Recherche

EDC de Chrysocolline~69286

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Chrysocolline~69286

Cacher

SuperNova ~ Rediffusion spectacle 300


Rediffusion du spectacle de l'an 300!

Profitez-en! Vous avez un prélude d'un quart d'heure avant le spectacle à proprement dit.

Il a eu lieu au parc impérial et a nécessité plus d'un an de préparation de ma part. J'avais carte blanche, je me suis lâchée. L'objectif était de créer une oeuvre complète, musicale, artistique, graphique, symbolique...

Je vous souhaite un bon visionnage ou revisionnage!

Lady Loukia commence à parler pour l'ouverture de la soirée.
« Mesdames et Messieurs. Bienvenue au Parc Impérial. Après ces quelques soirées sportives, ou culturelles. Ce soir, c'est une artiste d'exception qui va nous éblouir : il y a le feu, il y a l'eau, il y'a la lumière, il y a le son. Ce soir, SuperNova nous a rassemblé ces éléments pour vous émerveiller ! Place à la magie ! »
Colline, dans sa tenue de SuperNova, est installée derrière ses machines, dont certains modules ont l'air nouveaux.
La lumière du parc diminue un peu mais pas totalement, pour laisser assez de luminosité pour les gens pour s’installer encore.
La musique commence doucement, pas trop fort. Visiblement ce n’est encore qu’une phase d’attente, le temps que tout le monde arrive et soit prêt.
Des petits jets d’eau s’activent en douceur, changeant d’emplacement de temps en temps.
Au fond du bassin, de nombreux jets d’eau forment un mur d’eau. Par-dessus sont projeté à intervalles irrégulier des images comme si c’était un écran.
En premier apparait une date dessinée au laser, tremblotante, 291 est écrit.
Sur le reste du mur, se succèdent de brèves images, de photos, de logo, de flash quasi subliminaux, ou de séquences de quelques secondes.
On peut reconnaître des bouts de l’actualité de l’année, provenant surtout de DCN. Des actes de vindicte de l’époque, destruction de cercles, ou reconstruction du QI…
Le temps passe et la date passe à 292. La couleur des spots change.
Les images rapides, parfois liées comme du stop motion pour produire une courte animation, continuent d’égrainer les actualités passées.
293. Nouveau changement de couleur. On peut reconnaître brièvement des bouts de pubs aussi qui sont diffusées sur le mur d’eau.
les minutes passent, ainsi que les années affichées et les actualités. Laissant le temps aux retardataires.
Pour ceux arrivant, un pré-spectacle est en cours, avec un compte à rebours des 10 dernières années, ainsi qu’une musique qui cours actuellement, à 5min.
Au milieu des brèves d’actualités affichées, des pubs, ya aussi des bouts de météo ou d’alertes rebelles, les images tressautant de l’une à l’autre rapidement.
Des portions de discours du Legatus se font entendre par-dessus la musique, les phrases se chevauchant légèrement l’une l’autre lors de leur succession.
L'Humanité est notre priorité. Et pour subsister, l'Imperium a besoin de changer... nous entrons dans un tournant dans notre histoire …
…Grands projets architecturaux, L'écologie, et l'exploration … nous ne sommes pas seul, et que nous avons le devoir de reconquérir notre territoire …
Le zapping décennal continu. On voit des images subliminales de mutants, de combats, de la tour Thypex, du CdO en patrouille, d’un rat…
…Moi Ambassadeur, je souhaite être le fer de lance de la survie de l'Humanité à long terme...
Alors qu’on arrive à 297, les jets au fur et à mesure sont de plus en plus grands et actifs, bien qu’encore tout en retenue.
Tout aussi subrepticement que le reste, un dessin au laser se trace ligne par ligne représentant une grille carré découpée en 9 avant de disparaitre.
Reste concentrée sur sa musique, surveillant ses programmes du coin de l’oeil.
De plus en plus de jet d’eau s’activent dans le bassin sans décoller très haut.
à 299 la musique change un peu pour être plus forte pour la dernière année, montrant les actualités récentes aux spectateurs.
Les jets d’eau partent un peu plus haut et commencent à tourner doucement en rythme.
Un compte à rebours s’égraine alors lentement, les grands chiffres projetés. 10
9
8
7
6
5
4
3. Les lumières du reste du parc baissant tout à fait pour se concentrer que sur les effets de scène.
2
1
300 s’affiche sur le mur d’eau, alors qu’à nouveau siècle, une nouvelle musique différente démarre, le son plus fort pour couvrir le public et les bruits d’eau.
Les lumières de spot dans les ton bleu et or s’allument, accompagné de quelques jets d’eau de même teinte.
Chaque son et note quasiment est traduite par un jet d’eau ou un groupe qui s’active à un endroit donné.
Quand la musique prend en force, on s’en rend d’autant plus compte, avec des jets plus grand que ce qu’ils n’ont vu jusqu’alors.
Des lasers affichent des figures géométriques, et des images de fêtes sont projetées sur le mur.
Les spots multicolores balayent le bassin et le public, suivant la musique avec les pulsations d’eau qui filent en l’air en une grosse démonstration visuelle.

Des lasers filent en tout sens accompagnant les spotlight colorés qui éclairent tel ou tel endroit ou jet d’eau.
Se secoue un peu en rythme tout en étant penché sur sa machine, les mains courant dessus.
Des artifices viennent finalement compléter le tableau, plus petits que ceux d’extérieur mais non moins joli, prémices de la suite du spectacle.
Puis sur un ton plus sombre, de hauts jets d’eau s’élancent vers le ciel à chaque son grave.
Une image apparait dans un coin représentant des yeux jaune sur une vague colorée rouge, l’air vilain, le regard balayant à droite et à gauche avant de s’effacer.
Un logo impérial est affiché sous de multiples formes qui se succèdent rapidement, laser, dessiné, photo, graphé et animé, couleur ou noir et blanc.
La dernière séquence musicale et de lumière continue en parallèle jusqu’au bout du morceau, mettant fin à cette intro festive.
Les premiers applaudissements de la foule retentissent.
Une nouvelle scène démarre doucement avec une lumière tamisée et des petits jets d’eau.
Sur l’écran d’eau est projeté une animation simple, une silhouette féminine dans les tons rose, au milieu d’un univers en nuances de gris.
Les jets d’eau se déploient avec la musique, seulement sur le coté gauche, teint aussi de lumière rose.
Seule tâche de couleur dans un monde gris, on la voit déambuler dans une foule inexpressive et neutre, lutter pour son travail, ou se retrouver seule.
On en ressent une impression de grande solitude. Alors qu’un grand jet d’eau coupe la scène en deux au milieu, sur la partie droite d’autres images arrivent.
Comme en échos de la partie gauche, on a un univers gris, avec une silhouette masculine bleu, tout aussi esseulée, et poursuit une vie automatique rébarbative.
Chacun vie sa vie un peu déprimante, qui tourne en cycles répétitifs, avant que leurs regards ne se croisent.
Le grand jet de séparation disparait et ils s’observent un instant en restant immobile alors que le reste du monde tourne en accéléré autour d’eux.
Puis quand ils se décident à se rapprocher, l’inverse se produit, le monde ralenti et les étouffe, les empêchant d’avancer et les force à lutter pour s’approcher.
Lentement malgré la progression difficile ils s’approchent, tous comme les jets d’eau coloré qui les suivent.
La musique s’emballe quand ils se rencontrent, se collant l’un à l’autre pour s’embrasser longuement.
Les spectacles d’eau s’intensifient pendant la scène, accompagné de quelques artifices.

Mais la rencontre est brève, ils sont arrachés inexorablement l’un à l’autre, alors qu’ils tendent les bras pour essayer de se rattraper en vain.
Le monde gris les entoure de tentacules sombres qui les enlacent. Parvenu à l’autre bout l’un de l’autre, la rose s’échine toujours à s’évader en vain.
Le bleu ne bouge plus, prit dans un tourbillon noir, il s’affaisse et se couvre d’une aura bleutée givrée.
Tranchant les tentacules noirs, la rose cours et le rejoins trop tard, se heurtant à l’aura de givre, et cognant de colère dessus avec ses poings.
Les ombres noires la poursuivent, s’insinuent, l’observent et la tentent, alors que le temps tourne et qu’elle reste au pied du bloc bleuté.
Sa couleur se terni et elle fini par se tasser également, s’éloignant doucement avant de devenir grise et de se figer à son tour dans une aura bleutée.
Juste après le bleu s’éveil, que pour constater que la rose s’en est allée. A son tour il essaye par tout les moyens de briser la coque qui la maintient prisonnière.
Il s’acharne avec énergie pour la faire revenir mais elle reste inaccessible, criant muettement son désespoir.
Il sort le dos courbé, alors que dernière lui en mise en abyme sont visibles d’autres scène similaires qu’ils ont vécus répétées à l’infini de plus en plus petit.
Le spectacle enchaîne directement sur la suite, où on retrouve le même personnage bleuté sortant du centre de cryo.
Il reprend sa vie et un travail qui ne lui suffit plus.
Alors que la musique est encore douce, suivit par les lumières et jets d’eau calme...
Les yeux vilains réapparaissent au dessus, surveillant l’ensemble de son regard malveillant, en réplique des silhouettes de soldats se mobilisent.
Notre petit homme se joint à eux, puis commence alors un combat alors que les effets d’eau et de lumière augmentent.
Se démarquant nettement, il découpe ses adversaires et vient poser un drapeau impérial en signe de victoire.
Revenant en ville, son image se démultiplie, s’impliquant dans plusieurs tâches, il s’active partout à la fois, s’offrant à l’Imperium.
Plus le temps passe, plus le spectacle augmente et plus il est reconnu à travailler partout efficacement.
Il fini par être entouré de 3 personnes qui l’invite à rejoindre une table avec une dizaine d’autres.
L’animé s’arrêtant alors qu’il va s’assoir, le spectacle diminuant avec la musique.
Une nouvelle cinéscénie démarre, divisée en deux blocs, bleu et rouge.
Des petits jets de chaque coté s’approchent petit à petit. Des images de combattants courant projetées sur le mur d’eau.
Quand la musique s’emballe, de long jets partent en oblique d’un coté vers l’autre aux couleurs de leurs camps.
Alors qu’au milieu beaucoup de plus petits s’emmêlent entre eux, s’affrontent, se mélangent en un grand chaos.
Un fumigène s’étend doucement sans boucher la vue, des lasers traversent la scène comme des tirs, des artifices pétant au dessus de l’ensemble.
Au sein même des rangs du public, un peu de fumée circule ainsi que des lasers longeant les rangées, amplifiant la profondeur de la scène et l’immersion.
On retrouve en projection laser une image vue précédemment du carré divisé en 9, alors que certains morceaux sont mis en évidence.
Mais aussi sont affichées des brèves news DCN sur divers attaques à diverses époques, des menaces armées ou sanitaires, des attentats, des images de xéno...
Tellement de choses sont visibles en même temps que ça devient difficile à tout suivre pour une seule personne tant tout est envoyé à la gueule de manière intense.
La couleur prend une teinte jaune alors que la musique se calme un peu. Diverses images subliminales se succèdent, presque trop brève pour être saisie.
On peut toute fois reconnaitre un gnoll et une séquence un peu plus longue d’un schéma de cerveau tracé au laser jaune et qui tourne sur lui même.
Une teinte mauve prend dominance sur la part gauche, le jaune restant à droite.
Des petits jets d’eau s’agitent à gauche en tout sens.
Le schéma du cerveau rentant dans l’image d’un crane, la vue s’éloignant pour voir une série de personnes identiques en rangs serrés.
Dans le même temps, des rangs alignés d’eau illuminée de jaune s’avancent vers la gauche à la rencontre du mauve.
Quelques dessins de ruines, de jungles, de bêtes, de soldat sur-armé en combinaison, tout s’enchainent très vite ne laissant pas le temps de voir les détails…
De brefs flashs de griffes, de dents, de pattes sont visibles avant que la musique reprenne à fond. De longs jets bleus soutenant le jaune.
Le rouge revenant petit à petit par derrière pour se mélanger.
Eclate alors un chaos total multicolore, mais non sans maîtrise, bardé d’artifices qui explosent et de lasers en même temps, en mettant plein la vue.
Tout s’arrête aussi subitement que c’est venu. Laissant quelques secondes aux spectateurs pour reprendre leur souffle.
Sur trois dernières notes, trois petits jets se suivent, bleu, jaune, rouge.
Une salve d'applaudissement retenti à la suite du morceau pendant quelques secondes en attendant la suite.
Le calme revient. Des lumières discrètes et douce. Des petits jets d’eau.
Une musique douce commence.
Un spot viens éclairer une chaise où est assise Amaranthe, une guitare dans les mains.
L’accompagne pendant qu’elle joue. Le tableau des jets d’eau affichant une symétrie droite gauche comme un miroir, suivant les sons de la guitare.
Règle elle-même les sons de sortie de la guitare et les effets additionnels.
Les spectacles d’eau présente une symétrie droite/gauche parfaite, également dans les couleurs. C’est calme et reposant après le coup de force précédent.
Laisse Amaranthe jouer en l’accompagnant, ou l’inverse, allez savoir.
La remercie d’un signe de tête après la fin et la laisse filer
le projecteur donnant sur sa place s’éteignant après lui avoir laissé un peu de temps pour saluer.
Amaranthe salue timidement avant de retourner dans la foule applaudissante. On peut entendre un "Encore! Encore!"
Sur le coté droit, les lumières prennent petit à petit une teinte rouge. On revoit les yeux méchant qui balayent la salle et froncent.
De long jets d’eau battant en rythme avec la musique, pulsant en s’avançant d’un cran vers la gauche à chaque coup.
Sur le mur d’eau, des lasers dessinent des sortes de courbes fractales instables, labyrinthiques autant erratiques et qui augmentent en taille.
Les lignes foudroient ou convertissent sur leur passage des personnes dessinées et lentement, la vague chaotique progresse vers la gauche.
Jusqu’au moment où des spots blancs s’activent avec les tambours, arrêtant toute avancée rouge.
La suite reprenant aux couleurs de l’impérium. Des jets continuant de suivre la musique.
Les quelques images envoyées laissent entrevoir des choses ordonnées, de toute nature, de rangées d’immeubles à un alignement d’œufs, mais aussi des groupes unis.
Quelques artifices bleus éclatent au dessus du bassin en plus du reste.
Dans un dernier flash de lumière bleu, tout reviens au calme.
La musique commence sur le symbole de l’Imperium affiché sur l’écran d’eau.
Puis c’est tout un film qui y est diffusé, en animé simple, stylisé, souvent noir et blanc, toujours complété des jets d’eaux et jeux de lumières ou d’artifices.
Dans un grand vide blanc on voit une large masse sombre y flottant, passant d’un coté vers l’autre.
Jusqu’à survoler un sol noir. Une petite partie se détache et vient se poser.
Se coulant au sol, elle se métamorphose alors en deux silhouettes que l’animation contourne pour voir en face d’eux une foule attentive.
L’animation change, alors que tout semble en accéléré, échafaudages se montant et démontant aussitôt, des ombres de murs et tours se dressent.
Dans un coin, un compteur d’années défilent à toute vitesse. Les évènements des siècles sont stylisés à fond en une multitude de plans flash qui se succèdent.
On reconnait les métaraces, des égouts, une image stylisée de la matrice, des exogènes, un objet qui tombe dans un grand fracas et une gerbe d’artifices, …
des gnolls, des androïdes qui combattent, des remous chez les dirigeants ...
Les dessins prennent des couleurs au fur et à mesure des décennies, d’abord une qui s’incruste dans le noir et blanc, du rouge surtout, puis un peu de jaune et d’autres, ...
On dépasse 300 alors que les dessins montrent un imperium qui grandit encore, jusqu’à une demie sphère posée au milieu d’une forêt et entourée d’objets volants.
Et la vue qui s’éloigne très vite à travers le smog et plus loin, pour voir apparaître un hublot par lequel regarde une silhouette chauve.
L’image disparait, à nouveau remplacée par le logo impérial et un retour au calme.
Marquant cette fois la fin du spectacle quand quelques lumières du parc se rallument.
Les applaudissements retentissent cette fois bien plus longtemps, et l'on entend des sifflements et des éclats de voix provenant de la foule si absorbée la seconde précédente :
« Encoooore ! ... Bravo ! ... Merveilleux ! ... Super ! ... Bravo les filles ! »
Tout le parc est en délire, SuperNova saluant le public trois fois avant que la cam ne se coupe.

◊ Commentaires