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EDC de Elektro~1940

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[D3B] Condamné, pour mon propre état

Elektro s'était assis sur son lit, une serviette autrefois blanche a côté de lui, immobile, il regardait le sol de sa chambre. Son armure avait complètement changé de couleur, une début de rouille apparaissait sur les bords de son visage, le sourire, lui, avait complètement disparu de la surface métallique...
-Ambiance-

Il pensait, il pensait a cette promesse qu'il avait faite avant. Et ces derniers jours, il a eu la chance de tester cette promesse au grand public. Les résultats concernant n'étaient peu concluant, et accentuaient la vérité qu'il se faisait sur les "autres", accumulant en lui la haine qu'il s'était crée...
Il savait qu'autour de lui sera le seul endroit ou il pourra être tranquille, tranquille des questions dont on lui pose, tranquille des railleries de mauvais gouts sur son état, tranquille de ces mouvements, sourires, rires, et excès d'émotion en tout genre. Il en avait plus qu'a faire de ces animations, ces même animations qui l'on détruit jour par jour, mois par mois, années par année...
Dans sa tête, le futur ne lui semblait plus qu'une routine automatisé : récupération de données aux lieux de travail, achat de nourriture, travail, repos.
Aucune autre idée s'inscrivait dans sa tête, le tout devenait au fil des jours de plus en plus automatisés, dénué de libre arbitre.
Pour Emotion, une erreur de code s'était introduit depuis l'installation du programme, une "faille incorrigible"...
Pour Elektro, il ne savait pas ce qu'était cette "faille", suivait.
Pour Emotion, un jour, la faille était les "autres".
A partir de ce jour, Elektro en avait plus rien a faire des "autres". Il avait vraiment plus rien a en faire de ce qui l'entouraient, son point de repère était devenu son chez-lui, sa liste de tâches ses priorités...
Pour Emotion, c'était sa propre désinstallation qui commençait...
Mais la musique qui passait dans les enceintes étaient la seule chose qui avait le don de l'immobiliser dans ses tâches. Et a chaque fois qu'il l'écoutait, précisément a 0205, l'hologrammeur affichait une larme sur le coté droit de son visage, descendant lentement.
"Je suis condamné... Alors je recule, pour mon propre état..."

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