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Pɑtriɑrche des Oubliés ⸸


𝕻𝖆𝖙𝖗𝖎𝖆𝖗𝖈𝖍𝖊 𝖉𝖊𝖘 𝖔𝖚𝖇𝖑𝖎𝖊́𝖘
𝕷’écho de tes pas résonne à travers l’immense salle.
Au bout du chemin, Son buste te fixe.
Aucune âme ne prie, cette nuit. Il n’y a que celles qui t’accompagnent.
Elles se sont faufilées avec toi dans Sa demeure...
Elles te suivent depuis que tu as quitté ton sarcophage de glace.
Elles sont sorties de leur pièce respective : 
Pièce aux mille cris. 
Pièce aux aiguilles. 
Pièce aux incendies.

Tu les entends frôler le sol immaculé... juste derrière toi.
Mais tu ne te retournes pas, de peur de les effrayer.
𝕻𝖆𝖙𝖗𝖎𝖆𝖗𝖈𝖍𝖊 𝖉𝖊𝖘 𝖔𝖚𝖇𝖑𝖎𝖊́𝖘
𝕮’est face à Lui que tu t’agenouilles.
Tes regrets ont été offerts en sacrifice,
et ta tristesse s’est muée à tes yeux — tu l’as remarquée.
Elle est là, juste derrière l’éclat d’améthyste...
Alors tu as tenté de l’arracher.
Tu ne croises pas Son regard.
Tu défies celui que te renvoie le carrelage d’obsidienne miroitant.
Et tu ressens ceux des ombres qui prennent place
dans les innombrables rangées : 
Ombre endormie. 
Ombre disparue. 
Ombre suicidée.
𝕻𝖆𝖙𝖗𝖎𝖆𝖗𝖈𝖍𝖊 𝖉𝖊𝖘 𝖔𝖚𝖇𝖑𝖎𝖊́𝖘
𝕮’est pour eux que tu as traversé cette cathédrale, cette nuit.
𝕸𝖔𝖓𝖗𝖔𝖊 — nom maudit.
La pourriture a rongé les racines de ton arbre généalogique,
jusqu’à atteindre leur portrait.
Ils ont disparu sous la morsure sombre de la putréfaction.
Le manoir où résonnaient rires et pleurs
n’est plus qu’un tombeau de silence.
Et tu as choisi de le laisser figé dans le temps.
𝕸ais leurs ombres, elles, ne t’ont jamais quitté.
Elles te frôlent quand tu marches, se glissent dans tes silences,
s’assoupissent dans les plis de ton manteau noir.
𝕷’une d’elles t’attend encore, au-delà des murs, dans un secteur éteint,
là où ton cœur fut enterré vivant.
Tu as cessé d’attendre son retour,
mais tu n'as jamais fermé la porte.
𝖀ne autre gît sous verre, figée dans le froid d’une science impuissante.
Son visage est ton reflet brisé, endormi sous des lueurs d’acier.
Il ne répond plus, mais tu lui parles encore, parfois.
Quand les murs saignent, tu crois encore l’entendre te murmurer.
𝕻lus loin, une mèche noire pend d’un plafond oublié.
Elle s’est envolée trop tôt, mais son absence est une corde
que tu portes toujours autour du cou.
Tu as brûlé son nom de peur qu’il te détruise.
𝕰t puis, il y a la dernière flamme, encore vacillante,
un éclair dans la nuit que tu refuses d’éteindre.
Il est venu vers toi, bras tendus vers l’enfer,
et tu l’as accueillie dans ton ombre.
Lui, l’incendiaire, aux yeux déjà trop vieux pour son âge.
Sa présence est un cri que tu caches sous la pierre de ton autorité.
𝕭ientôt, une nouvelle silhouette franchira le seuil.
Elle est encore floue, plumée, spectrale.
Son pas ne touche pas le sol, mais tu l’as déjà perçue,
blottie entre deux colonnes.
Elle sera la dernière à entrer, et peut-être la dernière à rester.
𝕿u n’as pas oublié.
Tu refuses simplement de te souvenir trop fort.
Car même les plus fidèles des ombres peuvent t’affaiblir.
Et dans ton cœur vide, il n’y a plus de place
que pour une seule loyauté : 𝖈𝖊𝖑𝖑𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖓𝖊 𝖒𝖊𝖚𝖗𝖙 𝖕𝖆𝖘.
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𝐴𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒 𝐻𝑅𝑃
𝐴𝑚𝑏𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 : 𝑻𝒉𝒆 𝑨𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒐𝒇 𝑴𝒆𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒐𝒍𝒚
𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒. 𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑'𝑜𝑒𝑖𝑙 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒́𝑒 𝑐𝘩𝑒𝑧 𝑆𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑗𝑎𝘩.
𝐴 𝑣𝑜𝑢𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́𝑠, 𝑚𝑒𝑟𝑐𝑖.

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