EDC de Sen~66960

Quoi de plus convivial que de retrouver des amis chez soi et de 

 déguster une bonne viande bien fraîche avec eux ? 

C'est un véritable instant de partage entre des êtres qui s'estiment, 

qui s'apprécient, qui ont confiance les uns envers les autres. 

Qui ne ressort pas de ces soirées avec des souvenirs qui l'occuperont 

jusqu'à la fin de son existence ?

C'était le cas le 7/286.1. Cette date restera à jamais ciselé dans notre mémoire à tous.
Que de rires, de blagues, de cris hilarants.
C'était une belle soirée où jeux d'alcools ravivaient les convives, au point même d'en racheter.

Les verres à nouveau plein, quelques gorgées suffirent pour que mon couple d'amis se laisse submerger par le sommeil qui les guettait.

Je souris à ma femme, lui indiquant de les allonger soigneusement dans la salle voisine.
J'allais me changer pour ma part. Je revêtis ma tenue d’apparât, allant les rejoindre, muni de ma mallette surprise.
Pour leur sécurité, je les attachais soigneusement sur leur mobilier de repos afin qu'ils ne chutent pas ou que tout autre imprévu à leur conséquente digestion ne survienne.
M'enfin, une fois fait, ma femme me quitta pour réaliser une affaire salariale dont elle a le secret, dont son agri’ a le secret.

Pendant ce temps, je m'attelai à préparer de quoi remettre mes amis de leur soirée pleine de vinasses ambrées. Je débarrassa la mallette de ses occupants à but "purement médical". L'autre bout de la commode se vit rapidement investigué d'une ribambelle d'objets en tout genre, dans l'unique but est de purifier mes convives. Je pris place près de Seth, et le réveilla consciencieusement...d'une mandale en pleine face !

C'est le cerveau engourdi qu'il émerge de son smog. Une fois toutes ses cases remisent à leur place, mon invité se débat tel un écureuil en cage, l'esprit dans l'incompréhension de sa situation.
Kanuf en main, je débute les joyeuses hostilités, cherchant à donner le sourire à cette gueule d'ange déchu. D'une paire de violentes incisions à chaque extrémité de ses labiales, se forme le sourire tant recherché, ce fameux sourire de l'ange, gravé sur son faciès.

Ah oui, par "la viande fraîche" tout à cycle, je parlais de celle 

que j'allais taillader, à l'aide de mon bistouri de fortune. 

Les animosités se poursuivirent sur mon petit vautour. Mains traversées par des kanufs, griffes extraites de leur habitat à l'aide d'une pince, et son torse tailladé de petites fentes, juste assez profondes pour faire perler délicatement son sang, le long de son duvet.

C'est avec plaisir, que Silena, ma femme du moment, rejoint la partie de cette agréable soirée.
Pour ma part, j'allais éveiller la Belle au charme dormant, lui injectant un liquide permettant de l'extraire de ce sommeil, provoqué par mon tranquillisant à gnoll.



Et l'effet n'en resta pas moins spectaculaire. Jamais je n'oublierai son regard, sa torpeur, à la vue de son compagnon en charpie.

Un instant plus tard, je lui injecta de force un petit mélange à sensation sensuel, pour ne pas dire sexuel. Pris d'une forte envie, je la combla d'un simple vibromasseur, ne souhaitant écorcher cette femme, qui a déjà bien trop subi par un autre.

Suite à ce procédé, il va de soi que notre aigle, que dis-je, notre moineau, sorte de ses gongs; malgré ses blessures, qui, je n'en doute pas, lui faisaient souffrir le martyr. Ma femme s'est chargé de lui, suite à mon acquiescement.



C'est à coups de synthé-sel sur ses plaies encore à vifs et de cartouches d'Eagle, perforant ses genoux, qu'elle est parvenu à le calmer.. Mais qu'un temps cependant. En dépit de cet excès d'énergie, c'était la fin pour lui. La Belle eu à peine le temps de dire "au revoir" à sa Bête qu'il rejoignit les cuves, du plomb entre les oculaires.

Silena assomma notre petite beauté après une tentative de vengeance 

de cette dernière, qui, sans ma tenue et mon masque à déformation 

vocale, m'aurait coûté la vie par une simple balle perdue, 

cela aurait été comique. 

M'enfin, une fois la Belle de retour dans les vapes, elle rejoignit sur son carrosse d'un mètre quatre-vingt couvert de muscles, d'une peau verdâtre et aux cheveux roses, le CDC d'où elle put combler de toute son infinie tendresse, son pleutre vautour, mentalement atteint.

C'est ainsi que la Belle et sa Bête finirent par achever leur magnifique soirée entre amis et que, pour ma part, j'étais satisfait de son déroulement.



Les pendules sont remises au cycle, le vautour est mis à jour. Il n'y a que maintenant, désormais, qu'il peut réellement l'aimer, répondre à ses besoins, faire d'elle la reine qu'elle mérite d'être. Car, dorénavant, ayant vécu un brin de son passé à elle, cette belle elfette persécutée dès son arrivée, qu'il peut l'élever à l'égal d'Impérator.