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EDC de Hellguapo

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Ouverture du dossier: Le cas Hellguapo

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Texte tiré du forum, mais contenant des passages inédits.
Le dossier Hellguapo était ré ouvert, ça y est, on y était.
De la poussière, et un tas de fatras, pelle mêle, composé majoritairement d'enregistrements comportant du son, et de la vidéo, souvent de mauvaise qualité.
on ne peut pas dire que Hellguapo, ce glandeur de première, était quelqu'un de très méticuleux.
Mais sa production, quoi que bordélique, avait été prolifique.
Voilà que notre archiviste anonyme découvrait, en haut du tas composant le dossier, un des derniers enregistrements connus du lascar nommé Hellguapo.

Hellguapo était assis devant le terminal de la GRAM. il ouvrit le tiroir d'un secrétaire et en sortit un pistolet de calibre 9mm. Il retira le chargeur, et extrait les balles, une à une, comme il aurait arraché les pétales d'une marguerite.
"yé t'aime, oun poco, beaucoup, à la folie, pas dou tout..."
Il prit une balle sur le bureau, l'introduisit dans la chambre, et remit la culasse en position de tir "shlak". Le chien était armé, prêt à frapper le percuteur.
Le latino mit le canon de l'arme sur sa tempe.
Il se demanda si, au moment de sa mort, on voyait vraiment défiler sa vie.
Le Juke-cast émettait de la musique.
Hellguapo se souvenait un peu comme dans un songe du jour de son arrivée dans le secteur. Il s'était réveillé avec une méga gueule de bois, au centre d'arrivée. Impossible de se souvenir de quoi que ce soit avant ça.
Qu'est-ce qu'il foutait là? Pourquoi?
Comment... s'appelait-il? Mierda.
Il se regarda dans une glace, après s'être aspergé le visage d'eau.
Ce visage. Il ne lui était pas inconnu.
Guapo, se dit-il. Il se trouvait pas mal. C'était toujours ça de pris.
Mais ces yeux. Bordel. C'était quoi ça. Cette couleur. Vert fluo?
Putain quelle gueule d'enfer...
l'homme s'invectiva lui même dans la glace:
"Hey! tu! quien eres? Hell... guapo?!"
Oui. ça convenait. Il serait Hellguapo.
Et ça tombait bien, car il avait l'impression de débarquer en enfer.
Il regarda ses pieds, regarda ses chaussures au pied du lit.
Était-ce les siennes? le talon gauche en était usé , beaucoup plus que le droit.
Il semblait qu'il avait marché au pas.
Plus tard, il se rendit compte qu'il maniait les armes comme instinctivement. Certainement, avait-il du recevoir une instruction militaire. Mais il se sentait attiré vers les usines, il amait l'odeur du métal brûlé, l'odeur de l'huile de synthèse, les copeaux d'acier.
Son premier Job, il le décrocha à Rebel steel.
Le nom lui plaisait. C'était une petite usine de production, il se sentait là dans son élément.
Le patron, un certain Kaguembega.
Il ne l'avait jamais vu. Quand il lui avait parlé, c'était sans le voir.
Il ne sortait jamais de la zone digi, et lui même n'avait jamais eut les accès, et ce n'était pas faute d'avoir demandé. "Toi, tu restes de l'autre coté" avait dit le boss.
Hellguapo n'avait pas tardé à se faire dessouder une première fois pendant qu'il bossait à l'usine.
Ça faisait quelques jours qu'il débarquait, invasion impérialiste.
Putain. Ça avait chié grave cette nuit là.
Et au petit matin, Hellguapo se réveillait dans un liquide vert, dans une cuve au centre de clonage.
Merde.
Plus de matos. Il avait omis de prendre les assurances... Le latino reprit cependant le boulot, mais quelques jours plus tard, en pleine rue, cette fois, en faisant ses courses à la supérette du coin, il s'était fait buter encore une fois.
C'était une impérialiste. Andraste. Il n'oublierait jamais son visage, ni cet assassinat méthodique. pas un mot n'avait été proféré.
Sortie de cuve. une deuxième fois. Une fois de trop.
Vengeance.
Oui Hellguapo se vengerait, il irait en SI, et rendrait coup pour coup.
Pour chacune de ses morts, il tuerait un innocent du secteur impérialiste. C'était décidé.
Il se rendit donc au centre militaire et y prit un poste bénévole.
C'était le bon temps ça. Ou les bons gars du SR bossaient pour rien, pour la gloire, ou par patriotisme.
Hellguapo se remémora le reste. Sa formation au CM, comme hakerz, les conseils prodigués, oui il avait eut de la chance, et de nombreuses personnes l'avaient aidé. Il aurait voulu les remercier... beaucoup étaient partis. En cryo, ou plus loin même.
Il se rappelait sa première crise existentielle, sa période "destroy" comme il l'appelait.
Il avait passé tellement de temps dans les sous terrains, qu'il avait perdu la notion du temps, la notion de vie et de mort.
Il avait repeint les lieux. Avec son propre sang, avec l'aide de l'imperium.
Puis il avait fait ce projet fou: aller voir de l'autre coté des murs de Dreadcast.
Il avait ouvert l'usine de la GRAM, avec Rasnuff, Maxou221. Rodrigua les avait rejoint comme ouvrière.
Hellguapo appréciait tant Rodrigua, mais avait si peu d'occasions de lui dire.
Tous deux faisaient les trois huit, pas aux mêmes horaires.
Au mieux, ils se croisaient quelques minutes, rares, et précieuses.
Hellguapo n'avait jamais déclaré sa flamme à Rodrigua. Il en était secrêtement amoureux,
comme il l'était aussi de Lanonobaffe, Xin, Crowette, L-X...
Il en avait même pincé pour une impérialiste, une certaine Saria, avec laquelle il avait entretenu une sorte de relation masochiste, à une époque, ou il avait élu domicile dans les ST. Il y avait vécu un mois entier. Enfin vécu est une façon de parler, il y était surtout mort.
Oui, Hellguapo aimait les femmes, oh ça oui.
Mais le bougre avait toujours fait passer les intérêts de la communauté et ceux du secteur rebelle avant ses propres intérêts.
Il n'avait jamais beaucoup pensé à lui.
Il avait donc aimé en secrêt un sacré paquet de gonzesses. La liste était longue, trop longue pour être énumérée. Ah quel sentimental ce Hellguapo...
Il en avait même pincé secrêtement pour cette tarée de Mahala!
Sa préférée, quand même ça avait été Rodrigua. Ah, Rodrigua... quel parfum de fleur sauvage. Une rebelle, oui. Belle et rebelle.
Il lui laissait l'usine de la GRAM, convertie en Technopole.
A Rasnuff, il laissait les plans de l’autogire, l'engin volant qui avait permis à Hellguapo sa première expédition hors les murs de la cité.
Depuis son retour, depuis la fermeture de l'usine décrétée par le conseil rebelle, Hellguapo n'avait plus jamais été le même.
Il était comme l'ombre de lui même.
Il souriait, répondait que oui, ça allait, mais ça n'allait pas. Pas du tout.
Une partie de lui n'était jamais revenue de cette expédition.
Lorsqu'il était parti, il pensait vraiment qu'il ne pourrait jamais revenir.
Il espérait, que dehors, il allait enfin trouver, retrouver, la liberté.
Ce qu'il avait trouvé, jamais il ne s'y était attendu. Il avait raconté son périple à quelques personnes, qui semblaient le croire, mais au fond, il s'en foutait qu'on le croie ou pas.
Lui savait, c'était ce qui comptait. il avait élaboré le projet d'y retourner, et avait même commencé la construction d'un second, autogire.
un projet qu'il laisserait inachevé, comme ses deux livres, comme l'usine, les HLM, et tout le reste...
La musique s'arrêta.
Hellguapo ferma les yeux et appuya sur la détente.

◊ Commentaires

  • Hellguapo (235☆) Le 29 Juin 2012

    Suit un enregistrement de mauvaise qualité.

    "hola amigos, bande dé tarés, ça farte?
    Si oun jour, vous entendé encore ma voix, c'est qué quelqu'un séra rétombé sour mon poutain dé dossier, caramba.
    Yespère youste oun choz, amigo, toua qui a cé dossier en las manos, euh, dans les mains.
    Mé dérnié volonté, cé qué cé poutain dé dossier soit diffousé, lé plous largément possiblé, dans lé séctor rébeldé, mé aussi, dan lé séctor Zimpérialista.
    car cé dos sectors, n'en forme qu'un, prizonier dan lé même bateau mérdique, caramba.
    Lé deux sector sont cérclé par dé poutain dé mouraille, qué elle son tré tré haute, et qué ça fé penser, à ou énorme prison, amigos, no? Ou alors cé oun hospital spychiatrico jéhéhéhé!
    Hasta luego compañeros!"
  • Hellguapo (235☆) Le 02 Juillet 2012
    [Et voilà Hélix, mon huile préférée caramba, yé t'é ayouté à la lista jéjéhéhéhé!!! ]