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EDC de 35279

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Dernier souffle

Il y a des choses qui arrivent sans que personne ne les ait vues venir. Puis il y a ces choses que tout le monde avait devinées et qui finissent indéniablement par arriver.
La fin d’Emily Marie Tyr tenait de celles-ci.
*

Le temps passe vite. Ce salaud va même très vite. Plus de trente jours que l’ordinateur principal égrainait sur son moniteur le temps qui passe. Reliée par d’innombrables câbles à un caisson sombre, la machine effectuait nombre d’opérations, commandée uniquement par la voix monotone et lasse d’un I.A. vieille et grincheuse.

« Une année s’est écoulée. »

DREYER, hologramme rutilant, posa son regard sur le caisson de cryogénie dont les néons internes s’allumèrent en clignotant : à l’intérieur, les cheveux éparpillés autour d’un visage creux, Emily semblait dormir. Ses fines paupières donnaient l’impression de pouvoir s’ouvrir à n’importe quel moment, pour battre doucement et chasser les infimes cristaux qui pendaient au bout de ses cils noirs. Mais depuis tout ce temps, ils n’avaient pas bougé. Depuis un an, elle n’avait pas émis le moindre mouvement, et les données matricielles que renvoyait le caisson restaient inchangées.
État stationnaire. Reconnexion à l’ID 35279…En cours. Introuvable.

Sans désespérer, l’I.A. relança la procédure de recherche, sachant celle-ci vouée à l’échec. Mais c’était l’ordre, et il obéissait, aussi irraisonnée soit la requête de son programmeur. Cependant ce soir, à contrario de tous les autres soirs ou presque, il se devrait de lancer d’autres procédures et bien que cette idée ne l’enchantât guère, il se résolut à appliquer les consignes à la lettre.
Après tout, cela consistait à sa dernière tâche, et celle pour laquelle il avait été conçu il y a des années de cela.

« Ah ! Bah putain, trois heptades pour réparer cet ordinateur antique…»

Dans un minuscule laboratoire perdu au fin fond du Secteur Un, Emily était allongée dos sur le sol, les doigts flanqué dans la tour d’un vieil ordinateur. Ses yeux bleutés suivaient le faisceau de lumière que guidait son autre main, admirant le travail de titan qu’elle venait d'abattre. Il ne restait plus qu’à remettre la plaque qui protégeait tout le système de l’appareil, ce qu’elle fit avant de se relever, abandonnant sur un sol poussiéreux une multitude d’outils crasseux.
Sur tout un pan du mur, des écrans holographiques, des plans de conception et divers câblages se regroupaient pour former une machine de taille colossale, telle qu’elle n’en avait encore jamais vue en dehors de ses rêves. Son attention se portait pourtant davantage sur le caisson posé non loin qu’elle avait découvert en même temps que ces lieux.

Un craquage de digicode qu’elle pensait de prime abord bien anodin. Un soir en rentrant chez elle - ou en essayant du moins, l’alcool et la drogue ayant fait des ravages sur son sens de l’orientation - Emy s’était abritée des pluies acides en franchissant une quelconque entrée, peut-être moins au hasard qu’elle ne le pensait. Si la lourde porte en métal l’avait d’abord intriguée, ce sont les panneaux « Accès interdit » qui la poussèrent à relier son vieux Deck Retro au digicode.
Si le système de sécurité n’avait pas résisté bien longtemps à sa curiosité, il n’en fut pas de même pour l’appareillage hors d’état qui constituait l’unique ameublement de ce qu’elle appellerait à présent « Son grand secret ». Car si tout cela avait été si bien caché - ou presque - c’est sans doute parce qu’il devait abriter d’innombrables secrets, du moins l’espérait-elle.
Quand elle fit glisser l’énorme bâche poussiéreuse et grisâtre de ce qu’elle abritait, Emy sut qu’elle ne devait pas être si loin de la vérité, tout compte faits.

Sous ses yeux d’ivrogne chancelait un caisson de cryogénie en parfait état.


Son chef d’œuvre achevé, fière et ayant enfin terminé sa contemplation, Emy fit un pas en avant, ses bottes Impériales soulevant un nouveau nuage de poussière en rencontrant le manche d'un tournevis cruciforme. La semelle ripa, Emy glissa et emportée dans son mouvement, la demoiselle se heurta violemment le crâne contre le bureau, ses mains s’accrochant au hasard pour que la chute soit moins douloureuse. En faisant cela, son index enfonça le bouton de démarrage de l’ordinateur antique dont les ventilateurs se mirent à grincer.

Le processeur ronronna, émettant d’abord quelques BIP singuliers mais sans dangers. Puis seulement, les moniteurs se mirent en marche, éclairant brutalement de bleu toute la pièce, vrillant les pupilles de la Brune qui se frottait le front douloureux et qui fut contrainte de s’arrêter pour admirer l’être qui prenait place face à elle.

« Bon sang d’bonsoir d’crévendieu ! »

La musique surgit des baffles à un volume assourdissant avant de se réguler automatiquement. Confortablement installé dans les trois moniteurs holographiques, un vieil homme barbu fixait Emily, comme s’il était capable de la voir.

« Qu’est-ce que c’est que ce…
  • Dis donc la moche, si t’es pas jolie soit au moins…
  • Polie, ça va, j’la connais. T’es qui. T’es quoi ? »


L’I.A. bougonnât quelques insultes à l’intention de l’humaine, puis finit par décliner son identité.

« I.A. DREYER, au service de l’ID…Oh le con ! Il s’est cryogénisé au CdC ! Quel crétin. Ca valait le coup de déplacer un caisson de Cryogénie et de me concevoir, si c’est pour ensuite aller se jeter dans leur frigo gigantesque et…
  • Oh, minute l'écureuil ! Qu’est-ce que… »


La rencontre entre l’humaine et l’I.A. dura longtemps. Pendant toute une soirée, il lui expliqua qu’il avait été conçu par un ingénieur et technicien du Centre de Cryogénie. Que son utilité était de lancer, programmer, déprogrammer et d’autres trucs, concernant la Cryogénisation de son concepteur. Elle dut décliner son identité, et se tint au basique ID35279, que l’I.A. retint aussitôt.

Mais ils ne passèrent pas qu’une soirée à discuter. L’I.A. était capable de réflexions telles qu’Emy en oubliait souvent qu’il ne s’agissait là que d’un programme auquel elle s’adressait. Pendant plusieurs heptades, l’un et l’autre apprirent ce qu’ils pouvaient apprendre de l’autre. L’I.A. se fit mémoire virtuelle de l’humaine, et l’humaine tenta de percer les secrets que DREYER n’avait nullement le droit de répéter. Au final, tout ce qu’elle avait appris de lui avait malgré tout suffit à la conduire où elle se trouvait à présent…

« Dis donc, ID35279, t’aurais pas pris du poids ? Trop de couquiz ? » fit-il un jour en ricanant. Puis il s’offusqua et se désactiva lorsque ses capteurs analysèrent le doigt d’honneur que la Brunette lui fit avant de claquer la porte.


« DREYER ? »

Les écrans s’allumèrent. Les mains croisées dans le dos, le vieil homme en chiffres binaires affichait un léger sourire crispé. Debout dans l’entrée, à peine éclairée par un rayon de lumière venant de l’extérieur, une Emy plus fine et maladivement pâle que jamais écrasait un paquet de cigarettes vide.

« Je crois qu’il est temps de lancer la phase…»

Mais sa phrase fut coupée par une longue toux grasse qui l’obligea à écarter de ses lèvres la cigarette, pour reprendre une bouffée d’oxygène dans son respirateur.

« La phase Dernier Souffle. »

Le silence se fit dans la pièce, entrecoupé de longues inspirations. Puis seulement, les semelles des bottes usées de la Sudiste s’approchèrent des hologrammes, et l’humaine ainsi que l’I.A. se regardèrent pendant un moment qui sembla durer plusieurs minutes.
Le crépitement des néons qui s’allument dans le caisson, puis le souffle du caisson qui se dépressurise brisèrent leur échange. Les pistons firent s’ouvrir lentement la cuve d’un blanc nacré qui était posée à l’oblique sur une sorte de stèle, prête à accueillir sa future occupante.

« Tout est prêt, ID 35279. »

Et bien qu’il s’agissait là d’une affirmation, il semblait à Emily que DREYER lui posait une question. Pour toute réponse, elle fit glisser de ses épaules la veste en cuir noir, et de ses cheveux la capuche d’invisibilité qui l’avait accompagnée partout et toujours, depuis si longtemps.

« J’me souviens, DREYER. J’avais tout oublié, et j’me souviens. »

Un nouveau silence s’installa dans la pièce, avant qu’Emily ne reprenne son effeuillement consciencieux. D'un geste lent mais assuré, elle souleva l'appareil qui lui avait procuré sa dernière inspiration et le cordon releva ses longs cheveux bruns qui retombèrent lentement en cascade dans son dos.

« Comment t'appelles-tu, ID35279 ? »

Ce soir-là, elle était entrée dans « Le grand Secret » avec le but de ne plus en sortir. Tant de fois elle était venue ici ; pour apprivoiser l’I.A récalcitrante ; s’injecter dans le sang quelques doses de la drogue qui colorait de bleu ses iris et qui lui permettait de se sentir encore un peu en vie...Contrairement à toutes ces fois-là, elle daignerait répondre à cette question.

« Lequel de mes noms veux-tu savoir ? »

Si le caisson était à présent illuminé de blanc et s'il refroidissait tant la pièce, c'est parce qu'elle avait senti la dernière flamme s'éteindre. Dix ans qu'elle la préservait, la ravivait à coup de Skiwi et de corps faisant brûler le sien. Dix ans que des coups de feu laissaient supposer qu'elle ne s'éteindrait jamais pour de bon. Pourtant depuis qu'elle avait été brasier, depuis lors, l'incendie s'était tu, laissant place à un crépitement inoffensif.
Enfin nue face à son destin comme cela lui était arrivé des années auparavant, elle ferma simplement les yeux et esquissa un fin sourire.
Petite poupée, ou Miss Brutasse.
Emy ou Emily.
Marie, des fois Martyr.
Sept ou huit ?
Lequel de ces noms est le mien ?
Fleur de soleil, Excuse Bidon.
La teigne ou la salope, c'était selon.
Ou c'était peut-être Em's, sans doute n'Emy.
Sev' ou Frangine.
Mystère.


Ce n'est pas mon nom qui est important.
C'est celui qu'ils me donnaient.


« Je m'appelle Emy...Emily Marie Tyr. »

Ses doigts effleurèrent la portière du caisson, délaissant enfin les affaires qu’elle avait laissées ça et là, trainantes dans la pièce. Sa poitrine se figea, le froid engourdissant déjà ses bronches fragilisées par la maladie. Son pouls s'agita lorsque l'I.A. disparut pour ne plus afficher qu'un résumé en nombres des sensations qui la parcouraient. Dans un dernier frisson, elle alla prendre place sur le siège incliné du caisson. Les yeux toujours clos.

« Dans ce cas, à bientôt, Emily. »

Les pistons relâchèrent de l’air et le caisson se referma presque brutalement. Au moment où les aiguilles vinrent perforer la peau de la jeune femme, toutes les lumières s’éteignirent enfin…


Pendant cette année écoulée, DREYER n’avait pas chômé. Entrer en contact avec différentes connaissances d’Emily avait été long et fastidieux. Leur soumettre diverses informations, répondre à leurs questions, tout cela n’avait été que du menu fretin. Et bien qu’il eut toujours détesté faire ce pourquoi d’autre I.A. bien moins performantes que lui avaient été programmées, il s’était enquit de sa tâche, sans oublier sa mission principale.

A côté de tout cela, une fois par jour, il réactivait à heure fixe les lumières du Grand Secret, entrant matriciellement en contact avec l’occupante du caisson de Cryogénie. Chaque jour pourtant, il devait aller plus loin pour la rejoindre, et franchir plus de protections. Elle se protégeait de lui.
Emily disparaissait peu à peu. Puis elle disparut pour de bon. C’était là le dernier signal qu’il devait recevoir de sa part, littéralement.

Alors ce matin, il a fait ce qu’il devait faire. Dans le caisson de Cryogénie, l’ablation de la PUCE APM fut réalisée par un bras mécanique. Puis seulement, elle fut placée dans une minuscule boîte qui semblait faite de verre, mais il n’en était rien. Toujours guidée par le bras, la boîte fut extraite du caisson par une infime trappe qui se referma en coulissant, le tout sous le regard et le commandement d’une I.A. consciencieuse et ordonnée. Les étapes se déroulèrent dans l’ordre et sans encombre, jusqu’à la disparition de la PUCE APM et de son conteneur.
Dans le caisson, Emily dormait toujours paisiblement, sa conscience déjà bien loin maintenant.

« Cela fait douze ans aujoud’hui, p’tite. Douze ans à peine qu’t’es sur s’fichu monde, et voilà que s’t’à moi de faire ça. Crévindieu, j’aurai préféré qu’tu n’me réactives jamais. »

L’I.A. poussa un soupir profond. Presque humain. Puis, alors que la mélodie qu’il lançait à chacune de ses apparitions touchait à sa fin, ses hologrammes se brouillèrent avant de se désactiver pour de bon. Seul un compteur rouge s’afficha, illuminant de la même couleur l’entièreté de la pièce.
30 secondes avant destruction totale.

Le temps passe vite. Ce salaud va même très vite.

Balayé par le souffle de l’explosion, le paquet de Bloody Crystal qu’Emily avait abandonné à son entrée s’écrasa contre la porte en métal, avant de lui-même s’envoler en fumée telles les cigarettes qu’il avait autrefois contenu.


Tout le monde s'était attendu à ce qu'elle finisse enfin, lâchement, par abandonner. Ce qu'ils n'avaient sans doute pas prévu, c'est qu'elle serait toujours un peu là, enfuie loin de tout ce bruit, à courir après les fantômes qui n'ont eu de cesse de la hanter.

Zhora. Ion.
Attendez-moi.
J'arrive.

Informations sur l'article

Souffle
06 Décembre 2013
1536√  18 28

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◊ Commentaires

  • Cixi~44765 (39☆) Le 06 Décembre 2013
    ... que j'ai retenu jusqu'à la fin
  • Eaven (1234☆) Le 06 Décembre 2013
    J'aurais pas été contre 10-20 pages, je dois dire.
    Les larmes aux yeux, encore un article qui nous prend là.

    Tu vas manquer, Lady Emy. Très sincèrement. Merci pour absolument tout.
    Et surtout, éclate-toi dans l'IRL, parait que c'est pas trop mal parfois !
  • Chloe~36681 (22☆) Le 06 Décembre 2013
    Je plussoie Eaven, sans avoir jamais ou quasiment jamais croisée en jeu Emy, mais je retiendrais surtout les fous rires que tu m'as fait prendre sur AdF un nombre de fois incalculable.

    Et putain, mais ouais: "Les larmes aux yeux". Parce que ça râle sur la communauté ytouytou, mais merde on l'aime bien au fond.

    J'dois m'elfiser à force de jouer Chloé, j'vais devenir sensible, mais ton texte est magnifique, réellement.

    Bon retour IRL, bonne vie. Et profite au moins un peu de tous ces p'tits trucs qui te feront te rappeler qu'on est là. Et que même si c'est que derrière des ordis (et pas que) y en a qui apprécient cet humour (de merde), 'fin TON humour quoi.

    Amuse toi bien dans le "réel" de l'IRL.

    Tu nous manquera, si si vraiment.
  • Grypium~23119 (247☆) Le 06 Décembre 2013
    Vale p'tite Miss brutasse. Vous serez à jamais dans mes regrets.
  • Uma~31273 (93☆) Le 06 Décembre 2013
    Emy..Emy..Emy..
    Une jeune femme se noyant dans un verre d'eau , réservée , peu bavarde , un peu froide on pouvait dire , même .
    Puis un soir , découverte ! En fait...elle savait sourire !
    De cet état larvaire Chuitrodark , on l'a vu s'encanailler , s'affirmer , vivre. Et faire vivre , surtout.
    Et mi. Une moitié , sans sa moitié.
    J'ai apprécié les quelques "petits" rp qu'on a eu.
    Tout comme , même si ça ne se voyait pas , ma Verte appréciait Sept.
    Une sacrée p'tit bout c'te miss quand même .
    Bonne continuation à toi , et un grand merci .
    *
  • Gecko~2722 (489☆) Le 06 Décembre 2013
    Merci et .. merde!
  • Amar (211☆) Le 06 Décembre 2013
    C'était écrit depuis le début. On se bat toujours contre ses moulins à vent. Et tu as sûrement été l' un des plus important.

    Merci pour tout. Et au plaisir la petite poupée. Ton créateur t'a finalement détruit. Mais tu t'es trompé sur un point.... Toi aussi tu en aura détruit.
  • Rei (400☆) Le 06 Décembre 2013
    Merci pour tout ... Tu fais partie de l'une des meilleures joueuses de ce jeu.

    Merci pour nos RPs, merci d'être ce que tu es. Bonne vie. Je t'aime fort louloute. ♥
  • Vanity (101☆) Le 06 Décembre 2013
    Je crois que je suis un peu triste.
    Mais je te souhaite une bonne continuation malgré tout.
  • Yonbaïke~41026 (423☆) Le 06 Décembre 2013
    Les patates se lamentent, laissant s'écouler des larmes amidonnée. Pauvre fritte en fuite, a jamais regrettée comme une bière déjà terminée, un cookie trop carbonisé. C'est un deuil, c'est une pique, c'est un cap pour toi je présume, et même si cela m'attriste je te souhaite bonne suite.
  • Kinchaka~27073 (1111☆) Le 06 Décembre 2013
    Yonbaikie...c'te patatoète.

    Déjà dit pas mal de fois ce que je pensais de toi, de ton perso, de ton jeu et inversement donc qu'ajouter de plus à part un peu de tristesse inévitable de te voir partir d'ici.
    DC perd ses âmes les plus chaleureuses et les plus attirantes, je te souhaite une douce décente aux abimes que réserve l'IRL, envoie des rapports de débug de temps en temps quand même !

    Bref Emy un personnage attachant, une personnalité que j'oublierais pas de si tôt..puis merde je te kiffais sur le flood.
    Même si Charly c'était une putain d'elfe par contre !
  • Kinchaka~27073 (1111☆) Le 06 Décembre 2013
    Et je note qu'Amar traite Emy de moulin à vent..poétique ça aussi smiley
  • EveR~4918 (1732☆) Le 06 Décembre 2013
    Les ailes du papillon se déplient avec la force et la fragilité d’un pétale de coquelicot…
    Je te souhaite la plus belle des envolée et garde trace de tes mots, infiniment.
  • Manerina~6356 (1567☆) Le 07 Décembre 2013
    Mané a demandé, Mané a eu... C'est bien la première fois que je suis déçue d'avoir ce que je voulais. Déçue, triste, en colère... Mais en même temps comment ne pas souhaiter que du bon à quelqu'un qui comprend que la vie se passe ailleurs qu'ici?

    Ca a été un plaisir de te lire, je te l'ai déjà dit je sais, une frustration de ne pas avoir pu RP avec toi, tellement peu que ça ne compte pas, et vraiment fun de t'avoir sur ADF - car oui, même si je ne poste pas toujours, je lis souvent! ^^

    Bref... Merci.

    (De ne pas delete, pour les étoiles j'entends smiley)
  • Kmaschta (236☆) Le 07 Décembre 2013
    Oh putain ! Saleté ..
  • Kmaschta (236☆) Le 07 Décembre 2013
    Après ma réaction, je me dis que je ne peux que te féliciter d'avoir réussi ce que je n'ai jamais pu : me détacher. Chapeau.
    J'attendais (im)patiemment la sortie de cryo du répondeur pour pouvoir l'engueuler, et continuer les magouilles investigatrices qu'on avait commencé, ça aurait pu être drôle. J'ai même pas capté au "tu ne crois pas si bien dire" ... Si j'avais su qu'elle avait décongelée, Kma' l'aurait emmerdé jusqu'à la fin !
    Je regrette que nos persos ne se soient rencontrés que si tard.

    Tant pis. J'ai apprécié de te lire, aussi !
    Voila. Crève ... Et puis bon retour IRL.
  • Ladoria~7869 (221☆) Le 10 Décembre 2013
    Dépose une pix' dans une petite boîte rouge, scellée à la cire rouge, marquée 'Caution'.

    Les Mulieres, ça a tendance à déconner sévèrement, quand même. Parfois ça prend même de la Despé', mais là ça fait fort.

    Estampille cette page du sigle 'KDNA', pour 'Kobolds Does Not Approve' et pi' s'en va après avoir tenté de chiper ces étoiles honteuses pour l'article d'un départ.
  • Law (103☆) Le 22 Mai 2014
    Un petit saut de cinq mois après le dernier commentaire.
    Circonstances : un soir, à l'internat, un jeune joueur dreadcastien attend un message HRP qui pourrait ou non lui assurer un RP très important pour lui. Il le reçoit, c'est un non avec une excuse mais une idée d'alternative et un e phrase : "Ça me faisait penser à ça." Le lien de l'article.
    Je tiens à dire que je suis très jaloux de ton écriture, que je t'en veux pour l'émotion, et que je me maudis pour ne jamais avoir pu RP avec toi. Rien que pour ça je maudis ce truc buggé qu'Overflow a codé pour nous punir (l'IRL) et qui m'a empêché d'en avoir l'occasion.
    Je mens, bien sûr. Mais vraiment, ça m'intrigue.
    Note : bien sûr, aujourd'hui, lire "Je ne reviendrai pas, c'est fini", actuellement ça fait rigouler. Je pense que ça fait plus plaisir qu'autre chose de voir que DC garde l'une de ses meilleures RPiste.
    Merci à toi, vraiment.