EDC de Ateya~35752
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Si vous en avez l'honneur, la chance ou que vous êtes tout simplement observateur, vous remarquez quelques fresques dessinées sur un horizon pâle.
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Un regard indifférent ou parfois pétillant, elle empeste la chair brûlée. Pour cause, une cigarette aux odeurs fortes reste souvent accrochée au bout de ses carmines pâles.
Des ongles pointus peints de noir ou de rouge vif, ceux-ci sont entretenus visiblement avec soin. Assez pointus et résistants pour quelques écorchures douloureuses mais plutôt courts pour ne pas s'en sentir gênée. Ses formes féminines sont harmonieuses et fournies mais les voiles portées font vœux de silence.
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Elle se tient droite. L'allure est assurée et soignée, le pas léger.
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Une âme qui se réveille, qui s'élève, s'achève dans des temps
reculés, oubliés de tous..
Un temps de colère et d'éveil, où les pensées se battent,
où les armes toussent..
Dans la pénombre je vis, aux premières notes de minuit ils
meurent..
Je n'ai plus de famille, je ne t'aime plus, je n'ai plus de
cœur..
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Un regard indifférent ou parfois pétillant, elle empeste la chair brûlée. Pour cause, une cigarette aux odeurs fortes reste souvent accrochée au bout de ses carmines pâles.
Des ongles pointus peints de noir ou de rouge vif, ceux-ci sont entretenus visiblement avec soin. Assez pointus et résistants pour quelques écorchures douloureuses mais plutôt courts pour ne pas s'en sentir gênée. Ses formes féminines sont harmonieuses et fournies mais les voiles portées font vœux de silence.
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Elle se tient droite. L'allure est assurée et soignée, le pas léger.
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Nonchalance, péchés en abondance là où l'équilibre se perd
dans la balance.
Une vautour, une relique gelée, où l'âme et le cœur
rentrent en transe.
Ni trop grande, ni trop petite. Les héros n'existent pas,
ils dégringolent.
Les portes ouvertes, battantes, à ces démons. À ces
succubes frivoles.
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