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EDC de EveR~4918

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La PLUME Noire - Opus 1

Opus 1 - "Devenir acteur c'est comprendre le lien entre aujourd'hui et demain..."
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Merci aux personnages qui sont intervenus et interviennent encore pour sa rédaction.
Je ne citerai personne : certains y travaillant sous couvert d’anonymat.
Spoiler N°2 ... Merci
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Merci à .... pour cette si belle réponse.

ANNONCE N°19985 DE DECK #262488
ANNONCE MATRICIELLE


Réponse: Elle profite de l'insomnie pour travailler sans relâche à la manière d'un automate incorruptible. Elle n'a pas de loisirs semble-t-il. Elle se sacrifie jour et nuit pour faire rêver et vivre l'espèce animale qu'elle cotoie, et étudie au travers de son microscope optique. Au travers d'une lentille... et des contacts. "Vous et Tu. Vous est Tu. Les vouait-on à la mort ?
La porte reste toujours ouverte. Toujours. Tu ne fuis pas. Tu as un coeur qui ne respire pas qu'en binaire. Des yeux qui ne mentent pas mais évoluent. Les regards vers Vous, lus, calculés, voulus. Mais pas de glace. Vous s'éloigne et Tu viens faire des rapprochements si rapides.

Tuez-vous, dis-tu ? Solution radicale. Chemin de la facilité. Les apparences lassent vite car les conclusions prévisibles perdent de leur saveur. Le miroir, sans son intégrité, est un puzzle de verre formant de possibles infinis qu'on réarrange à chaque instant. Et le Rêve continue. Le cauchemar des pronoms-dits. Nous et Tu. Nous est Tu. Que nouait-on ? Et à quoi jouez-Vous ?

L'un se vautre. Et l'autre se dit Votre. Personne n'appartient à personne. Tu ne le permettrait pas. Peu importe le rythme de la danse tant que cette liberté qui nous est tellement chère est savamment préservée. Sphère publique ? Sphère privée ? Tu ne vois plus trop la distinction, accrochée comme une médaille, sur une veste Orionnaise kittée vingt fois. Tu me vois. Tu me vouvoies. Mais Vous ne lâchez rien. Tout est figé, tout est foutu? Fou, Tu ? Vous, Tu ?

Les mots ont leurs limites. Les jeux de mots aussi. Avec tous ces effets de style, les artifices épatent mais le feu s'étouffe en dessous. Et la grandiloquence, cette très grande éloquence si patiemment sculptée, vient écraser d'un souffle bref le chuchotement des braises. Voilà, si Tu sais tout, si tout, Tu, Vous, Nous, n'est plus, à quoi bon rester têtus ? De Vous à Moi sommes-nous l'apôtre d'un autre Notre? Je sais que je ne sais rien, que je sens, que je suis, et dans un délice tortueux, je me suis juste tu. Juste Tu.. "

◊ Commentaires

  • N2CV (82☆) Le 15 Novembre 2013
    Très jolie lettre en effet...