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LES CUVES hymne à la vie
LES CUVES hymne à la vie
Quelques part dans un des innombrables souterrains de stockage, des milliers de cuves ronronnent comme unique signe de vie. il est si ironique de constater que le Centre de stockage et de maintenance de cryogénisation, est le lieux qui abrite le plus de vie en réalité dans la cité. il faut imaginer l'endroit comme un gigantesque parking souterrain, des strates de galerie de béton, d'acier sombre et terriblement humide empilés les une sur les autres.
Où que puis bien porter votre regard, dans la moindres direction, il n'y a que ces sarcophage d'acier qui habitent les lieux. Véritable urnes funéraires technologique, qui paradoxalement, ne contiennent pas de cendres mortem mais des êtres bien vivant.
Où que puis bien porter votre regard, dans la moindres direction, il n'y a que ces sarcophage d'acier qui habitent les lieux. Véritable urnes funéraires technologique, qui paradoxalement, ne contiennent pas de cendres mortem mais des êtres bien vivant.
le long des allées de maintenance plongées dans le noir par soucis d'économie d'énergie, seul les capteurs biométriques égaillent ces lieux et les animent en quelques sortes.
la foire silencieuse ou des millions de petites diodes font la fête dans la chaleur de leurs couleurs le temps d'un battement de cils.
Condamnées a faire jaillir leurs lumières ténu l'espace d'un instant pour prouver qu'elles ne sont pas mortes, que leurs hôtes ne sont pas mort !
Si le spectacle des reflets étouffés par le givre peut émerveiller le simple d'esprit, ils n'en demeurent que plus terrifiant quand on admet que ce ne sont que des appel à l'aide.
Les petites étincelles clignotantes plaquées froidement sur les parois des cuves sont les Ambassadrices de leurs occupants. Les gardiennes ayant pour mission d'informer et d'alerter en permanence le vide béant des allées de maintenance. Nourrissant l'espoir que quelques un se pencheront sur elles pour constater la forme de vie qu'elles abritent.
la foire silencieuse ou des millions de petites diodes font la fête dans la chaleur de leurs couleurs le temps d'un battement de cils.
Condamnées a faire jaillir leurs lumières ténu l'espace d'un instant pour prouver qu'elles ne sont pas mortes, que leurs hôtes ne sont pas mort !
Si le spectacle des reflets étouffés par le givre peut émerveiller le simple d'esprit, ils n'en demeurent que plus terrifiant quand on admet que ce ne sont que des appel à l'aide.
Les petites étincelles clignotantes plaquées froidement sur les parois des cuves sont les Ambassadrices de leurs occupants. Les gardiennes ayant pour mission d'informer et d'alerter en permanence le vide béant des allées de maintenance. Nourrissant l'espoir que quelques un se pencheront sur elles pour constater la forme de vie qu'elles abritent.
Les cuves hurlent nuit et jour comme elles le peuvent dans un murmure visuel adressé a celui que ne peut pas entendre mais seulement voir.
Véritable hymne à la vie pour le sourd et muet.
Il lui suffirait de poser sa main contre une des parois vitrées ou métallique pour sentir au travers de sa peau toute l'activité qu'elles renferment.
Il constaterait alors le tremblement léger des systèmes de refroidissement en marche, la respiration langoureuse des soupapes d'oxygénation, et la chaleur subtiles des câbles d'alimentations électriques insufflant toute l'énergie possible au maintien de ces milliers de mort volontaire ou infortuné.
En lui apparaîtrait enfin la vérité, la conclusion dérangeante qu'ils n'y a pas plus vivant qu'une Cuve, qu'il n'y a pas d'autre entité artificiel plus attaché à la vie, plus à même de comprendre le fonctionnement de la vie. Elles luttent a chaque seconde pour conserver et protéger l'existences de leurs hôtes figés du temps. qui peut se targuer d'une tel prouesse ?
Véritable hymne à la vie pour le sourd et muet.
Il lui suffirait de poser sa main contre une des parois vitrées ou métallique pour sentir au travers de sa peau toute l'activité qu'elles renferment.
Il constaterait alors le tremblement léger des systèmes de refroidissement en marche, la respiration langoureuse des soupapes d'oxygénation, et la chaleur subtiles des câbles d'alimentations électriques insufflant toute l'énergie possible au maintien de ces milliers de mort volontaire ou infortuné.
En lui apparaîtrait enfin la vérité, la conclusion dérangeante qu'ils n'y a pas plus vivant qu'une Cuve, qu'il n'y a pas d'autre entité artificiel plus attaché à la vie, plus à même de comprendre le fonctionnement de la vie. Elles luttent a chaque seconde pour conserver et protéger l'existences de leurs hôtes figés du temps. qui peut se targuer d'une tel prouesse ?
A l'inverse celui qui ne voit pas mais peut entendre, ressentira le malaise des lieux.
La sensation abominable de se trouver quelques part dans l'abdomen d'un être cauchemardesque.
Le plus impitoyable dévoreur d'âme de la cité, ronronnant de satisfaction des vies qu'il renferme et qu'il digère jour après jour, année après année.
Faisant oublier à ce de la surface, l'existence même de ces prisonniers des glaces.
Boulottant lentement mais surement, l'histoire aussi courte fut elle de ces occupant.
Le non voyant comprendra rapidement que Le centre de cryogénisation est la seule créature artificielle capable d'affecter les vivant comme les mort, par le simple fait de la mémoire collective qu'il émiette peu a peu.
Implacablement le non voyant réalisera qu'il se trame un sourd et inavouable génocide au coeur même de son environnement.
La plus grande guerre et par la force des choses, catastrophe de cette humanité artificielle, qui chaque jour retire un vivant de la surface pour le piéger ici dans ce lieux de non vie naturel et pourtant si riche de son contenu.
La sensation abominable de se trouver quelques part dans l'abdomen d'un être cauchemardesque.
Le plus impitoyable dévoreur d'âme de la cité, ronronnant de satisfaction des vies qu'il renferme et qu'il digère jour après jour, année après année.
Faisant oublier à ce de la surface, l'existence même de ces prisonniers des glaces.
Boulottant lentement mais surement, l'histoire aussi courte fut elle de ces occupant.
Le non voyant comprendra rapidement que Le centre de cryogénisation est la seule créature artificielle capable d'affecter les vivant comme les mort, par le simple fait de la mémoire collective qu'il émiette peu a peu.
Implacablement le non voyant réalisera qu'il se trame un sourd et inavouable génocide au coeur même de son environnement.
La plus grande guerre et par la force des choses, catastrophe de cette humanité artificielle, qui chaque jour retire un vivant de la surface pour le piéger ici dans ce lieux de non vie naturel et pourtant si riche de son contenu.
Ici et là au grès des allées le visiteur croisera des visages familiers ou pas. Il fera la rencontre de personnage légendaire aussi bien qu'anonyme.
les agents d'entretien s'en font parfois un jeu
un peu à la manière de " qui est ce ? "
au final il n'y a peut être qu'eux qui n'oublie pas qui habite ces sarcophages.
Mais pour le citoyen lambda ce sera une véritable galerie de tout ce que peut renfermer la cité.
De strate en strate, d'allée en contre allée, partout ou règne le vacarme silencieux de cette non vie, il n'y a plus de grade, de titre ou tout autre chose. Seul le chiffre compte. le Chiffre indélébile qui est apposé à l'être fraîchement généré et qui le suivra toute son existence.
La sacro-sainte "ID" propre a chacun, c'est elle qui a le dernier mot sur l'individu au final.
Si bien que où, puis t'il se trouver, au milieu de ce mille-feuille bétonné morbide, le vivant constatera que le plus haut gradé peut se trouver comme voisin son pire opposant. les plus hautes instances partageant la même gaine électrique sur prés d'un kilomètre avec les pires raclures qui ai jamais foulés le sol du secteur. Du plus intègre des soldats au plus fourbe des terroristes, cela pourrait semblait amusant, mais il ramène a une réalité plus rude.
les agents d'entretien s'en font parfois un jeu
un peu à la manière de " qui est ce ? "
au final il n'y a peut être qu'eux qui n'oublie pas qui habite ces sarcophages.
Mais pour le citoyen lambda ce sera une véritable galerie de tout ce que peut renfermer la cité.
De strate en strate, d'allée en contre allée, partout ou règne le vacarme silencieux de cette non vie, il n'y a plus de grade, de titre ou tout autre chose. Seul le chiffre compte. le Chiffre indélébile qui est apposé à l'être fraîchement généré et qui le suivra toute son existence.
La sacro-sainte "ID" propre a chacun, c'est elle qui a le dernier mot sur l'individu au final.
Si bien que où, puis t'il se trouver, au milieu de ce mille-feuille bétonné morbide, le vivant constatera que le plus haut gradé peut se trouver comme voisin son pire opposant. les plus hautes instances partageant la même gaine électrique sur prés d'un kilomètre avec les pires raclures qui ai jamais foulés le sol du secteur. Du plus intègre des soldats au plus fourbe des terroristes, cela pourrait semblait amusant, mais il ramène a une réalité plus rude.
La dureté de comprendre que quoique le vivant face, quoi qu'il soit ou qui il soit, tous se résumera a son ID une fois ici. C'est cette succession aléatoire de nombre qui prédominera sur son nom.
Alors ces milliers de gens placés là, dans leurs écrins de solitude, pourront voir sans pour autant le discerner naturellement par leurs esprit figé que peut importe leurs histoires, leurs fait ou leurs héritage, ils demeureront des numéros.
Alors ces milliers de gens placés là, dans leurs écrins de solitude, pourront voir sans pour autant le discerner naturellement par leurs esprit figé que peut importe leurs histoires, leurs fait ou leurs héritage, ils demeureront des numéros.
Mais le visiteur n'existe pas en ce lieu, il n'y a pas de visiteur ou de touriste au sens propre, il n'y en a jamais eus.
Il n'y a que des égarés qui arpentent volontairement les kilomètres de ces coursives.
Des égarés qui viennent chercher la lumière, leurs lumières !
Aussi sombre que puis être ces lieux, aussi froide que puis être ces rangés de tombe aux diodes haletante de vie.
C'est la chaleur du souvenir de l'autre qui anime les pas soutenus de celui qui vient ici.
Il vient chercher la lueur gorgée d'une vie passée.
D'une existence partagé qui lui était cher et qui, a chaque centimètre qu'il repousse de sa trappe de hublot, l'inonde un peu plus au point de lui exploser au visage comme une chaleur bien faisante.
Une chaleur filtrée par la glace cryogénique certes ! mais qui est un véritable soleil pour celui vient jusqu'ici.
Il n'y a que des égarés qui arpentent volontairement les kilomètres de ces coursives.
Des égarés qui viennent chercher la lumière, leurs lumières !
Aussi sombre que puis être ces lieux, aussi froide que puis être ces rangés de tombe aux diodes haletante de vie.
C'est la chaleur du souvenir de l'autre qui anime les pas soutenus de celui qui vient ici.
Il vient chercher la lueur gorgée d'une vie passée.
D'une existence partagé qui lui était cher et qui, a chaque centimètre qu'il repousse de sa trappe de hublot, l'inonde un peu plus au point de lui exploser au visage comme une chaleur bien faisante.
Une chaleur filtrée par la glace cryogénique certes ! mais qui est un véritable soleil pour celui vient jusqu'ici.
La cuve : écrin mécanique habité d'une vie artificiellement froide, qui n'a de chaleur et de lumière qu'au regard de celui vient la voir rayonner de vie dans leurs souvenirs, passés, présent et nourrissant l'espoir étouffé d'un futur.
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) .Informations sur l'article
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09 Avril 2015
1286√
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◊ Commentaires
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Oline~44029 (617☆) Le 09 Avril 2015
* applique du tipex sur l'écran afin de masquer le com de dye * mais si, mais si on peut :X -
Grypium~23119 (247☆) Le 09 Avril 2015
Nope :X
Surtout qu'il y a pas de réception biométrique venant de corps morts, figés dans le quasi zéro-absolu aussi. :X
Comment on gâche l'article :X -
Oline~44029 (617☆) Le 09 Avril 2015
grave ... m'enfin le BG est un poil maléable dirons nous ^^ -
Norah~50792 (375☆) Le 09 Avril 2015
M'en fous, l'est bien l'article... Et comme j'suis une grosse contrariante je continuerai à aller faire des coucous aux cuves de glaçons, même si c'est pas possible. -
Syra (935☆) Le 09 Avril 2015
si les cuves sont pas accessibles au public faudrait faire une belle déclaration le disant parce qu'il y en a pas mal qui viennent faire des coucou et des câlins aux cuves.
*étoile et retourne congeler* -
AGRAMF (230☆) Le 09 Avril 2015
MhhhOline!!! *mettra une étoile quand décryo^^* -
-
Gecko~2722 (489☆) Le 09 Avril 2015
On oublie pas ! -
Uhmoja~50659 (41☆) Le 10 Avril 2015
N'étoile !
Arf, etpuis oui, tout le monde viens voir les cuves m'enfin, une p'tite entorse, c'est pas faux, mais ça fait toujours plaisir quand on est cryo de voir 3 lignes tout les 3 jours !
Et puis DC ira pas s'effondrer parce qu'on viens rp un monologue au CdC x) ! -
Nefer~54050 (141☆) Le 10 Avril 2015
* -
N2CV (82☆) Le 10 Avril 2015
smac! -
Oline~44029 (617☆) Le 11 Avril 2015
voui c'est un hublot d'avion
bien vu. au départ j'étais partie sur des hublot de bateau mais le rendu n'avait pas l'esthétique que je voulais. merci pour vos étoiles !