier a attendre. J'lui envoie:
"S'cusez-moi, Lady, faudrait que ca soit oui où non, genre, là maintenant. Parce que moi j'ai un autre job qui m'attend..."

Elle me regarde froidement. Et moi j'lui déballe de quoi pour bien me vendre:
"Ben écoutez, si vous m'prenez, j'vais vous avertir. J'suis un gros connard égocentrique, mégalomane, obsédé du sexe, cocainomane psychopathe, alcoolique et surtout: Je chie pas dans d'la dentelle en velour bleue poudre fleurit."
Et y'a un gros malaise, elle me regarde avec de grands yeux et me lance:
"Eh bien, vous savez bien vous vendre, vous..."
"Si y'a bien quelque chose dans tout ca que j'suis pas, c'est hypocrite. J'cache pas c'que j'pense, et c'que j'suis. Je sais comment bien travailler, mais vous êtes prévenu, si vous me prenez: J'suis un fou. J'veux que ca soit bien clair, que ca me retombe pas sur le nez."
Ca reste comme ca, elle s'en va, et j'continue a boire mon whisky. Le soir-même, j'ai le job.
¤¤¤

Jour 1: Rien à signaler, j'fais mes heures, j'renifle ma coke, j'me saoule et j'me masturbe en regardant mon Dreadporn du mois.
Jour 2: Rien à signaler, j'fais mes heures, j'renifle ma coke, j'me saoule et j'me masturbe en regardant mon Dreadporn du mois qui commence à être collant.
Jour 3: Rien à signaler, j'fais mes heures, j'renifle ma coke, j'me saoule et j'me masturbe en utilisant mon imagination; impossible d'ouvrir les pages de mon Dreadporn du mois.
Jour 4: Un inquisiteur passe en prison pour faire des interrogatoires. J'entrerais pas dans les détails, mais j'ai eu bien du plaisir avec lui, on a tabassé du monde pour la bonne cause. Ouais, pour l'empire et tout ça.
Jour 5: J'descend dans la fosse pour faire l'inventaire des prisonniers.
Y'en a un qui me montre son cul, et l'autre qui rit. Y'en a une qui prend peur de moi et qui fou l'camp. Je plombe le cul du premier, et l'autre s'en mêle, j'le plombe aussi.
Ils tombent finallement, en sang, mais ils ferment quand même pas leur gueule, ils m'insultent et me crache dessus.
C'est la que j'me met à abuser; je saute à pieds joints dans les côtes du premier. (Pas besoin d'vous spécifier que j'suis plutôt bien enrobé, j'suis massif, j'pèse pas rien.)
Le mec vomit ses tripes en criant de douleur, son pote plus loin m'insulte. J'lui flanque un coup de crosse de mon Lincoln sur le pif, j'l'agrippe par les cheveux, et j'm'en vais lui écraser la face dans le vomit de l'autre, j'le traine. Dégouté, il vomit aussi.
Je les tabasse encore un peu à coup d'pied.
J'm'en vais prendre ma douche ensuite, j'suis plein de sang, de crachat et de vomit, j'ressort en slip, et un des deux prisonnier trouve drôle de cracher sur le seule vêtement propre qu'il me reste, mon slip blanc.
Ni une ni deux, j'enlève mon slip et j'lui envoie en pleine gueule.
J'me fait insulter, et moi j'répond seulement en faisant tournoyer ma bite vers eux, puis j'm'en vais me changer dans ma tour de garde.
Outre ca, j'ai envoyé chier une autre garde solide. Cette conne donne des p'tits noms au prisonnier et leur demande s'il leur manque quelque chose, qui leur offre son aide.
J'lui propose d'aller les sucer gratuitement, et de leur faire un massage.
Après tout ca, j'écris un rapport SUPER bien détaillé à la patronne. J'ai rien à cacher, j'dit tout.
Jour 6: Durant la nuit, j'me saoule avec un prisonnier qui a l'air moins con que les autres, un bon gus.
On parle, c'est rare que j'm'intéresse à quelqu'un, mais j'aime l'attitude de celui-là.

Je dors un peu, et j'reçois une réponse à mon rapport de la veille:
"Vous ne mentionnez pas vous être déshabillé devant les détenus, les avoir brutalisé plus que nécessaire?"
Ah non la conne... "plus que nécessaire?" Sérieux... Les deux mecs n'ont même pas compris la leçon, j'aurais du les castrer pour qu'ils me comprennent bien, moi, le putain de garde.
Ouais alors j'lui répond à cette patronne, que oui, j'me suis mis nu devant eux, et que j'ai fait l'hélico avec mon membre viril devant leur petits yeux chastes. Et je lui dit que oui, si ca les troubles, j'vais pas hésiter à l'refaire pour pas qu'ils ai envie de revenir.
Je souligne ensuite que non j'ai pas exagéré, mais que j'aurais du en mettre plus. Je lui dit que la prochaine fois, j'vais les envoyés en iso', et que j'vais les torturer pour qu'ils y repensent à deux fois avant de montrer leur cul à un garde.
J'ai aucune réponse.
J'descend dans la fosse, la patronne parle à un prisonnier. J'les interrompt un peu... beaucoup.
Elle me lance un regard qui me dit qu'elle est pas de bonne humeur.
Je lui relance un regard qui lui dit à quel point je m'en contre-bat les boules à jus.
"J'vous ai répondu."
"Je sais."
"J'vous avais averti de qui j'étais, et j'vous avais dit que j'était pas ici pour les caresser vos pauvres martyrs de la société."
Et là, j'ai ouvert un débat sur ô combien nous devrions ne pas exagérer, bien traiter les prisonnier. J'ai de la merde qui m'sort par les oreilles, bla bla.
Avec tout le tact que j'ai, je fais une scène. J'me met à imiter la pire tapette du monde.
"Oh! Eh bien j'vais deuvoir vous laisser hm! C'est l'heure du massage de pied des tueurs, et j'vais aller faire des handjobs au geeks hackeurs qui viennent d'arriver! On voudrait quand même pas qu'ils trouvent l'endroit désagréable et qu'ils ne veulent pas revenir!"
j'prend une voix de fillette, et je gambade en rond dans la fosse en mimant de lancer des pétales de fleurs, je chante:
"la zonzon, c'est mon bonbon! Oh oui, quand je chie ça sent bon! "
Le prisonnier s'exclame en me voyant déraper:
"Ça serait vraiment dommage de perdre un garde comme celui-là si vous voulez mon avis..."
La patronne, probablement poussée hors d'elle de me voir me moquer d'elle et de son autorité carrément, fou un putain de gros coup de crosse au prisonnier qui a pris parole pour le faire taire.
Je cri:
"HEY HO! C'est quoi cet abus de violence?! Des plans pour qu'il n'apprécie pas son séjour dans notre magnifique prison! Des plans pour qu'il vous respecte, vous ne voudriez pas être respectée, tout d'même?!"
Elle commence à en avoir assez, elle me lâche entre ses dents:
" Sortez immédiatement. "

Pourquoi? J'vous fait chier?
Je déboucle ma ceinture, j'ouvre ma braguette, et j'baisse mon pantalon, virilité bien à l'air, et j'lève les bras.
"Ah bah, non! faut garder vos habitude! Sucez-moi la bite, puisque c'est ça que vous faites avec ceux qui font chier! Faut bien les traiter les connards, non?!"
La patronne semble juste bouche bée, et, exténuée de la connerie dont je fais preuve pour exprimer mon opinion assez tranchante sur le fait que la prison IMPÉRIALE est vraiment dirigée par des socialistes gauchistes, ne fait que lâcher, désespérément:
"Mais...Vous êtes vraiment le pire des CONS!"
"N'EST-CE PAS?!"
Je la regarde dans les yeux, les mains sur les hanches, la bite qui prend l'air, le visage rougit d'avoir crié presque de rage, et je laisse le malaise durer dans un silence lourd.
Finalement, je reprend parole en remontant mon pantalon et en rebouclant ma ceinture.
"Bon bien allez, articulez un "vous êtes viré" que ce soit officiel et clair!"
Elle ne répond pas, peut-être parce qu'elle est trop sonnée, ou qu'elle ne sait pas trop quoi répondre. Remarque ; ca doit être la première fois qu'elle rencontre un débile dans mon genre.

"Bon bien, puisque ca a pas l'courage de virer un connard dans mon genre en plus, ben j'vais faire votre travail: Je démissionne. Ca pu ici, c'est bourré de tapette qui s'tiennent pas debout, c'est dirigé par du monde qui font SEMBLANT d'avoir du caractère, et en plus, c'est mal payé"
"Soit! Bon débarras."
J'suis retourné chez moi. J'ai pris une douche, et j'me suis branler un coup pour faire baisser la pression. J'avais besoin d'éjaculer ma frustration de trop m'rendre compte à quel point cette ville est devenu un nid de sans-couilles.
J'suis p't'être un vieux drogué alcoolique obsédé vulgaire etc, mais j'me respecte.
J'me respecte trop pour être une couille molle par dessus l'marché.
Y'en a à la pelle des couilles molles en ville, et j'aime pas ça suivre les modes.

Tout ça pour dire que ce soir-là, j'ai perdu mon job.

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Déboires d'un humain pathétique
01 Novembre 2012
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