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L'Histoire déjantée des projets d'évasion d'Hellguapo. III

...
C'était bien ce qui lui semblait. la tâche n'allait pas être facile.
Hellguapo s'était mis à stocker pas mal de pièces mécaniques, des moteurs, des engrenages, des tuyeaux et des démonte pneu bien sur.
Il avait déjà mis de coté de quoi fabriquer une quinzaine de mètres d'échelle, dans l'énorme hangar que lui prêtait un ami et bienfaiteur de la renaissance rebelle.
Il achemina ce soir là une grande partie de son matériel jusqu'à lé GRAM, la nouvelle usine prolétarienne.
Hellguapo en était à l'origine. C'est lui qui avait négocié avec la boite d'immobiler dont Zarah était à la tête, pour obtenir le meilleur prix. Il avait investi des sommes provenant de petits trafics, pour acheter la licence. Zarah s'était elle aussi révélée une bienfaitrice de la mouvance rebelle, vu le tarif qu'elle avait pratiqué. Cependant, il espérait qu'elle n'avait pas une idée derrière la tête, car l'usine n'appartenait pas à Hellguapo.
Elle appartenait aux ouvriers . Ainsi en avait décidé ce taré de Hellguapo.
Comment des gens avaient pu croire qu'il se lançait dans le capitalisme... C'était bien mal le connaitre.
C'était peut-être la première entreprise de ce genre, il n'en savait rien. Une usine communautaire, dont les bénéfices seraient directement partagés entre les ouvriers qui y faisaient
les 3/8. Pour le moment, la production démarrait. Mais hellguapo comptait bien faire tourner l'entreprise plein pot.
Rasnuff, chef du syndicat des fouilleurs, avait fait l'annonce de la fusion du syndicat de Hellguapo, le GRUPO, avec le syndicat des fouilleurs. L'intersyndicale était née.
Il avait également annoncé que les ouvriers la composant avaient pris possession de cette usine.
Hellguapo n'était pas intervenu tout de suite, et craignait que cette entreprise, pourtant profondément ancrée dans une mouvance plus que rebelle, n'allait pas se faire que des amis.
Et ce matin, encore harassé par la journée de travail de la nuit, Hellguapo se réveillait, et pensait
aux "lendemains qui déchantent"....
L'usine avait été visitée pendant la nuit, et on avait volé non seulement de nombreux moteurs,
tuyaux, démonte pneus, et autres babioles dont un magnifique bouclier énergétique déterré lors d'une des fouilles de terrain, mais aussi son outil de travail pour les fouilles. (grand sac poubelle)
Hellguapo consulta les enregistrements de vidéo surveillance, pour essayer de savoir qui avait fait le coup, mais ne se faisait pas trop d'illusions.
Merde. Le projet d'échelle était retardé très sérieusement.
Et il faudrait trouver une solution alternative de stockage, car il en était presque sur: l'usine serait visitée de nouveau.
Hellguapo se disait que les mecs qui avaient fait le coup étaient des salauds de contre révolutionnaires. Il trouverait un moyen de les enfler à leur tour.
Hellguapo réfléchissait de plus en plus vite, depuis la création de cette entreprise.
Il se découvrait des talents, et se disait parfois "yé soui oun génie dé la rénaissance rébeldé, caramba!"
il se dit que finalement l'échelle, dont il gardait cependant le projet sous le coude, n'était peut-être pas la meilleurs solution pour se tirer d'ici.
Il eut un déclic. il se dit:
"Mierda! il mé faut 150 m dé corde fine et solide, tré solide. Il mé faut oun... lance grappin. CARAMBA!"
Hellguapo se dit qu'un lance grappin traditionnel à poudre, à vue de nez, ne pourrait pas dépasser une hauteur de 30 mètre.
pas assez puissant. alors l'étincelle de génie lui apparut:
Dans cette "putain dé ouzina rébélde", comme il aimait à l'appeler affectueusement, l'intersyndicale ouvrière développerait de nouvelles armes.
Et le premier projet serait:
Un "putain dé lance roquettes". Il suffirait ensuite de modifier une roquette, pour en faire un grappin à propulsion, qui atteindrait aisément le haut du mur.
Hellguapo commença sur le champ à en dessiner les plans.

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