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EDC de 68004

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L'identifiant APM #68004 répond à un individu masculin de génotype humain encore activé et enregistré au troisième centre de clonage. Cette individualité est reconnu selon la dénomination officielle de : Pavel Ettore Robèspièr.
Correspondant aux traits sociaux propres à son espèce, physiquement âgé de 27 années, l'être eut une allure non-disparate de ses congénères humanoïdes, pourtant sa psychologie quitta les rails après une fortuite découverte à l'acide morphinique y explorant sa panacée. Conséquences d'une telle arrivée : des prémices citadines alléguant routine et syndic de l'oisiveté, puis aisément advenues fossoyeuses de son entité. La banale singularité d'un jeunot précipité du haut de la fosse dreadcastienne sombrant en ses innombrables vices.
Émancipé au sein du secteur Orion en date du 7/283.1, le clone aux iris émeraudes s'éveilla frugalement avant de promptes offensives de l'Empire comptant parmi-elles une terrible nuit d'infamie. Celles-ci toutefois forgèrent la doctrine idéologique de l'humain : sa seconde naissance. Il y survécut, liant la ruse à la couardise. Prêtant dès lors allégeance à une Rébellion désabusée à laquelle il voua une éternité pour la survie de ses préceptes. Au-delà de quoi, il entreprit de mener une existence passionnée : volontaire sur les lignes de défenses, médecin accomplit, ingénieur initié, plongeur aspirant, papelard en herbe aiguisant ses dévotions à l'ouvrage politique, aux sciences généralistes et aux arts.
Les épaules larges préfigurent un être bien bâti. Les cuisses puissantes supportent un torse athlétique au-dessus du quel surplombe une mâchoire prononcée. Juché à près d'un bon mètre 85, une tignasse en bataille éconduite en retrait tire commodément sur la longueur. Une démarche quelque peu arquée et maladroite. Une voix rauque mouvant au grès de ses interlocuteurs, tantôt encline à un langage châtié, puis ne répondant plus aux logiques de la langue commune. Revêtu de fringues amples aux coloris sombres, dont son manteau allègrement recouvert d'une poussière farine fluorescente lorsque conquit par une fine pellicule d'humidité acide, dernier tribut d'une pluie dreadcastienne incessante.
Les pans de son trench s'achèvent sur des bottes lourdes et noires en vrai cuir d'écureuil, tandis que ces vêtements dessinent la silhouette masculine, énième témoignage d'une morphologie noueuse. L'homme arbore une barbe fournie, naissante, parfois rasée de près. Vertueux gourmand, l'un de ses principaux défauts, brûlant parfois les étapes pour atteindre ses ambitions. Individualiste libertaire sujet à la dépendance. Alcoolique notoire, drogué à diverses substances illicites. L'absence d'artifices mécaniques contraste avec la nébuleuse de tatouages perceptibles, à l'exception d'implants cérébraux. Éternellement poursuivit par un panache de fumée, libéré du sommet rougeoyant d'une cigarette nomade. Il apprécie en outre la bonne compagnie d'un verre de Skiwi, une boisson devenue son dada et qu'il sera déguster sur toute chose jusqu'à en atteindre l'ivresse. Parfois absent ou lunatique, à mettre sur le compte de remontées d'acides d'une coke peu chère qui lui marqua le corps et la conscience. Une éternité débridée en proie ouverte aux lubies du plein délirium où la condition humaine retrouve le bestiaire : encline à la violence exacerbée, à la colère et la luxure.
Qu'en reste-t-il lorsqu'il présente un état sobre ? Un homme aux composantes perplexes. Altruiste et réservé, au cercle social réduit pour ainsi dire quasi-inexistant. Il n'en reste pas moins quelqu'un de curieux, avide de connaissances. Un être irréligieux dont vous constaterez pourtant l'inépuisable foi en la Rébellion. Ses loisirs se délimitent aisément : déambuler dans la Serre Orion, cultiver son esprit au sein de l'enceinte universitaire ou encore de celle de la bibliothèque rebelle. Il entretient le physique musculeux d'un clone rompu aux combats mais aiguise prioritairement ses passions avant d'affuter sa morphologie. Vous noterez enfin son goût pour les lettres et les sciences ainsi que sa propension à conserver un sens aigu de la morale dont découle néanmoins de multiples défauts.
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