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EDC de Mallory~5374

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In Memory, Cocow (part 2/2 fin)

Pour ceux qui veulent ce qui précède:
Début ici 'clic'
-Ouais t'as raison tire sur le col de ta chemise et aère-toi mon lapin.
-Comme... Cocow... le tout est dans la prononciation fait-il avec humour
-Malicïa, comme le mal... et non le Mâle, là aussi, tout est dans la prononciation.
-Je vois que du bon moi... secoue la tête heu je veux dire du bien. 'youpi! l'alcool fait de l'effet mais pas sur la bonne personne.'
Un sourire amusé s’affiche sur son visage

-je peux? posant la main sur le zip de sa veste.
-oui oui... mets toi à ton aise, ...Malicïa....
Cocow fait genre il regarde Ailleurs, se levant pour aller chercher des draps pour le canapé lit… écoutant… un Ziiiipppp puis un autre Ziiiiippp
‘mince elle change d'avis, elle s'rhabille !’
Ziiiippp ‘Ah ben non elle enlève sa veste...’
Quand il revient l'homme comprend l’origine des bruits répétitifs, le premier c'était pour... libérer la poitrine oppressée, libérer... c'est le mot, pffiou...
Et... les deux autres? ben le pantalon doit être transformable, elle est en mini short de cuir noir souple... les bottines épousent en fait le galbe de ses mollets jusqu'en dessous des genoux.

‘Graouu.... c'est à se damner ce genre de nana....’
Malicïa se lève et commence à fouiner, elle regarde les armes, et les prend en main.
-Gaffe! Elles sont chargées.
-Oui je vois ça... mais je suis encore plus dangereuse sans...
'oui au lit, possible, hum.. Cocow calme toi'
-Ah? tu aimes te battre?
-nan... accompagnant ses dires d’un mouvement de tête, secouant sa grande chevelure rousse, opulente et ondulante, descendant jusqu'à la naissance de ses reins.
Les mains traînent sur les munitions, les balles... différentes tailles... du plasma etc...
De son coté il ne fait pas vraiment attention à ses gestes, profitant qu'elle soit de dos pour la mater en bonne et due forme.. De toute façon, il a sa cuirasse, qui commence à peser, et un flingue dans le dos, mais sérieusement il entrevoit une autre finalité à cette soirée.
'on peut noter’, sauf Cocow qui est trop 'concentré', qu'il manque des cartouches sur le meuble…
-hum... t'es dangereuse sans te battre?
Malicïa se retourne et s'approche de Cocow, ‘putain mais elle fait exprès d'avoir la poitrine à cette hauteur !’ comment on peut fixer une femme dans les yeux dans ce cas-là?
Tiens... il pensait que son rimmel avait coulé mais en fait ça semble volontaire, des traits de crayons? un tatoo? Comme des larmes dessinées coulant de ses yeux. Mais elle semble tout, sauf triste.
Le mec gonfle un peu les pectoraux, genre moi aussi, je suis pas mal de ma personne, et moi aussi j'ai un joli tatoo sur le visage...
Ça marche ? Elle ouvre la bouche et pose l'index sur le bout de sa langue et dirige ce dernier vers le menton de Cocow.
Tcchiiii !

Cocow fait un bon en arrière en portant la main à son menton, s’agitant, et reniflant l'air où subsiste une odeur de cochon grillé.
-Putain mais t'as fait quoi là?
Un large sourire s'affiche sur le visage féminin, presque carnassier.
- je t'ai dit que je suis dangereuse, tu m’as demandé comment, ben t'en as un petit échantillon.
-Il brule ton échantillon.
Malicïa s'approche en faisant une moue taquine, les lèvres en avant, un peu moqueuse
-mon pauvre lapinou, t'as bobo?
-ouais.. enfin non... j'en ai vu d'autres.
Mais elle est déjà là, se penchant vers lui et venant lécher la brûlure sur le menton.
‘Alors que je vous explique, vous avez déjà mis du chaud sur une brulure? C'est horrible !
Et ben là... croyez-moi ou pas, c'était frais... c'était... doux.. c'était...
Bandant ! … oups...’
La gourmande continue sa prospection du bout de la langue, remontant vers les lèvres, qui se sont évidements ouvertes, c'est qu'on est hospitalier à la maison.
Souriante elle mord la lèvre inférieure de Cocow, et même s'il a un mouvement de surprise craignant une nouvelle douleur, il ne ressent rien.
C'est le truc... il ne sent pas la douleur, et alors que les bras veulent imiter les langues qui font connaissance, il ne peut pas bouger. Une envie de se rebeller un instant, mais la sensation de bien être le submerge... Si bien qu'il ferme les yeux sans vraiment chercher plus en avant... Juste plus goulûment....
Le gout du sang envahit sa bouche, il doit être blessé, Malicïa semble aimer ça, voire même adorer, elle aspire parfois sa chaire, se nourrissant un peu plus de la plaie.

'Nourrissant?'
...
Malicïa pose la main sur le torse de Cocow, et le pousse sur le canapé. L'homme tombe les bras écartés, la respiration déjà rapide, et les bras toujours aussi lourds. En même temps pourquoi des bras alors que les yeux sont suffisants pour le moment ?
Un autre zip laisse la poitrine de la jeune femme apparaitre, elle n'a pas de tache de rousseur, étrange pour une rousse... Enfin, non, là pour le moment elle a deux seins et c'est le plus important. Vu les mutations, entre celles qui n’en ont pas où des avec plumes, poils, écailles, il ne désire pas tester le reste…
Un ongle long passe sur la chemise de cocow et
pcccchiiiiiii.... celle-ci cède en brulant, ainsi que les fermetures de la cuirasse, laissant apparaître son torse nu, alors que la jeune femme s'installe à califourchon sur ses hanches.
-Pauvre petit agneau sans sa moman…
Elle pose l'index dans sa bouche, les yeux aux ciels un instant, comme si elle réfléchissait, alors que les ongles de l'autre main, semblent avoir plus envie de faire connaissance....
-Je vais pas trop t’abîmer promis.
-Je ne vais pas trop te faire de mal, sauf si tu demandes... répond-il.
Malicïa laisse échapper un rire franc en jetant sa tête en arrière, puis la ramenant d'un mouvement doux, les cheveux glissent sur le côté caressant le torse de Cocow alors qu'elle s'approche doucement de son visage. Malicïa souffle doucement sur le front de l'homme descendant vers sa bouche... lentement… alors qu'il inspire ce courant d’air étrange et se sent de plus en plus détendu, de plus en désireux cependant...

-Tu viens de faire la connaissance de la créature la plus dangereuse de la création mon agneau... je suis Succube.... elle chuchote dans son oreille, puis remonte en le frôlant des lèvres jusqu'à rejoindre ses consœurs.
-tu ne peux plus bouger...
En a-t-il seulement envie? Sourire béat, il tente tout de même de lever les bras pour attraper la donzelle par la taille et lui montrer de quoi il est capable.
Sauf que... effectivement... rien ne répond... Ses hanches non plus, elle ne peut pas être si lourde? ...
il tente à nouveau de parler... Rien…

-T'es mignon... pas de peur dans ton regard encore? juste des interrogations…
Il cligne des paupières... puis la fixe, interrogatif; effectivement, et légèrement en colère aussi.
'Hééééé!'
-Tu es... Drogué...
Les doigts courent sur le torse de Cocow. D'abord gentiment, puis ils semblent aussi affûtés que des lames.
Elle garde ses airs taquins, mais ses yeux brillent d'une lueur sadique et gourmande.

-Je vais me nourrir de toi... Et si t'es assez fort pour la suite des festivités... tu auras droit à un deuxième cadeau.
Le pauvre ne peut rien faire, même son esprit ne veut plus l'écouter, ne veut plus protester. Ses yeux se brouillent doucement, il sent une chaleur parcourir ses veines... ça dure…
Puis jusqu'à envahir ses reins! il ne va tout de même pas... pas comme ça... à moitié habillé... Sans se sentir en elle…
‘Aaagnnaaaaa... la saloooope’
Malicïa rit et l'entaille à plusieurs endroits de ses ongles, ou de ses dents, elle fait disparaître les vêtements qu'elle a sur elle, comment? It's a kind of magic...
Ceux de Cocow disparaissent aussi...
Et là...

La haine c’est de ne pas se souvenir de la suite, juste quelques courbatures et une sensation de bien être, de truc accomplis avec des… picotements?
Il porte la main à ses lèvres légèrement engourdies, aux égratignures sur sa peau. hum... partout sur son corps même... même là?
‘oups...’
Cocow se lève, il semble être passé du canapé au lit, pas de rouquine dans le pieu, ni nul part, pas une seule tâche de sang sur les draps…
Rêve ? Réalité ?
Sur la table un mot :
« T'as été parfait mon lapin, c'est pour ça que je t'ai laissé en vie.
La prochaine fois que tu me croises, t'auras un choix à faire.
Soit tu me tires de loin, avec un flingue.
Soit tu me tires... de près, avant que je le fasse?
Malicïa »

Direction salle de bain…
'Putain le mal de dos… Chuis pas si vieux pourtant ?'
En se rasant devant la glace, Cocow se regarde sous toutes les coutures, se demandant s’il a fait un bad trip. mais coupures et autres joyeusetées semblent prouver une certaine réalité. Une douleur dans la nuque… il se tortille pour regarder, finit par prendre un deuxième miroir.

Une marque.
Et un étrange souvenir.
Voilà ce qui lui reste de cette nuit là…

Informations sur l'article

Fiction
28 Février 2013
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