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Une seconde elfe s'éloigne.
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Elle réalise et s'y refuse.
Les muscles se bandent, les articulations craquent alors que son corps tremble. Son cœur s'emballe. Son regard est rempli de colère, de frustration, d'une envie.
Les poings serrés, les griffes sorties s'enfoncent dans ses paumes et sa respiration reste lente, puissante.
Oui, la kobolde s'efforce de se retenir, la rage jusque dans les tripes.
Les poings serrés, les griffes sorties s'enfoncent dans ses paumes et sa respiration reste lente, puissante.
Oui, la kobolde s'efforce de se retenir, la rage jusque dans les tripes.
La souffrance arrange les choses, elle pense à ses mains transpercées, au sang qui coule, à son corps qui crie, à défaut que ce soit elle. Elle oublie peu à peu le pourquoi de la situation, et le mal perdure, rien que le mal, physique.
Mais ça ne suffit plus, car un contact se fait sentir, celui d'une main douce qui se pose sur son dos, cherchant à détendre ses muscles qui ne demandent que ça. Elle s'y refuse, pour occuper ses pensées, celles qui lui rappellent une image, celle des deux bras étrangers enserrant sa m'yenne, l'agrippant sur ce ventre où elle avait trouvé la paix.
Mais la main connaisseuse poursuit sa route jusqu'à la nuque et la colère monte d'un cran, surpassant ce que la kobolde peu endurer et les yeux rougissent sous les paupières contractées. Une larme amère coule, son corps hurle encore, luttant contre la retenue.
Elle souffle par le nez en serrant la mâchoire, une canine lâche et se fêle sous la pression, dans un grondement sourd, intérieur.
Mais la main connaisseuse poursuit sa route jusqu'à la nuque et la colère monte d'un cran, surpassant ce que la kobolde peu endurer et les yeux rougissent sous les paupières contractées. Une larme amère coule, son corps hurle encore, luttant contre la retenue.
Elle souffle par le nez en serrant la mâchoire, une canine lâche et se fêle sous la pression, dans un grondement sourd, intérieur.
Une griffe parcourt maintenant un fusil à pompe, sorti pour une autre occasion, pendant qu'une pensée, celle des dégâts qu'il pourrait occasionner, d'un corps qui goutterait au métal rugissant, l'apaise.
Ce corps sous une chemise aux effluves malignes, qui peu à peu lui avait pris sa m'yenne. Sa m'yenne qui tente vainement de lui faire dire ce qu'elle sait déjà.
Ce corps sous une chemise aux effluves malignes, qui peu à peu lui avait pris sa m'yenne. Sa m'yenne qui tente vainement de lui faire dire ce qu'elle sait déjà.
- "Il faudra... Que tu m'expliques quand même... Mais.. Je suis là...
La kobolde souffle et serre les dents en pensant *Tu ne l'es plus.*, ne répondant pas.
- "Tu me rejettes maintenant?"
- La kobolde baisse la tête "Non." *Je ne sais pas*
- L'elfe passe ses doigts sous son menton et tente de lui faire relever la tête. "Regarde-moi et redis-moi ce que tu viens de dire"
- "Quoi?" *Que je t'ai perdue...*
- "Et bien... Que ça t'est égal que je parte"
- Elle lève sa main et laisse glisser une griffe sanguine sur la joue de l'elfe, laissant une trace rouge. "Fais ce q... Que tu veux." *Mais tu es déjà partie.*
Après avoir tenté la diplomatie, la verte se résigne à quitter la pièce, la rouge n'a rien réellement avoué, juste pensé, bien que son corps l'y encourageait.
Maintenant seule avec elle, une IA se fait entendre.
Maintenant seule avec elle, une IA se fait entendre.
- "6 messages en attente Maître."
- "Ta gueule."
- "Oui, merci. Maître."
- "Ta gueule!"
- "Oui, merci. Maître."
La kobolde se lève et explose la caméra de l'IA d'un geste rapide, déterminé et précis à coup de fusil à pompe rebelle, dans un bruit assourdissant.
Elle le regarde d'ailleurs, son fusil, envieuse et elle colle sa gorge contre le canon, doigt sur la détente.
Elle le regarde d'ailleurs, son fusil, envieuse et elle colle sa gorge contre le canon, doigt sur la détente.
- "S... Swan. Je... Non... Je suis... C'fi..."
Le fusil tire et loupe la kobolde, l’instinct dit non. Pourtant la cuve aurait été utile. Quelques heures de repos, sans rien penser, à simplement flotter dans le liquide, au lieu d'en boire jusqu'à la déraison.
- "T'qu'une merde... Nulle... Incapable..."
- Elle sanglote un instant avant de se regarder dans le reflet d'un verre "Ta gueule bordel, connasse!"
La kobolde rejoint sa tanière en claquant les portes, fracassant les digicodes, traînant le fusil derrière elle.
Cette tanière, celle des moments importants, partagée avec l'unique, la seule, celle qu'elle a perdue.
Ses hantises la retrouvent, sa métamorphine, sa synthébud et elle en abuse, pour se détendre.
Elle trace des lignes au kunaï sur son ventre, sur ses cuisses, se mutilant pour oublier.
Sa main brise des bouteilles qui se vident, et s'y plantent des éclats de verre.
Le fusil se fait caresser et décorer de sang d'une main qui suinte.
Et elle passe à la synthécoke, afin de se détruire.
Cette tanière, celle des moments importants, partagée avec l'unique, la seule, celle qu'elle a perdue.
Ses hantises la retrouvent, sa métamorphine, sa synthébud et elle en abuse, pour se détendre.
Elle trace des lignes au kunaï sur son ventre, sur ses cuisses, se mutilant pour oublier.
Sa main brise des bouteilles qui se vident, et s'y plantent des éclats de verre.
Le fusil se fait caresser et décorer de sang d'une main qui suinte.
Et elle passe à la synthécoke, afin de se détruire.
Dans la douleur et la déchéance, elle passe sa première nuit, confrontée à la réalité.
Malgré les pactes, son elfe n'était plus M'yenne, non. Mais bel et bien Sienne.
La première nuit d'une kobolde, qui se retrouve... Perdue.
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Informations sur l'article
Instants marquants
21 Avril 2013
1221√
10☆
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◊ Commentaires
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Swan~3150 (689☆) Le 22 Avril 2013
Allez.. viens ronronner..
Blague à part.. (non, je ne fais pas de jeux de mots), c'est un très joli texte, reflétant bien beaucoup de choses. Heureusement que tu t'es mis à écrire. On aurait loupé ça.. pff..
Et elle aura bien rendu dingue mon elfe aussi. -
Valmont~32607 (178☆) Le 22 Avril 2013
S'en va donc passer commande de chemises doublées de titane, au cas où.
Mon texte préféré, jusque à maintenant. Du coup j'en redemande.