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The Death and The Maiden. 💀

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La porte claque, laissant le silence, respirer bruyamment dans la piĂšce.
AprĂšs un instant de vide dubitatif, une voix se manifeste :

-Tu vas le sentir passer.
-Ce n’est pas le moment.
-Alors laisses-moi t’aider.
-Et comment ?
-En te dĂ©barrassant d’elle.
-Elle n’est pas une menace,
elle est-ce qu’il y a de plus chùre à mes yeux.

-Tu ne vois pas qu’elle se joue de toi, mon vieux ?
-Non, jamais elle ne ferait ça.
-Alors, pourquoi est-elle partie ?
-Parce que, tu as tout fait foirer.
-Parce qu’on a tout fait foirer. Nuance.
-Grr..
-L’amour fait souffrir les hommes,
et cette souffrance vous rend faible.

Il n’avait pas tort, une partie en moi Ă©tait en train de se dĂ©chirer de l’intĂ©rieur. Elle Ă©tait partie, dans un Ă©lan de colĂšre, sans me dire un mot oĂč elle allait. Tandis que j’étais lĂ , Ă  dĂ©battre et discuter avec lui. AprĂšs une longue discussion, j’eus quelques informations, et parvins Ă  trouver un semblant d’accord avec lui. Direction, le smog.

"On doit la retrouver."
AprĂšs maintes recherches, et distances parcourues afin de la retrouver, la fatigue l’emporta et m’emmena bĂȘtement vers la salle de repos : ma piaule. Finalement, c’est elle qui vint Ă  moi. Un air contrariĂ© et Ă  la fois anxieux se lisait sur son visage. Ses yeux Ă©taient si sombres, comparĂ© Ă  d’habitude. Mais il me fallait nĂ©anmoins, lui parler de ce qui me dĂ©rangeait. Alors je pris les devants et l’interrogeai. ForcĂ©ment, je m’attendais pas Ă  des rĂ©ponses douces, c’est elle qui m’interrogea ensuite. Évidemment, je tentais de rester calme, mais des fois, y’ a des trucs qui remuent le couteau dans la plaie. Alors, il m’arrive de hausser le ton, bien sĂ»r, elle me rendra la balle. Et quand la discussion s'envenime, lui finit par se ramener.
-Tu vois, elle te fait souffrir,
laisse-moi t’en dĂ©barrasser.

-Ta gueule, c’pas le moment.
-C’jamais le moment avec toi,
il est temps d’en finir.

Il braque l’arme sur elle.

-Il a raison, je comprends que tu m’en veuilles. Fais-le.

Je sursaute et dĂ©cide d’attraper son bras immĂ©diatement, lui dĂ©boĂźtant l’épaule, son arme tombe Ă  terre. AprĂšs m’ĂȘtre battu avec lui, je lui fais comprendre que jamais je ne le laisserais faire.
Et que jamais plus, je ne l’attaquerais. Aprùs sommation, je lui avoue mes sentiments :

-Je t’aime.
Je l’aimais comme un frĂšre, bien qu’agressif, il me soutenait dans les moments difficiles, il m’aide Ă  sa maniĂšre. J’ai pris conscience, aujourd’hui, que depuis le dĂ©but, je le rejetais, je me battais contre lui. Et depuis ceci, j’ai compris ce que j’aurais dĂ» faire depuis le dĂ©but. J’ai pris conscience, demain et jusqu’à la fin, je l’accepterais, je me battrais avec lui. DĂ©sormais, nous ne faisons plus qu’un, ma conscience rime avec confiance. Je jetais un regard Ă  cette femme, de mon seul Ɠil, tout en me laissant tomber de fatigue, sur le canapĂ©. Trop d’agitation. Elle semblait surprise, au premier abord, puis me confiait, qu’en partie, il avait raison. Que je devais me dĂ©barrasser d’elle. Je refusais. Elle m’avoua ses pĂ©chĂ©s. Je lui pardonnait. Elle m’expliqua, que par la suite, elle pourrait ne plus ĂȘtre libre. Qu’elle Ă©tait prise dans un Ă©tau, Ă  attendre le jugement dernier, qui viendrait la libĂ©rer. J’étais contre. Mais j'Ă©tais prĂȘt Ă  tout pour elle. Elle insista, m’indiquant la seule issue. Alors je l’embrassais, lui montrant mon dĂ©sir, avant de la chĂątier. Elle avait ce qu’elle voulait, elle Ă©tait libre. Je n’avais plus qu’à l’attendre. Je me devais de la rejoindre, dĂšs sa sortie.
Mais l’attente commençait Ă  devenir longue, me rongeant de l’intĂ©rieur. Alors je dĂ©cidais de prendre le smog au petit matin, puis de m'occuper l’esprit au glanage dans les sous-terrains. Au lieu de glaner, j’aurais mieux fait de glander. Car en me dirigeant vers le buisson : assouvissement de mon attente. Je croisais une bĂȘte, muscles colossaux, poils prononcĂ©s. Griffes bien acĂ©rĂ©es. Celui-ci ne semblait pas ĂȘtre lĂ  pour enfiler des perles. Mais comme me l’a dit une certaine sƓur : “Lutter non pas pour subsister, mais pour vivre.” Il Ă©tait clair, que je devais arrĂȘter de fuir lĂąchement comme le nouvel arrivant que j'Ă©tais Ă  l’époque. Alors je pris mon courage Ă  deux mains, continuant d’avancer sur les traces, de mon occupation temporaire. Bien Ă©videmment, ce rat-lĂ  n’allait pas rester gentiment les pattes croisĂ©es, Ă  me laisser aller vers le buisson. Il fit un bond de 12 mĂštres. J’eus Ă  peine le temps de lui tirer une cartouche de mon fusil laser en plein vol, qu’il vint m’empaler d’un coup sec de sa griffe, transperçant mon torse. En lĂ©vitation, sur la patte de ce monstre, j’en profitais pour lui en tirer une seconde. Le deuxiĂšme coup de patte retentit, le dĂ©lesta de mon poids, sur son membre supĂ©rieur. Je glissais au sol, arme tombĂ©e Ă  terre. Je le regardais, me surplomber de ses yeux affamĂ©s, et de ses dents carnassiĂšres. Mon sang coulait Ă  flot, celui de la dĂ©termination. Un sourire aux lĂšvres, j’allais rejoindre ma compagne plus tĂŽt que prĂ©vu. MĂȘme dans la mort, on Ă©tait insĂ©parables :

À Jamais.

Splotch ! *Dernier coup de griffe*



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04 Mai 2017
948√  14☆ 6◊

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