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Sempiternel recommencement

Légion d'honneur ou d'horreur ? Encore une relativité alambiquée derrière une pute ou une puce...rah tout dépend ! Déjà accro, j'm'accroche dans la descente ; c'un complot déjà plus rien à descendre.
Et pourtant j'tire mon coup une fois, deux fois, cinq cent fois et j'suis toujours là à tes côtés, aux leurs, au sien..je vais, va, viens ?
Premiers pieds à terre, jamais sur le déclin
Nos lames effilées s'illuminent contre le farin

Cacophonie acide aux tentacules terribles, j'arpente l'aspérité rugueuse des bas-fonds ; chancelant entre pluies acides et cris arides, un contre-pied est devenu la coutume entre de faux pas.
C'épatant d'ne plus voir d'prodiges déviant l'trépas, plus d'énergie à dépenser dans la mort, sommes tous devenus radins.
Cette lueur bleutée m'accueille la fois de trop.. c'était quand déjà ? Il y a sept ans je crois.
Du concentré au cristal, j'ai pelleté, ramassé, récolté, accumulé les petits grains vitreux dans lesquels je dessine mon miroir ; j'y croise un regard plus qu'un visage blafard. Le regard cinglant du désespoir, de l'amerture ou de la frustation, une vague lueur rouge clignote et le ramène à la réalité.
Une récolte d'plus en perspective, p'être l'jackpot aujourd'hui, des ennemis à abattre ou l'vide abyssal à combler. J'abandonne mon reflet et traîne le pas jusque dans les Souterrains.
Partisan d'la répartie, j'repars encore, insoupçonnable déception à venir puisqu'à cette intensité, la légende tient plus du mythe.
Vagabond crasseux dans cette caverne gigantesque aux racines énergétisantes, je passe à la coupe et taillade et salue les itinérants qui, comme moi, fantasment sur une nouvelle vie de débauche, d'opportunité et surtout de gros canons.
Ils ne savent pas encore que je les recroiserai quelques fois avant qu'ils ne mettent plus leurs pieds ici bas, entrailles emplies de turpitude ; je clame et réclame mon dû s'effilochant.
Fourberies du farin, caresses du bout des doigts sur chacun de tes grains
Buissons hypnotisants jouant de mon habilité
Tu pioches le pire de nous en l'humanité
Serf des souterrains, prêtez serment , vous les fantassins
Péon échu, armes élevées, le combat fait rage
Médisant déçu, âmes enchevêtrées, tombèrent sur le carnage
Dans une prison souterraine, là où nul n'a le droit de se reposer.
Chaque pause y est comptée et les minutes défilent à récolter.
À toi condensation farin, je reviendrai tamponner tes bourgeons azurs sinueux
À toi essence farin à la probabilité poussiéreuse
Je te retrouverai.

Informations sur l'article

Vacuum
13 Août 2021
991√  27 2

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◊ Commentaires

  • Charly (0☆) Le 14 Août 2021
    [Elle se terre, envoûtante cachotière à la lumière aveuglante...Chut, écoute, elle chante...
    Oh, là voilà...! Tend la main,vite, où cette fleur empoisonnée s'échappera pour se blottir dans d'autres bras.]
    [...]
    -HE HO, réveille-toi POTO, le smog se lève, ce n'était qu'un rêve.
    -Une énième journée (re)commence et t'es pas prêt de le pécho, ce cailloux.
  • Haribo (0☆) Le 19 Août 2021
    EZ CATCH LOL.