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EDC de Nils~65516

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[I] - « ... Hein ?! »

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Premier article EDC.
Paraît-il que cliquer sur "
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Légende :
  • « bleu » : paroles de Nils ;
  • « bleu italique » : pensées de Nils ;
  • « autres couleurs » : divers interlocuteurs de Nils.

Cet article est inutilisable iRP.
Bonne lecture.
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« J'sais pas qui t'es, enfoiré, mais j'espère pour toi qu'c't'un rêve parce-que j'vais t'fumer...! »
« Hé. Si tu m'descends dans tes rêves, tu m'demandes pardon en t'réveillant ducon. »
« ... Hein ?! »
Un rêve ? Un cauchemar ? ... Une illusion ? Non, juste un rêve. Un rêve de rien du tout. Voilà que le protagoniste de cette histoire bidon, d'une histoire aussi banale que les autres dans une Cité morbide aux Murs aussi hauts qu'ils paraissent chatouiller le ciel se réveillait. Nils. Voilà qu'il s'appelait. Nils sortait tout juste du Centre Hospitalier de son secteur deux heptades plus tôt. Peut-être plus, peut-être moins. Peu importe.
Il vivait dans l'un de ces taudis vides ou peu meublés auxquels tout le monde avait accès. Lui s'en était dégoté un par chance. Enfin, "par chance". C'était selon toute vraisemblance un endroit où quelqu'un avait avant cela installé son matériel pour découper de la chair humaine ou d'écureuil et en faire quelque chose que même le plus affamé des trolls refuserait de bouffer. « Soyez le bienvenu en Secteur Orion. » disait l'espèce d'IA d'accueil de l'hôpital. « Va t'faire foutre. » qu'il aurait répondu s'il avait su, lui. Bref. Nils, Nouvel Arrivant à l'âge physique excessivement trompeur quant à son ancienneté vivait dans ce taudis. Il venait de dormir. De rêver de sombres ruelles, d'immenses gratte-ciels aux quelques fenêtres laissant s'échapper une lueur ici ou là, d'enseignes de bars illuminant la Cité en pleine nuit, de femmes de joies et de types tout à fait sympathiques qui ne se gêneraient pas pour lui refaire le portrait si ce dernier ne leur revenait pas. Puis de se réveiller. Cette fois-ci, il était sur le point d'en découdre avec un orc. Un orc comme un autre, avec un nom à coucher dehors et une gueule à faire débander un godemiché. Ce dernier l'avait menacé au détour d'une ruelle truffée de bars et de clubs destinés à ceux en quête de jolis minois.
Nils se réveillait donc avant que ça ne tourne au vinaigre. Tant mieux. Il était ni entraîné, ni équipé pour faire face à ce genre de situations ; ce qui n'était visiblement pas le cas de l'orc en question. Bref. Dehors, il faisait nuit. Oui, on a oublié de mentionner que tout le monde avait plus ou moins l'air atteint de narcolepsie, à Dreadcast. C'était du moins ce que les gens que Nils avait croisé laissaient paraître. Lui, c'était son cas : une sorte de sommeil polyphasique rythmait son horloge biologique depuis un moment déjà. Et comme il faisait nuit, c'était une parfaite aubaine pour aller boire un coup en ville et dénicher de la femelle avant de reprendre l'entraînement le lendemain. Un vif coup de peigne sur sa chevelure poivre et sel, quelques tours sur lui-même et il était prêt à passer le seuil de la porte de son taudis cinq minutes plus tard. Nils est un homme simple. Trop simple, même. Ça en deviendrait barbant.
Quoique.
Il était précisément 23cy43 lorsqu'il sortait de "chez lui". Passant la porte pour se rendre dans la rue, il posait ses mirettes un peu partout. Le rêve qu'il venait de faire lui revenait aussitôt alors : la nuit, les enseignes illuminées, les prostituées entourées de lascars en tout genre... Tout y était. C'est fou ce que ses rêves ressemblent à la réalité. Ou bien les rêves sont-ils tout simplement réalité dans ce monde de fou...? « Mouais. ». Les questions existentielles, c'était pas trop pour lui. C'est alors qu'il pliait le col de son cuir et fourrait ses mains dans le fond de ses poches pour que cinq minutes plus tard, autrement dit trois rues plus loin, il se retrouvait devant l'un de ces nombreux bars. Un regard à gauche puis à droite et le voilà cette fois-ci entré. À l'intérieur, quelques métas, principalement des orcs, et des hommes n'ayant pas l'air plus commodes que leurs compagnons de beuveries. Quelques uns avisaient Nils du coin de l'oeil. Autant dire que leurs expressions faisaient presque explicitement comprendre qu'il avait intérêt à ne pas troubler leur quiétude. Enfin, tout est relatif. Il fallait surtout baisser la tête si on avait le malheur de se trouver dans leur champ de mire. Nils n'en avait clairement rien à foutre, lui.
« Elle est où, la serveuse ? »
Lançait-il de sa voix à moitié enrouée - sans doute l'effet d'une veille arrosée de skiwi, encore une fois -. Il n'y avait personne derrière le comptoir depuis qu'il était là. L'un des éléments gravitant autour de ce dernier, un orc qui le snobait depuis son arrivée se contentait de souffler un simple « Là-bas. » tout en indiquant de l'index, vers le fond de l'établissement, la concernée qui fumait une cigarette. C'était une humaine aux cheveux violets, ou bleu bizarre. Un détail que Nils ne parvenait étrangement pas à distinguer. Mais il s'en foutait pas mal, de ça aussi. Lui, il était là pour se défoncer le foie et maculer ses draps de cyprine dès qu'il se serait mis une murge. Il finissait donc par interpeller l'humaine.
00cy12.
Il ne savait plus s'il avait été servi ou si son verre était vidé puis débarrassé par la violette. Peut-être était-il déjà ivre. Il n'arrivait pas à le savoir. Étrange. C'est comme s'il avait perdu toute notion du temps. Ou qu'il n'était plus sujet à ses lois. Comme s'il était transcendé. Sa confusion était totale. « Bordel... » maugréait-il, dans les vapes, assis sur l'un des tabourets figurant devant le comptoir entre l'orc qui lui avait répondu précédemment et un type lambda qui venait certainement noyer sa vie merdique dans de l'éthanol. Puis il entendait soudainement un bruit. Un gémissement émanant d'une voix aigüe. Un cri ? Nils regardait dans chaque direction pour voir d'où ça venait mais tout était flou, imprécis. Sombre. Puis plus rien.
00cy??.
« Eh merde... c'est quoi c'bordel...? » disait-il cette fois-ci de manière bien audible, à travers le bar, toujours cloué au comptoir comme le poivrot qu'il incarnait à la perfection dans cette situation précise. Quelques bruits de pas approchant de lui et résonnant à travers l'établissement se faisaient entendre. Encore quelque chose d'étrange. Nils pivotait sa caboche pour jeter un regard flou derrière lui. Là, trois types aux gueules en biais se pointaient. Dans son dos. C'était consécutivement un homme et deux orcs. « Encore ces putains d'orcs. » songeait-il. Ou pestait-il à voix haute ? La réaction qu'ils allaient avoir nous le dirait bien vite, et ce en voyant la sienne, à lui.
Ce con non seulement souriait, mais avait également réussi à se mettre plus dans la merde qu'il ne l'était dans son rêve. Eh oui. Ils étaient trois, là. Et à peine avait-il eu le temps de réaliser l'ampleur de sa connerie qu'il se faisait empoigner par le col de son cuir, traîner comme un vulgaire déchet à même le sol et tirer en dehors du bar. Jusque dans la rue. À ce moment précis, ce bon vieux Nils réalisait qu'il ne pouvait rien faire d'autre qu'avaler une énorme pilule bien dégueulasse. Vous savez, cette fameuse pilule qu'on est forcé d'ingurgiter lorsque ça sent le roussi. Celle-là, oui. Ça, et presque remercier ses nouveaux copains de la lui enfoncer s'il souhaitait écoper de la moins douloureuse des cuves. Mais non. Il aura fallu qu'il la recrache, cette foutue pilule : « Hey, j'suis pas très tactile, les gars. ». Là, il était baisé. Pour de bon. L'un des deux orcs s'approchait de lui tandis que ses compères retournaient dans le bar en balbutiant son nom. Pour quoi faire ? Ça, Nils l'ignorait. Et il n'était pas très judicieux de s'attarder sur la question vu ce qui l'attendait. C'est alors que ce bougre d'orc posait ses miches sur son estomac, s'asseyant grassement sur ce dernier qui était à terre, sur le dos, et qu'il ramenait sa gueule près de la sienne pour beugler d'une haleine à faire jalouser un scatophile :
« J'sais pas qui t'es, enfoiré, mais j'espère pour toi qu'c't'un rêve parce-que j'vais t'fumer...! »
« Putain. ». C'était tout bonnement la réplique que l'orc de son rêve lui avait sorti. Avec le réalisme de certains détails dont Nils se passerait volontiers en prime. D'ailleurs, lui qui aurait bien tourné la tête pour esquiver les deux ou trois postillons de son nouveau copain semblait ne pas en avoir assez de poser ses couilles sur la table. Un sourire s'emparait de son visage parsemé de barbe au milieu duquel ses lèvres formaient une série de mots tout aussi courageux qu'un kobold dénudé partant en croisade contre un régiment de trolls surentraînés :
« Hé. Si tu m'descends dans tes rêves, tu m'demandes pardon en t'réveillant ducon. »
Répliquait-il. Sans déconner. Quitte à faire du plagiat, autant le faire à fond, non ? C'était en tout cas ce que notre protagoniste s'était décidé à faire, là, depuis son bout de trottoir, sous une fine pluie nocturne dégringolant sur chaque passant n'ayant pas fait le choix de rester au chaud. Tout comme lui, en fin de compte. Et alors qu'il se trouvait dans de beaux draps, sous un orc s'apprêtant à lui écraser la face à grands coups de masse, il avait encore le malheur de perdre toute notion du temps. Sa vue redevenant si soudainement floue à ne plus pouvoir distinguer son opposant. Alors il s'agitait, secouait ses bras et ses jambes, prononçait toute une série de jurons au point de faire le tour de son vocabulaire particulièrement garni en la matière, fermait et rouvrait les yeux et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il puisse retrouver ses moyens. Sans discontinuer. Et ils les retrouvait finalement lorsqu'il put relever le torse. Il était en sueur, assis sur l'espèce de banc faisant office de lit improvisé de son taudis, un drap disposé sur ses jambes remplaçant l'orc au milieu d'un silence pesant, sa torpeur ne lui permettant que de souffler un mot. Un unique mot semblant parfaitement résumer ce qui venait de se passer.
« ... Hein ?! »
Était-ce un rêve ? Un cauchemar ? ... Une illusion ? Non, juste un rêve. Un rêve de rien du tout. Voilà que le protagoniste de cette histoire bidon, d'une histoire aussi banale que les autres dans une Cité morbide aux Murs aussi hauts qu'ils paraissent chatouiller le ciel se réveillait.
Nils. Voilà qu'il s'appelait.
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Je pars du principe que tout avis est bon à prendre.

Informations sur l'article

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15 Janvier 2017
1226√  14 11

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◊ Commentaires

  • EHeFEB (0☆) Le 15 Janvier 2017
    Certaines images ont sautées ici. J'apprécie la mise en page et le fond. Bon courage et bienvenue à DC ! smiley
  • Gaïa~60638 (94☆) Le 15 Janvier 2017
    Oh PU-TAIN, épouse-moi. J.D.M. avec ce putain de sourire à faire s'enflammer les petites culottes ! Arhem. Pardon. Mais c'est William Gallagher, Merryweather, Sam Ryan, Wally, Winchester, Denny Duquette !
    Bon, sinon, ton texte est vraiment pas mal du tout, j'attends donc la suite maintenant.
  • Nils~65516 (14☆) Le 16 Janvier 2017
    Aucun commentaire négatif ? Cétrojanti.
    Merci à vous. smiley

    @Gaïa ... and Negan !
  • Gaïa~60638 (94☆) Le 16 Janvier 2017
    Mais je sais, mais je regarde pas TWD... Du coup, j'ai mis tous les autres que je connaissais ! x)
  • Nils~65516 (14☆) Le 16 Janvier 2017
    >mais je regarde pas TWD
    Pourquoi tu me fais ça...
  • Gaïa~60638 (94☆) Le 17 Janvier 2017
    Chuuuuut, c'est rien, c'est pas grave, c'est rien. Prends un cookies !
  • Aislinn (177☆) Le 20 Janvier 2017
    J'aime beaucoup, c'est original et très bien écrit. Personnage sommes toute très interessant. Et comme le dit jd Gaïa, le père Winchester est graouh ! *
  • Nils~65516 (14☆) Le 20 Janvier 2017
    @Gaïa smiley.
    @Aislinn Merci, c'est apprécié.
  • Lyseah~65378 (137☆) Le 20 Janvier 2017
    M'rooh !! Enfin tu t'y met ! J'suis contente :3 N'étoile * !

    Et oublie, ma n'elfette est là pour bien s'occuper d'ton pion smiley