EDC de 35279
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Cacher
Bang Bang
Chargé de Skiwi, c'est l'air vicelard qui file entre ses lèvres malsaines. Touché. Un coup porté, viole de l'enveloppe charnelle en manque de souffle qui trop apeurée pour respirer, boit cet oxygène alcoolisé. L'odeur familière tantôt envoûtante en est à présent repoussante. Les sens en alerte et l'adrénaline grisent son blanc, ivresse incontrôlable d'un corps qui crève de soif. Et pas que...
Chargé de balles, voici l'Eagle à l'oeil unique dont la bouche murmure une sentence irrévocable. Touché. L'échange de caresses amicales s'est achevé par un retournement incertain, visée claire suspendue aux deux lèvres dans un baiser passionnel qui se veut éternel. De l'avoir si souvent invité à elle pour qu'il ne s'égare de proie, à s'être placée nue en cible mouvante, lui refuser un baiser serait s’avouer salope. Si seulement...
Chargés d'amour, c'étaient eux, le tortionnaire et la putain, dont le corps à corps moite de sueur vire au poisseux de sang. Touché. Les trois mots de trop se bousculent, déchirent la chair féminine en éclatant tout sur leur passage, allant jusqu'à transpercer l'âme depuis peu retrouvée. L'intrusion momentanée et forcée est à présent marquage inamissible, imprimé rouge sur elle, ces petites phrases au bas du contrat que plus rien ne peut rompre.
Il y a cet hurlement de rage qui précède la déraison. La faille suffisante où elle se glisse quand une balle file vers elle. Préméditée, plus que la chute qui lui évite la douleur assassine d’un amour meurtri. Impossible dès lors que la colère ne se bride, le désir de vivre la fait rouler sur le sol pour éviter cette seconde balle dont l'impact fait se briser net le souvenir de leurs étreintes.
L'échappatoire est là, s'étire et s'affine. Si souvent parcourue dans ses bras, tant de fois traversée avec rage, hélée par cette voix qui s'élève dorénavant au travers d'une arme qui crie désespoir et solitude. Ricochant sur chaque mur, se noyant dans ses côtes, l’appel à la dernière chance se loge dans son cœur sans parvenir à le toucher.
le sang versé sépare tel un océan les remords et le pardon.
« L'amour, c'est de ne jamais avoir à dire pardon. »
de Geoff Nicholson
de Geoff Nicholson
Deux papiers dissimulés se croisent dans ses affaires.
Des silences entrecoupent les paroles qu'elle ne dit pas.
Les plaies béantes invitent à plonger dans l'inconscient de souvenirs balayés par le souffle brûlant de cet Eagle. Victime cadenassée, emprisonnée par les doigts agiles de la manipulation : c'était et fut toujours ainsi, prédit.
La plume apaise les douleurs de la Martyr, douce et amère relique, piqûre assommante qui se voue à faire oublier quand le rappel est donné. La mauve aux autres nombreuses couleurs éblouit la nuit sombre où, déchirée, perdue à travers rêves au cauchemars, la blessée marche en cherchant l'éclat farin dont elle s'est volontairement éloignée.
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Informations sur l'article
South's Soul
23 Avril 2013
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◊ Commentaires
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Manerina~6356 (1567☆) Le 23 Avril 2013
Tellement bien raconté... -
Grypium~23119 (247☆) Le 23 Avril 2013
Je passerai déposer mes salaires plus souvent. -
Loyla~38290 (32☆) Le 23 Avril 2013
Comme d'habitude...tu me dégoutes....je vais plus écrire à cause de toi
Je hais tes textes super bien écrit ^^
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Medea (153☆) Le 24 Avril 2013
Huhu, vous me foutez du bordel dans tout les sens.
Très beau texte, fichtrement bien travaillé, mes compliments. ^^ -
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Ladoria~7869 (221☆) Le 24 Avril 2013
A échappé à tout ce bordel, ahah! -
Hemilly~37023 (37☆) Le 24 Avril 2013
* pour moi aussi je vais devenir fan de ton écriture a force x)