EDC de Yenahe

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Le temps a sculpté son visage avec la cruauté d’un siècle hostile, mais la technologie en a poli certaines marques, sans jamais en effacer l’histoire. Les rides sont là — fines, creusées, parfois profondes — témoins de ce qu’elle a vu, perdu, et combattu. Rien n’est figé, rien n’est lisse : elle est restée humaine, malgré les plaques métalliques, malgré les doigts articulés d’acier et le pied qui résonne différemment sur les sols. Son corps, affûté par nécessité, semble bâti pour durer. Pas pour séduire. Pas pour plaire. Mais pour tenir debout, encore et encore.

Elle dégage cette présence troublante de celles qu’on pensait mortes. Celle des fantômes qu’on ne peut plus oublier. Dans le silence de ses pas ou le ton grave de sa voix rauque, tout murmure une seule vérité : elle n’est pas revenue pour expliquer, ni pour s’excuser. Elle est revenue parce que, même dans les cendres, il restait quelque chose à sauver… ou à brûler.
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.......Elle ne pleure plus, n’espère plus, mais elle endure, car c’est tout ce qui reste. Son corps est une cicatrice vivante, marqué par des décennies de combats, de famines et de trahisons. Pourtant, sous cette armure de chair tannée par le temps, brûle une flamme indomptable, celle de ceux que l’apocalypse n’a pas réussi à éteindre
Elle est la survivante ultime, celle qui demeure quand tout s’effondre, un fantôme errant dans les vestiges d’un futur anéanti.