EDC de Swen

♫Haut-bas haut-bas
Voici les cycles de la vie
Immortel ici bas
Nous sommes pourtant en sursis .
L'immortalité est-elle une illusion ?
Malgré notre condition certains décident de partir, laissant ainsi leurs proches seuls avec leur tristesse.
Lassé par la vie ou écœuré par elle, les raisons sont légion.
C'est parfois sur un coup de tête, parfois de manière prémédité mais leurs pensées nous sont inaccessibles, on ne peut que supposer.
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.La valse des émotions. Au début on ne réalise pas, on pense que c'est un mauvais rêve mais le jour se lève encore et encore et le constat est toujours là.
La colère apparait, contre soi, contre l'être perdu aussi parfois.
Viennent alors les regrets, "qu'aurais je pu faire autrement" mais ces questions ne mènent qu'a un cercle vicieux, il faut tout faire pour s'en soustraire.
Ne reste alors que la tristesse, sentiment qui peut mener à la léthargie ou au contraire à un excès d'énergie, effet en dent de scie.
Enfin l'on peut accepter la disparition de l'être aimé, le pardonner, se pardonner et avancer.
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Tout ceci prend du temps, variable d'un être à l'autre, chacun doit pouvoir faire son deuil comme il l'entend.
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Même si le manque reste et restera pour toujours n'est-il pas possible de puiser dans cette peine pour progresser ? Commencer par évaluer la situation actuelle pour rebondir et recommencer à créer.
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J'ai tendance à croire qu'il faut souffrir pour apprécier réellement les choses.
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Car lorsque tout n'est que "joie" notre courbe de bonheur est légèrement décroissante jusqu'à se stabiliser, on s'habitue à celui ci, il devient routine.
Hors lorsque notre courbe de bonheur fluctue, monte et descend, on ressent des pics de joie plus intenses, sorte de compensations à nos peines, effet contraste.
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Quelle serait la conclusion à tout ça ?
Cours, tombe, relève toi.
Fais des erreurs, prends des coups, endurcis toi.
Cherche encore et toujours, assagis toi.
Relève toi, endurcis toi, assagis toi jusqu'à ton trépas.