EDC de Masheran~56489

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[Promisio/2] Have you ever spoke with the devil in the pale moonlight ?

[ Suite de [art=http://www.dreadcast.net/EDC/Masheran/Article=17797]Promisio/1[/art].

En conséquence, seuls les présents et ceux qui ont eux accès à ce récit par le biais exclusivement oral ou écrit de ma pionne sont en mesure de l'utiliser inRp. Bonne lecture ! ]

Des heures. Littéralement. Cela faisait des heures que vous progressiez, sur vos gardes, attentifs au moindre bruissement suspect. Étouffés par les coups de griffes réguliers des gnolls sur la végétation, vos pas finissent par ralentir, jusqu'à s'arrêter complètement. Entre les branchages, une forme se distingue enfin. Recouverte de lianes, au l'aspect incertain, la "tour" de quelques étages s'élance fièrement face à vous. Mais où êtes vous, exactement ?
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Difficile à dire. Tu ne peux que spéculer, te demandant qui a bien pu bâtir cet avant-poste au beau milieu de la jungle.... Quid des prédateurs ? Des Zombarella, des Mantis, autres insectoïdes et machins prêts à vous boulotter à la moindre occasion ? Face à vous s'élève juste un avant-poste branlant, aux fondations et à la façade incertaine, après tout. Mais soit.
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Les paroles se mettent à fuser. Ça interpelle l'elfe, l'interroge, le questionne. ça se regroupe dans la tour branlante, dans la pièce centrale du pilier. Quelques paillasses en désordre, un plan de travail bricolé à la va-vite, un terminal... Une habitation vétuste et sommaire. Pourquoi vous avoir fait venir jusqu'ici ? Pourquoi, Ô par le string d'Hujan, vous trouviez-vous si impuissants en cette situation ? Trop de questions, si peu de réponses...
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Heureusement pour toi, tout ces pépiements cessent vite. Un homme vient de franchir la porte de la tour. En quelques foulées, il vous a non seulement rejoint dans cette pièce centrale, mais il a réussit à gagner l'attention de tous les droïdes ici présents. Et sa première phrase te laisse perplexe.
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Le programme ? Quel programme...? Serait-ce donc un programme qui était à l'origine de ta perte de conscience ? Mais qui en était à l'origine ? Pas n'importe qui, c'était évident... Être capable de mettre en place de tels protocoles, ce n'était pas à la portée du premier hacker venu. Pas de réponse, et encore plus de questions. Génial... Pendant ce temps, il tente d'apaiser l'émulation que sa présence soudaine cause, d'un ton rassurant, à la limite du paternaliste. Une technique comme une autre. Cependant, tu tends désormais l'oreille, attentive à ce qui va suivre.
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Etranger : Je vais répondre à vos questions, ne vous faites pas de soucis. Mais avant, il y a des problèmes importants à régler, comme notre survie à tous. Se tournant vers Negus Où en est l'équipe de reconnaissance ?
Negus : Toujours pas de nouvelles !
Teträm entre à nouveau dans la salle
Grievous le laisse dialoguer sans l'interrompre, perplexe néanmoins
Rage: De notre survie, ou de la votre.. ?
Etranger@Rage: La survie de l'Homme et de ses dérivés.

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Plusieurs d'entre vous semblent perplexes. Que voulait-il insinuer par là ? Jusqu'où s'arrêtait sa considération, sa définition, de l'Humanité ? Cela vous incluait-il vraiment, vous, méta-humains bien loin du génome type des Humains ou même des Premiers Nés ? Quoi qu'il en soit, l'air détaché qu'il arbore ne te rassure pas le moins du monde. Et la suite te prouvera que tu avais raison.
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Alors c'est vrai !

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L'Etranger interrompt ses injonctions envers l'elfe timbré, afin de porter son attention sur l'outrilienne qui vient de sortir de nulle part, sa queue fouettant l'air. Bien que cette apparition ne semble pas lui plaire, il n'en montre pas grand chose. Le nom de Calver fuse de la bouche hors de vue de l'outrilienne, cinglant sur un ton de reproche. Envers qui ? Mais quel rapport avec ID 36...?
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Tous les regards se sont braqués sur l'écailleuse dans sa TechV. Nour de son petit nom, manifeste son ... agacement ? Tu observes et enregistre la scène, toujours aussi perplexe, tentant vainement de remettre de l'ordre dans les pièces du puzzle... Quoi qu'il en soit, l'Etranger tente de la congédier de son air placide, ajoutant qu'elle n'est nullement concernée par cette affaire.
De toute évidence, Nour et cet humain divergent fortement d'opinion, et à juger ce qui semble être de l'exaspération dans la voix de l'inconnu, cette discussion n'arrive pas sur le tapis pour la première fois. L'écailleuse, impulsive, s'arracherait probablement les cheveux, si elle le pouvait. L'indolence visible de son interlocuteur rajoute à sa frustration. Un autre nom fuse.
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Elle abat sauvagement son dernier atout. Un nom résonne, comme brandi telle un carte maîtresse. Un nom qui claque dans l'air, qui ne rencontre que l'impassibilité de cet humain. Elle tente de souligner l'importance de cette personne, appuyant sur la préciosité de sa vie, accusant encore l'inconnu d'être responsable de leur régression...
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La réponse sur le ton monocorde de l'homme te donne des frissons, toute mal à l'aise que tu es. Limite de pertes, il est question d'un échange... A ce stade, il est étonnant qu'aucune mâchoire ne soit décrochée jusqu'au ras du sol... Mais l'air hébété, abasourdi d'autres droïdes en présence indique que c'est en bonne voie.
Il franchit sans se presser la distance qui la sépare de l'outrilienne, qui elle tremble imperceptiblement, poings serrés. Son ton se fait rassurer envers Elle, Elle l'accuse de plus belle, l'accuse de maux que tu ne comprends pas. Il tente de lui expliquer que sa tentative à elle est une perte de temps, d'énergie...
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Je n'ai jamais souhaité créer une utopie, seulement libérer les Hommes de l'esclavage qu'ils vivent en secteurs Marran et Orion.

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Nour redouble de véhémence à entendre cela. Coup sur coup, elle avance ses arguments, révélant bien des choses sur l'état actuel du Secteur... Tu grimaces malgré toi. Son raisonnement se tient, sa réplique est tout à fait valable, dégoulinant d'ironie et de sarcasme face à l'inflexibilité de l'homme qui ne flanche pas d'un iota, sous son Borsalino. Son ordre tombe, sec, sans réplique.
Nour recule, intimidée... se défendant comme elle peut, penaude, avouant que d'autres sont de plus en plus sensibles à sa cause... Leur cause... Leur rêve...
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Voilà le problème : vous rêvez trop.

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Nour baisse la tête, la secouant très lentement, alors que l'homme pose une main sur son épaule, pendant que Gabrielle lève la sienne, un peu timidement. Voilà qu'Il se lance dans un discours sur l'Immobilisme, les conséquences désastreuses du manque d'audace... Avec un ton sirupeux et paternaliste à souhait, avant de lui suggérer de monter prendre un peu de repos jusqu'au lendemain... Où elle partirait avec Négus. Et nous.
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Mais elle refuse. Rockatansky s'insurge, formulant l'une des nombreuses questions qu'on se pose tous. Pour aller où, encore ? Nour traverse la pièce, tête baissée, et monte les escaliers, fuyant davantage de conversation. Avant même qu'il réponde, Rage prend la parole à son tour, invectivant l'homme. Quel est notre objectif ? Il balaye les deux interrogations d'un invisible revers de main, poursuivant son discours comme si de rien n'était, après un court salut à Teträm, qui retourne ensuite à son poste. Il finit enfin par se tourner vers nous et déclame tranquillement...
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Inconnu se concentre enfin sur les androïdes. Vous n'êtes pas hors champ APM. Vous êtes dans le réseau du secteur Sept, qui a été modifié pour l'occasion. Ce qui signifie que si vous mourrez, vous ne serez pas clonés, mais pas non plus perdus.

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Gabrielle s'interroge immédiatement. C'est à dire ? Sur son ton monocorde, il répond que le réseau du secteur Sept a été repoussé loin dans la jungle, afin de mous permettre de rester sous contrôle, précisant que lors de notre marche de demain nous croiserons probablement les relais construits pour l'occasion...
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Sous l'impulsion de Grievous, le sujet change drastiquement. Nous apprenons qu'ils ne sont pas seul, ainsi que leur objectif principal... Puis l'homme pose à son tour une question qui nous concerne tous, et qui s'apprête à déclencher une nouvelle volée de réponses.
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Pensez-vous qu'il y a une différence entre l'homme naît d'une mère, et le clone d'un clone d'un clone ?

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Et visiblement contenté par son petit effet, il apporte lui même sa réponse, bien loin de la tienne et de plusieurs autres. Gheko tente d'expliciter que ce genre de concept est difficile à assimiler, Gabrielle et Grievous tentent autre chose... Les autres écoutent, attentifs.
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Inconnu: Les sociétés du secteur Un et du secteur Trois [...] sont des cimetières.
Toute cette illusion est maintenue par une propagande quotidienne sur les bienfaits du clonage, et un amour implanté pour Thallys. La différence est évidente, si vous ne la voyez pas, [...] votre nature vous empêche peut-être de comprendre les idées qui sont en jeu.

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Des réponses, des réponses, qui soulèvent toujours plus de questions... Des choses t'échappent mqis tu veux comprendre, tu veux parvenir à lire entre ses paroles que tu bois, que tu bois, n'écoutant les autres que d'une oreille distraite. Cependant, c'est la voix du Gnoll Roux qui s'élève parmi le brouhaha de tes comparses. Quelle est Sa définition de la vie ? Quels sont les critères qui définissent un "être humain" ?
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La réponse de l'inconnu tombe comme un couperet. En un mot. Un seul petit mot de quelques lettres à peine, mais qui semble concentrer l'essence de Sa réflexion à ce sujet. Astaa tenta bien d'objecter, fournissant un argument tout à fait valable, tout comme Teträm et Rage... Face à tant d'incompréhension, Il n'eut d'autre choix que d'étayer son propos.
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Puis soudain, Il s'adresse plus particulièrement à Astaa, toujours enfermé hermétiquement dans sa combinaison. Il nous fait part de sa lassitude face aux mensonges, au factice... Mais tu t'interroges tout autant. Dans quel but faire venir jusqu'ici une dizaine d'androïdes "morts" ? Pour voir si nous étions toujours soi-disant des "cadavres ambulants", en Secteurs du Nord ? Vous tentez tous, à votre façon, d'obtenir des réponses. Il parle d'un contrat... Mais qui est le vieil ami avec qui Il l'a passé ?
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Sans s'attarder d'avantage, Il poursuit avec le même ton détaché. Bah bravo... Nous faire descendre jusqu'au Sud pour devoir remonter au Nord. Quelle idée de génie ! Tu étires un maigre sourire sarcastique, toujours attentive à ce qui se dit, pendant qu'Astaa daigne enfin s'extirper de sa chrysalide caoutchouteuse. Ainsi, une délégation du CalTer viendrait à notre rencontre... ? Et le Henem ? Il était impossible à franchir en temps normal, alors pour vous ! Tu ne voulais pas finir dans le coup du grille-pain grillé ! Il tente de nous rassurer, en confirmant que le "rendez-vous" aurait lieu au dernier relais, avant que nous soyions "Libérés".
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Libérés ... Ce mot sonne tellement creux, désormais... Après tout ce voyage, tout ce que tu as entendu... Trop d'informations, en trop peu de temps. Il te fallait les traiter, les démêler, joindre toutes les plus infimes pièces à ta portée, et vite ! Mais cela semblait si imposant... D'autant plus que quelque chose, au fond de toi, semble te bloquer, t'entraver... Mais qu'est ce donc ? Ce fameux programme en question ? Rhaaa... Celui qui a dit que les droïdes ne peuvent avoir mal à la tête, tu le contredirais volontiers... La voix de l'Etranger t'interpelle à nouveau. Tu grimaces. Parce qu'en plus, il vous demandait sérieusement d'obéir à cet attardé mental qu'est Negus ? Pitié... On pourrait pas plutôt pique niquer dans la jungle ? Tu sentais que ce serait moins contraignant...
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Une ultime question résonne dans l'air, reprise et précisée, soulignée même. Encore une question à 1 million de crédits... Malgré le masque qu'il arbore, un léger abaissement des épaules, à moins que ce ne soit une lumière dans le regard, t'interpelle. Des propositions sont faites, puis la réponse vient, naturelle, presque... amusée...?
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Ainsi s'en fut-il, dans un bruissement caractéristique de trench-coat, mains gantées dans les poches et borsalino vissé sur la tête. Un nom, qui faisait écho à beaucoup d'autre, rajoutant davantage d'inconnues à l'équation... Comme s'il n'y en avait déjà pas assez ! Un long soupir s'échappe de tes lèvres. Il y a un nouveau nom que tu pourrais accoler à cet individu... Le Démon... Alors que tu te laisses finalement glisser contre un mur de pierre, une main à la tempe...
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... La nuit sera longue ...

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Informations sur l'article

Journal d'une Gynoïde
17 Septembre 2015
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Personnages cités

• 

  Gabrielle (2☆)
  Cauchemar

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