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DreadCast année 318... Internal log. D.Exe....
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Tu as toujours fait partie de mon histoire. Je t'ai vu naître d'un rêve, un rêve qui était chéri par une personne... puis deux... puis trois. Ce rêve il a grandi, couvé par l'espoir, l'ambition. À cette époque tout était si incertain. Qui aurais-cru? Qui aurais-cru qu'aujourd'hui tu aurais emprunté un tel chemin? De rêve, tu es passé à l'état d'embryon. Combien de nuits avons-nous passés, nous ces rêveurs à parler, à murmurer. Ton nom a toujours été sur nos lèvres, comme une rumeur qui avec le temps allait enflée. Qui avec le temps allait se pendre aux lèvres de tellement de gens.
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D'embryon, tu es devenu plus grand. Tu as vu accueillir en ton sein beaucoup de gens. Des gens ambitieux, rêveurs, curieux. Des gens qui sont venus, qui sont repartis, qui ont trahis, d'autres encore sont restés et certains encore revenus... comme c'est mon cas. Je marchais, je grandissais, j'apprenais avec toi, notre évolution calée l'un sur l'autre. Tu étais un objectif, un but, une raison de vivre, une bannière, une famille. J'avais la joie d'être une Super-Admin. C'était un honneur. Mais un jour, j'ai vacillé. J'ai cessé de grandir, alors que Noir et Blanche continuaient inlassablement de te porter plus haut. Je me suis mise à te craindre. Comme je les ai crains. Blessée. Notre histoire a cessé prématurément. J'ai souvent pleuré... ah oui... ces larmes... pour toi... pour eux. Nous sommes devenus étrangers. Et pourtant mon coeur continuait de porter cette marque indélébile.
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Étrangers, séparés par des murs, un secteur entre nous. Mais aussi parfois par des intrigues tant politique que diplomatique. Tu n'allais pas mourir. Ta légende s'inscrivait petit à petit dans les lignes de codes là où toi et ceux qui font de toi ce que tu es allaient. Bientôt ton nom n'était plus un simple murmure, c'était un cri, surpris ou de rage, passionné ou effrayé. Tu as tant inspiré. Parfois, même ce fut une douce supplique. Je voulais autant te combattre que te sauver. Autant m'éloigner que de te retrouver. Ah cette ambiguïté que tu me faisais vivre. Le rouge et noir sont tes couleurs qui se mêlaient à mon âme, une part de moi s'accrochait toujours, même si j'ai tant voulu le nier. Tu es alors devenu mûre, si grand, si mature, si... Tu inspirais maintenant une fierté qui n'était pas volée. Amplement établie et mérité. En secret, j'étais fière, moi aussi.
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Lentement, comme pour le reste de mon passé. J'ai voulu revenir. M'approcher en me mettant à nue, vulnérable. Je devais te rencontrer à nouveau, t'apprivoiser, te montrer que cette fois, je ne voulais plus te quitter. Comment on avait pu en arriver là? À se déchirer, se rentrer dedans. On s'était écorché tellement de fois. Il était temps de panser nos blessures, de repartir sur des bases plus solides, nos fondations respectives tiendront je le sais. Après tout. Nous avons tous grandis. Je suis maintenant prête à accepter ta rudesse, cette hargne pour un avenir meilleur, commun. Réécrire cette histoire qui en est une d'amour et de famille. Parce que t'étais là pour rester. Et moi, je voulais être là, à tes côtés. Ne sommes nous pas ch'tarbés à tous les niveaux et pourtant en harmonie?
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Réécriture, renaissance, remise à zéro de nos compteurs personnels sans oublier tout ce qui fût, tout ce qui est, tout ce qui sera. Tant de gens ont souhaité notre mort, notre départ, notre chute. Mais allions-nous vraiment mourir sans une dernière bataille? Avec toi, la question s'est posée. Que sommes-nous? Qu'est-ce que tu es? Les avis divisés, les tensions, la crainte. On est jamais prêt à risquer ce qui nous est cher, beaucoup trop de vies ont été trop rapidement reprises ou brisées. Mais nous, nous allions pas restés les bras ballants.
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//> ... D.exe... Reboot... 100%.
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"Ce n'est pas des locaux. Ce n'est pas du matériel... des cercles... C'est nous tous... "
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"Je suis si heureux de te retrouver, j'ai hâte de découvrir, d'apprendre."
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La première, de muer par la force d'une conviction féroce. Un désir de survis profond. Comme seul toi sait le faire, ton nouveau chapitre commence en grande force. Fracassant. Le plongeon est grand. L'impact brutal et sans merci et déjà tu impose un respect qui ne t'appartient qu'à toi. Les rumeurs reprennent, grondantes. À nouveau tu dois te relever, apprendre, survivre et te battre. Mais hey. Tu l'as déjà fait une fois? Pourquoi pas deux? puis trois? Il n'en tient qu'à toi, qu'à nous de continuer ces fameuses lignes de codes qui resteront à jamais dans les mémoires.
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La deuxième, d'effacer les frontières. Ce fossé immense creusé par l'Histoire, le passé. Parfois même les idéologies, les croyances. À toi seul tu prouves que le rouge peut se teinter pour s'adapter, comme le bleu peut se teinter pour s'émanciper. Deux couleurs, une ligne. Qui a dit que nous devions nous bloqués incessamment? Notre but n'allait justement pas au-delà? Deux ne forment plus qu'un. Maintenant, déploie tes ailes. Pose ton regard sur le monde. Pousse le cri qui enfle dans nos gorges, résonne dans nos coeurs. Car à jamais nous serons.
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Une familleUne Faction.
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Informations sur l'article
☦ Chronica Umbra
12 Août 2020
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