EDC de Phylène

Le tourbillon de poussière s'envole vers le ciel, battue par les vents. Sous les oraisons funèbres, il s'élève, lentement. Aux atours de cendres, le smog grisé par l'ennuie étend ses branches paresseusement, de part et d'autre de la ville, il gagne le cœur des gens. Si ce n'est la fatigue, ou le désespoir, les lumières vacillantes des appartements ont peu de chances de laisser sortir un quelconque scintillement. Et pourtant....
Là où les colères surgissent, les pleurs, les boniments; Le rasoir furtif chasse le cercueil d'un tas d'apprêts changeants. Mélancolie subjective, colères indigentes et voici sans lendemain les pâles écho guerriers de ces victoires alléchantes.

Je ne crois pas que nous soyons les maudits de cette terre. Comment pourrais-je regarder les générations futures droit dans les yeux si mon seul forfait fut de me terrer dans la couche inconditionnelle du silence, de la foi aveugle et des intransigeances de belliqueux sorciers. Non, nous ne pourrons pas tous vous sauver, mais au moins, la liberté, celle-là, nous vous la reprendrons, celle-là même que jaloux, vous tentez de nous ravir. Ravisseur de peu de foi, étrangers à l'amour, voisins des délires, prisonniers de votre propre ennuie.

Me Voici devant-vous.

Je suis Rebelle.