EDC de Andie

Tissu fin, léger sur le corps étendu d'une jeune femme épousant ses courbes.
Un rêve ou une réalité elle ne savait pas mais cette ombre était là.
Elle voyait sa silhouette mais distinguait pas le visage.
Il se tenait à côté d'elle scrutant son corps sous ce drap qui se faisait de trop pour lui.
Ouverture du drap blanc il se glissa au dessus d'elle.
Émeraudes en éveil, caresses sensuelles tout pour faire rêver...

Cet ombre offrait tout ça, du bout des doigts effleurant son dos, à ce regard gourmand sur les orbes charnues et tatouées embrassées dessous de la plus douce des manière.
Cet acte était purement égoïste.
Femme, juste femme quand les larges paumes se posent à sa taille, chaleur d'une peau contre une autre, quand le ballet des serpentines s'intensifie, qu'un ceinturon s'efface, tissu léger glissant sur sa peau, fine caresse, tombant au sol dans un gonflant s'échouant quand....

Nue comme un ver, ou presque, lui s'offrant le luxe d'une paire de boxer légèrement gonflé par ce membre qui démontrait l'attirance du moment présent. Andie devient petite poupée de chair sous les mains de cet homme, corps souple et fuselé, s'imprimant à l'envergure plus massive de ce corps qui la fait tant vibrer.
Rondeur d'une jambe et finesse de ses hanches soutenues des pognes, les tendres prises, imprimèrent les empreintes à sa peau, marquage digital maintenant le buste légèrement incliné, dont le derme se vit hérissé de la chatouilleuse balade de son souffle chaud sur son ventre, de la fraicheur des perles d'argent sur sa peau brulante.

-Tu es à moi!

Saccade d'une respiration, la jambe surélevée se fit lierre, s'enroulant à son rêve, amarre d'une silhouette féminine inclinée vers l'arrière, alors qu'un tatouage sous poitrine ronde de féminité se voyait dessiné de lippes gourmandes, égoïstes, l'étrange artiste œuvrant d'un art singulier pour honorer la féminité dans la moelleuse rondeur explorée.
Chair de poule instantanée et monts impétueux, dont les pics affolés, trahissaient le ressenti actuel, la petite brune vint à se redresser pour jouer de ses doigts dans les cheveux, le voir, percevoir, encore.

Pas de mots, juste l'ombre et la lumière se rencontrant dans un regard, senestre partant à son tour dessiner le galbe d'un torse du bout des doigts et d'y laisser une trainée noire du bout d'index taché de fusain, traçant une ligne à suivre ? de baisers ? du regard ? de la langue ? Mystère.
Un cou, voilà ce que la bestiole vint chercher sous son menton, de la chaleur de ses lippes dans une douceur suave inaliénable, diffusant l'onde sensuelle, caressante et léchée, d'une bouche femme, gorge à sa merci, dévorée sans concession.

L'homme aurait pu laisser présager de rudesse, et pourtant... ne jamais se fier aux apparences, tout doux ou d'une petite brune finalement piquante, à suivre l'inconnu, pour le mener à la découverte des monts, plaines et vallons.
Sa tête veut quitter son corps son coeur veut s'extirper de sa poitrine elle le veut, cesser ce supplice sentir que son corps l'abandonne pour faire qu'un avec l'ombre.-Maintenant!

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... à suivre?