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[Anc] Une soirée en prison

Un soir, lorsque la nuit fût tombée, j'étais en prison. C'était l'un de ces soirs où l'on n'aime pas être dehors. Sans doute à cause des tensions entre pro-Empire et les autres. La pluie qui tombait sur la ville en était une autre.
J'étais donc en prison. Pas pour m'abriter, pour visiter ou pour voir un proche. Non. J'y étais parce que j'aurais soi-disant tué quelque personnes... Bref. Il était tard, il ne restait plus qu'un surveillant pour la partie de la prison pour les cellules.
Je me souviens bien de l'endroit où je me situait. Je m'y suis tellement ennuyée que j'ai compté le nombre de barreau devant moi plusieurs fois. Et à chaque fois, il y en avait sept. Sept barreaux en fer, plus grands que moi.
Le mur de gauche était blanc. Pas totalement finalement, usure, rouille et prisonniers ayant eu raison de sa couleur. Quelqu'un avait fait un trou de la taille de la moitié de mon pouce. Plusieurs carrés étaient inscrits, signe qu'une ou plusieurs personnes y furent longtemps retenues.
Le mur de droite était recouvert d'inscriptions, parfois bizarres. Celles dont je me souviens encore l'intégralité sont:
"Macpro en a une petite", "Macrius, tu suce?" ou encore "A.L.C.D.T."... Je n'ai pas su déchiffrer ces initiales.
Le mur opposé aux barres était celui qui avait la fenêtre. Je ne sais pas si la lumière arrive jusqu'à ma cellule avec cette petite fenêtre.
Une heure après mon arrivée, une ombre attira ma curiosité, alors que j'étais assise près de la fenêtre. L'ombre grandissait à mesure que la personne avançait. Finalement, j'aperçus un Orc de grande taille. Il s'arrêta devant ma cellule.
"-Bonjour. Vous avez besoin de soins, il me semble. me demanda-t-il.
-Salut. Oé, j'ai plusieurs blessures, sur les jambes et les bras.
-Bien. Approchez.
Je m'approcha de lui, il posa la main sur mon front, et je senti que la guérisons marchait. Après quelques instants, il s'arrêta.
-Voilà.
-Merci bien! Comment vous appelez-vous? demandais-je alors.
-On me surnomme Cocow64.
-Pourquoi 64?
-Je ne sais pas, avoua-t-il, demandez à mon père, c'est lui qui m'a appelé comme ça en premier.
Il esquissa un sourire.
-Bon, et bien, merci beaucoup Cocow!"
Je retourna au fond de ma cellule, qui était sombre et assez inquiétante.
Ma nouvelle connaissance partit par la droite en grommelant. Dans ses paroles, je n'ai entendu que
"Moi", "voulait", "inviter", "dîner" et "injuste".
Finalement, vers minuit, je suis sortie de prison. Je me suis alors dépêchée de retourner chez moi...

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Les temps anciens
18 Mars 2012
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