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4/353.2, un appartement dans le nord d'Orion
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La pluie qui détrempe le secteur bat les fenêtres du salon, seulement éclairé par les lampadaires de la rue, tandis que le ronronnement des refroidisseurs accompagne son observation du plafond, allongée sur le canapé. Alors que deux respirations bien trop lentes pour être honnêtes se mêlent à la sienne, elle agite son pied nerveusement contre l'accoudoir du canapé et fait subir à ses ongles le tronçonnage désormais quotidien.
Cet après-midi, il lui a écrit mais elle n'a pas répondu. Elle ne sait pas quoi répondre après avoir découvert ce côté qui lui était étranger, ce côté qui a giflé son cœur la veille, avec des gants à piques.
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Chlore est là. Tam est là.
Ils vont rev'nir, c'pas l'moment d'craquer.
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Mais le sont-ils vraiment ?
Un corps qui respire, un cœur qui bat, est-ce ça compte comme une présence ? Pourquoi se sentirait-elle si seule, sinon ?
Une à une, leurs lumières s'éloignent. Kröm est froid et distant, Tadzio s'étiole à vue d'oeil. Puis lui.
.
Est-elle prête à lancer le deuxième round ?
Encore moins qu'elle ne l'était à déclencher le premier malgré elle. Et pourtant, elle répond, filtre les pensées qui hurlent dans sa tête et lâche quelques mots. Le moins possible pour ne pas laisser entrevoir sa peur et sa peine, style télégraphique.
Au fil des coms pourtant, les larmes roulent sur ses tempes, se perdent dans sa chevelure bleue et humectent le canapé sous sa tête.
Il ne réalise pas qu'une simple dispute pour lui, comme pour le commun des mortels, a provoqué une tempête de sable chez elle. Les grains se sont insinués dans chacune de ses pensées pour en augmenter le grincement déjà présent. Comme un genou mécanique qui mouvement après mouvement s'araserait de l'intérieur jusqu'à le rendre irrécupérable, la chute n'en finit plus et l'emmène vers les recoins les plus sombres de son esprit.
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La pluie qui détrempe le secteur bat les fenêtres du salon, seulement éclairé par les lampadaires de la rue, tandis que le ronronnement des refroidisseurs accompagne son observation du plafond, allongée sur le canapé. Alors que deux respirations bien trop lentes pour être honnêtes se mêlent à la sienne, elle agite son pied nerveusement contre l'accoudoir du canapé et fait subir à ses ongles le tronçonnage désormais quotidien.
Cet après-midi, il lui a écrit mais elle n'a pas répondu. Elle ne sait pas quoi répondre après avoir découvert ce côté qui lui était étranger, ce côté qui a giflé son cœur la veille, avec des gants à piques.
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Chlore est là. Tam est là.
Ils vont rev'nir, c'pas l'moment d'craquer.
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Mais le sont-ils vraiment ?
Un corps qui respire, un cœur qui bat, est-ce ça compte comme une présence ? Pourquoi se sentirait-elle si seule, sinon ?
Une à une, leurs lumières s'éloignent. Kröm est froid et distant, Tadzio s'étiole à vue d'oeil. Puis lui.
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Je t'ai vu répondre sur le canal je sais que tu dors pas hein...
Est-elle prête à lancer le deuxième round ?
Encore moins qu'elle ne l'était à déclencher le premier malgré elle. Et pourtant, elle répond, filtre les pensées qui hurlent dans sa tête et lâche quelques mots. Le moins possible pour ne pas laisser entrevoir sa peur et sa peine, style télégraphique.
Au fil des coms pourtant, les larmes roulent sur ses tempes, se perdent dans sa chevelure bleue et humectent le canapé sous sa tête.
Il ne réalise pas qu'une simple dispute pour lui, comme pour le commun des mortels, a provoqué une tempête de sable chez elle. Les grains se sont insinués dans chacune de ses pensées pour en augmenter le grincement déjà présent. Comme un genou mécanique qui mouvement après mouvement s'araserait de l'intérieur jusqu'à le rendre irrécupérable, la chute n'en finit plus et l'emmène vers les recoins les plus sombres de son esprit.
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Kaluku en récolte sous le sas.
Elle lui avait dit qu'elle attendait impatiemment de sentir le fond pour remonter d'un coup de pied.
L'impérial n'est pas le coup de pied mais un sable mouvant. Le fond semble atteint, mais il l'appelle et la retient d'une main glaciale qui enserre sa cheville.
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Comme un automate, la naine se lève le regard vide, et s'immobilise devant son armure.
Etre ou ne pas être protégée, là est la question.
.
A quoi bon, pour ce que je vais faire. Ce sera plus rapide.
T'es une rebelle, t'peux pas n'pas cogner Marran si t'en as l'occasion, pas une seconde fois.
.
Elle pose le borsalino sur sa tête, armure ajustée à son petit corps, et fixe l'agri dans son dos. Un dernier regard aux deux hommes qui la maintiennent en vie, à chacun le même com
.
Seule idée en tête, ne plus penser, ne plus ressentir.
Pour quelques heures.
L'impérial n'est pas le coup de pied mais un sable mouvant. Le fond semble atteint, mais il l'appelle et la retient d'une main glaciale qui enserre sa cheville.
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Comme un automate, la naine se lève le regard vide, et s'immobilise devant son armure.
Etre ou ne pas être protégée, là est la question.
.
A quoi bon, pour ce que je vais faire. Ce sera plus rapide.
T'es une rebelle, t'peux pas n'pas cogner Marran si t'en as l'occasion, pas une seconde fois.
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Elle pose le borsalino sur sa tête, armure ajustée à son petit corps, et fixe l'agri dans son dos. Un dernier regard aux deux hommes qui la maintiennent en vie, à chacun le même com
Pardon
puis elle descend l'escalier le regard vide..
Seule idée en tête, ne plus penser, ne plus ressentir.
Pour quelques heures.
Informations sur l'article
Ecorchures
13 Juillet 2023
367√
11☆
5◊
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◊ Commentaires
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Chlore~74577 (382☆) Le 13 Juillet 2023
Joli merdier, mais surtout, magnifique texte, encore * -
N0-1R (151☆) Le 14 Juillet 2023
DONNEZ UNE CORDE A LA PETITE BANDE LE NAVIRE COULE ! -
Pilz (41☆) Le 26 Juillet 2023
Merci de ne plus voler mes noms d'articles sous peine de hack en règle !