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EDC de Zalaniz

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Je me relance!

(Les Poèmes dans mon EDC sont prendre en style artiste... on ne sait pas si c'est de l'art, de l'inspiration ou du vécu)

Fine sur les vagues la corvette s'élance
dont le capitaine regarde au loin l'horizon
espaçant la plage par de l'eau, sa vision
quittant une terre, abandonnant sa chance.
La brise dans les voiles joue la chasse à la colère
qui du calme n'est pas la meilleure conseillère.
La tempête l'attend passé la barrière de coraux
laissant les rêves et le navire se tordre les boyaux.
...
Le souvenir le plus léger ne pourra être largué
même si les amarres se cassent par la lâcheté.
Invisible la larme rejoint les lames de fonds
s'échappe de son regard fixé volontairement
dansant sur le pont qui grince sa chanson
Il lui aurait menti donc, tut... ou simplement
fuit le port de l'île mystérieuse cantique
faisant de l'amour, des promesses des reliques.
...
La coque brisée s'échoua comme l'épave coule
dans l'océan noir encre, le bleu, l'ancre rouille.
Résolument il quitta la terre promise
sa dulcinée choisi un autre destin devise.
La guirlande de fleurs ornant son cou
la sauvageonne triste voit partir le vaisseau
enfui des cicatrices sans garde fou
qui coûtera à la nuit, au phare son faisceau.
...
La mort même fut trop faible pour les apeurer
ils n'en eurent cure ils venaient de sombrer.
Régna le silence en roi que seuls les cétacés
de leur cris stridents, sourds chants de sirènes
par l'onde musicale au tréfonds atteignent
une bestiale intelligence à l'infini résonnés.
Amo.. amo... amo... la surface onde scintillante
reprenant de l'élan le souffle se relance, respirante.
...
Des bulles effervescentes aspirent à la lumière
dansent des ténèbres jusqu'au bord de mer,
poussée par la sauvegarde de son espèce
elle rompt les flots et redécouvre le ciel
les lèvres entre-ouvertes à la caresse
le visage éperdu de clarté vive du soleil.
Elle revit avec la peine oubliée à son coeur
chante l'amour comme un porte-bonheur.
...
Allongés sur le sable lui donnant un baiser
recevant de l'autre, se donnant à la vie
l'écume du plaisir dont ils sont entremêlés
de désirs moussants, marrée montante d'envie
montée grandissante des cris aux gémissements
les vagues se déferlent aux "40 aime" rugissants...
L'explosion s'en suivi, l'inavouable puissance
enveloppa les amants par sa volupté plaisance.
...
Seul téméraire qui fut échoué éperdument
la repêcha dans toute sa splendeur, sa différence
de sa féline exotique connaitra réellement
la félicité passion, passant de l'inespérance
à tout espoir, partager de l'extraordinaire
dérobé au présent des rêves ascendant corsaires
mélangeant à leurs corps toutes les aquarelles
d'une palette colorée d'aventures à renouvelles...
Poème de Zalaniz

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