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Cacher

La morsure humide d'un baiser sobre.

Nous sommes le jour un de l'année 238, première heptade.
J'ai été mortellement déstabilisé, j'ai cédé au caprice de mes lèvres si sèches.
J'ai trompé ce que j'aimais le plus, ce dont en quoi je vouais mon attirance et ma philosophie de vie. Chaque heures passées sans vous goutter, sentir la paroi qui nous sépare entre vous et moi, c'est un dessèchement qui n'agit pas en moi. C'est un état d'esprit trompé par un nouveau sens, par une nouvelle expérience. J'ai failli, je n'ai plus d'honneur à vous goutter, je n'ose plus vous regarder, vous qui m'offrez l'état d'ivresse le plus stable qu'un mort'gan.
J'ai goutté les lèvres d'une autre personne.
Je suis répugné de penser, de me souvenir de la sensation, j'ai des frissons quant à ses mains qui parcouraient ma nuque, traçant notre futur ligne route.
Comme si tout semblait programmé, il suffisait de brancher nos lèvres et laisser notre esprit titiller avec l'autre.
Mais, ce n'était pas par passion, mais par un manque.
J'ai perdu, c'est un échec flagrant, j'ai perdu ma force d'état d'âme.
Je vaux mieux que ça n'est-ce pas?
Jouer l'alcoolique dépressif ne sert à rien, jouer l'être heureux vivant de rien, je ne sais pas faire.
La trahison est une plaie, le pardon est un fléau.
Je me remet en cause, si je n'ai pas pu me tenir derrière cette tentation de gouter à la gente, c'est que le skiwi ne me procure plus le désir que je voulais. Je ne peux pas être condamné à dépendre de la pensée d'autrui cela est guère scrupuleux.
Je prônais il y a deux jours l'art de siroter pleinement d'un skiwi sans en abuser et subir de conséquence.
Aujourd'hui je me demande si oublier par l'alcool est un gain honorifique, où mieux vaut tout garder en mémoire quand l'instant tempus ressurgira devant moi.
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Héréditaire, où simple inconnu, il faut savoir que dans la vie il y a des tas de façons de réussir et il y a aussi des tonnes de manière d'échouer, mais comme votre vie m'importe pas, je vous laisse vous débrouiller pour faire mieux que moi.
Je vais vous confier une de mes pensée qui me tracasse :
Alors que je m'avinais de mon marc, une humaine s'allongea sur le sofa visiblement amusée de me voir reclus en terme de communication. Selon elle je me serais trompé de secteur, que j'aurais du.. M'éveiller en Secteur 1, un secteur dont j'ignore la destination mais également le contenu idéologique. Ce serait parce que je vouvoie les inconnues s'adressant à moi que je devrais appartenir à une autre idéologie?
Ce sont des clichés et des jugements, certes libre à elle de me définir.
Suis-je un être défini ou indéfini?
Mais je tiens à le remercier, car après nos échanges assez étranges et peu logiques, je me suis donné comme objectif de m'y rendre..
Bien sûr, quand on ignore quelque chose il faut s'instruire non? Alors il faut que j'aille passer ma soirée à la bibliothèque et en apprendre un peu plus sur ce secteur et son idéologie, certains qualifierons ces livres de pamphlets.
A mon humble avis celui qui à dit ça, n'a jamais du toucher où boire le contenu d'un livre.
Il certainement possible que certains rebelles soient comme verres à lunettes, il faut cracher dessus pour les nettoyer.
Tiens, je viens de me rendre compte de quelque chose, en partant du principe que l'esprit est un corps étranger à notre corps et qui nous unis..

Je n'ai rien dis, oubliez.
Oubliez.. Oui faites donc, comme moi j'aimerais oublier que je suis l'ombre de moi même, que j'ai cédé et que je saigne.
L’échec est-il pardonnable?
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Les choses s'empirent en quelques cycles, j'ai peur de n'avoir plus raison à vivre, j'ai perdu ma résistance, mon armure à été percée par cette faiblesse émotive.
Je n'ai pas su me contrôler, où résister à cette douce offensive préméditée depuis que nos regards se sont croisés. Je suppose qu'on appelle ça la déception, je suis déçu de moi même.
Vous pouvez en rire à chaude larmes, j'ai ruiné en quoi je croyais, tout ça pour un simple contact de lèvres? Je suis très sérieux, mais le pire ce n'est pas cet état si pitoyable , je ne sais pas quoi faire. Je n'ai qu'une misérable vie, je ne me suis pas sauvegardé.
Dans la misère la plus totale, j'ai tout dépensé en skiwi histoire de me faire oublier à quel point cette ville est glauque et que les gens sont si obsolètes, qu'une personnalité peut se voir être déchue pour avoir un langage ambigu.
On me l'a fait remarquer, je n'appartiendrais jamais à cette belle classe de vie sentimentale, devrais-je essayer d'aller voir ailleurs, non j'ai de l'honneur la fuite n'est qu'un plombage en plus dans la plaie..

Informations sur l'article

Concept.
02 Décembre 2013
834√  6 1

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◊ Commentaires

  • Hazel (363☆) Le 03 Décembre 2013
    "Allons mon cher ami... Laissez vous aller dans les bras de cette corruptrice délicieuse... Cela ne pourrait que vous être bénéfique..."
    [HRP: J'apprécie ta manière d'écrire, vraiment]