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EDC de Emeth~40790

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Cacher

Commando Emeth

Emeth.
Humain
9 ans

Pwaaaaaah !!

C'est ça, l'premier truc que jme suis dit en sortant, pwaaah ! Pas pwaaaah de enfin libre, nan, pwaaah de berk berk ! Tu sais ce que ça fait, se réveiller avec un tuyau au fond de la gorge ? Bah ça fait ça, pwaaaaaah !

Mais comme Dizzy il avait les yeux qui disaient silence, j'ai rien dit, j'ai juste craché pas mal de c'truc et puis je tapais sur mon torse pour faire sortir, ça faisait trop mal ! Y s'est éloigné Dizzy, là j'ai compris : on était quelques uns ! J'ai attrapé le premier truc que j'ai trouvé pour m’emmitoufler, pendant que je voyais les autres faire pareil, mettre leurs blouses. On a suivi Diz dans les couloirs, on faisait pas de bruit, y avait que plip plap plip plap les pieds par terre.

On est rentrés dans l'ascenseur, et là on s'est tous vus à la lumière. J'te dirai pas que j'ai pas eu un peu peur au début, mais Satie elle rigolait d'ja avec sa dent pétée, alors j'l'ai regardée, et pis j'ai rigolé aussi !

Ça t'fait rire ? Tu t'fous dm soeur ? Elle est pas jolie ma sœur ?[/quote]
====
Des questions ! Une foule de questions se bousculaient dans son esprit, peut-être une nouvelle apparaissant pour chaque habitant de la ville qui ratait une commande sur son deck :

"C'est quoi un bloody ?" "C'est qui le grand chauve ?" "Pourquoi tu m'aides ?" "On va où ?" "C'est quoi le SR ?" "Ils ont où les autres ?"

Une jeune femme du Sud toise un homme près d'elle :
  • C'est dingue, il pose plus de questions que toi
et Emeth de lui répondre :
  • Bah oui, si tu poses pas de questions tu finis demeuré, grosse nase !
Tout défile et s'enchaîne au rythme d'un gobelin sous post-amphétamines. Venez, on va jouer ! On va vous aider ! Tu veux venir me voir ? Autant de propositions qui sonnent comme une contrainte, quand on est bien mieux ici !

  • Déjà qu'un NI c'est lourd, alors un NI pas fini... D'où tu viens ?
  • De la pièce avec tous les lits ! J'veux pas y retourner ! Ni au CIPE ! Et pourquoi vous iriez en prison pour m'aider ?
-Bienvenue à Dreadcast, petit
  • Ouais, bah ça a po l'air terrible...
***

Emeth émerge de son sommeil agité, avec un mal de crâne saisissant mais le moral qui refait surface. Retrouver les autres, continuer à profiter de la ville ! Tant que la voix ne revient pas résonner dans sa tête... Il reste un tas de conneries à faire !

====
Tous les 5, les enfants avaient plongé pour faire cesser cette voix qui venait résonner sans cesse dans leur crâne. Libérés de cette contrainte, ils avaient eu vite fait de courir profiter à nouveau de leur liberté aux 4 coins de la ville.

Pour Emeth, la destination était toute indiquée : aller manger un steack, un bon steak du sud aux synthé-épices ! Escorté par le commando Gail, ayant elle-même attribué le titre au gamin, ils parcouraient la ville jusqu'à ce que la rousse décide de l'emmener dans le souterrain. Au détour d'un couloir, un homme s'approche, suivi de peu par le désigné "commando Arachide" qui ouvre le feu. Un autre arrive, "msieur Sephir !", qui se fait tirer dessus également. Pris de panique, le gamin s'enfuit.

Il déambule dans le secteur impérial, seul. Il est tard, les rues du Sud ont changé d'ambiance ; Emeth comprend vite qu'il n'y a pas sa place et de toutes façons, Satie et Zhora sont à l'antre des anges. A peine entré, le temps de coller son nez à celui d'Emy qu'un homme arrive, c'est Gail qui l'envoie. Emeth le dévisage, et déjà le sud entre derrière lui, les armes sortent de leurs fourreaux et les trois gamins se réfugient derrière le comptoir. Les paroles fusent, le règlement de comptes prend place bien au-delà de l'histoire de ces enfants. 10 doigts et 2 verres de binocles dépassent du zinc, fascinés. L'homme est à terre, Emy lui colle un morceau d'acier froid entre les deux yeux, l'enfant sursaute une dernière fois.

"C'est pas grave ce qui vient de se passer, ok ?"
Six le secoue, le ramène à lui, au seul repère que 2 jours en ville auront offert à l'enfant jusque là. Emeth marmonne dans un demi sourire :
"Il avait déconné avec le Sud"

Les militaires font irruption dans le bar, chacun propose d'emmener l'enfant. Il est seul face à tous, un choix à faire, l’homme buriné à la stature rassurante, la rousse qui a perdu son sourire.

"J'oblige personne à rien", se répète le gamin dans sa tête alors qu'il aimerait tant qu'on fasse un choix pour lui. Il remonte sur les épaules de Gail, enfouit sa tête dans ses cheveux et se laisse escorter dans les rues de la ville.
***

C'est Dizzy qui vient le chercher au militarium. Comme la première fois, pour le sortir de cuve, il lui tend la main : "Viens, on va rejoindre les autres". Emeth se lève, regarde les militaires qui les laissent s'éloigner en silence. Le grand chauve donne son accord, les enfants partent. Un tour aux Services Techniques de la ville, le temps de reprendre leurs esprits, et décider d'un endroit où passer la nuit.
Emeth se rappelle l'adresse qu'une personne bien malpolie lui a donné le premier jour. Trop vite, il trouve sa place à Dreadcast.

====

Réveillé par son com, le gamin n'eut d'autre choix que de tracer : Satie et Zhora avaient été enfermées, Dizzy était en aisserre et Fihn était dans les égouts, lui intimant l'ordre de se pointer à tout vitesse. L'enfant avait marmonné quelques mots, ramassé son cuir et filé sans se retourner.

Le bas de l'échelle du mitariom était un véritable festival de couleurs. Des gros tas de poils mauves, oranges ou tout blancs l'attendaient en bas, entourés par une galeries de tronches du plus doux au plus effrayant.

"C'est toi, Emeth ?"

Le gamin, bombant le torse, répétant mot pour mot la phrase qui faisait s'écarter les Civis :

"Commando Emeth ! J'ai besoin d'ajouter quelque chose ?"

Dans ces conditions, quel intérêt de passer sergent ?

La journée avait été particulièrement longue, le SR était un terrain de jeu fantastique où le nombre de conneries à faire n'avait d'égal que celui de cercles à visiter. Le môme s'était mis en tête de réclamer de la confianchef, 25 au total pour gagner le droit d'ouvrir son propre politract que Satie avait décidé de nommer "piti piti pitit". Une annonce à l'agora, un deal équitable (réparer la matrice contre 24 confianchef, un monsieur lui ayant déjà offert le premier à l'adar) n'avaient pas suffit mais qu'importe. Sa commande à la bibliothèque l'attendait, un livre sur les écureuils et un autre sous-titré "Rendez-vous nocturnes", une affaire de grands et donc certainement du plus haut intérêt. Il lui restait aussi à trouver des munitions pour son 9mm alors que le smog emportait la lumière du jour et il n'avait même pas encore rejoint Dizzy pour aller faire ses examens au labo d'Elix.

Il avait également rencontré sa première difficulté, assise à un bar qui lui était rentrée en pleine face comme une porte dans le nez :
"- Comment tu t'appeeeeelles ?
  • Qu'est-ce que ça peut t'foutre ?"
Bouche bée, le gamin l'avait regardée quelques instants avant de se tourner vers l'androïde qui accompagnait madame "porte dans le nez".
"Tu m'aides à ouvrir ma pix ?"
L'andro lui avait montré, mimant le geste sur le rebord du comptoir, puis se foutant de lui et de ses tentatives infructueuses une bonne minute avant de lui prendre la bouteille des mains et de tourner la capsule pour l'ouvrir.
La journée terminée, il avait finit par se faire adopter quelque part, trop fier pour accepter de se réfugier vers la première main qui s'était tendue vers lui : quand bien même la main était celle d'un orc, la créature la plus massive qu'il ait jamais vu et qui avait jusque là fait preuve d'assez de patience pour supporter un cirque qui ne s'arrêtait jamais. Au réveil, son hôte aux cheveux roses et la bouteille de vodcast qui l'accompagnait partout l’emmèneraient à l’hôpital, pour vérifier que la fièvre qui s'était déclarée pendant la nuit n'avait rien de trop inquiétant.
***

Une question revenait souvent, "qu'est-ce que tu veux faire ?". L'enfant n'en avait pas la moindre idée, pas pour un futur correspondant aux 5 prochaines minutes. A terme, il se cramponnait déjà à une idée fixe mais n'en parlerait à personne parce que la règle n°1 quand on est en affaire avec quelqu'un, c'est de le garder pour soi. D'ailleurs il avait déjà obtenu de deux personnes en SI qu'elles se protègent mutuellement, sans qu'une des deux ne soit informé qu'on veillait sur elle : c'était une victoire de plus au nombre de toutes celles accumulées par le commando Emeth !
====

Réparer madame Starlette, ça c'était une idée. Emeth gardait un goût amer en bouche depuis qu'il l'avait croisée, parce que c'était la première fois qu'il se retrouvait nez à nez avec une conséquence directe de ses actes. Aucune affaire politique, aucune implication externe. A cause de l'instabilité de la matrice, la dame était en fauteuil, parlait à travers un écran et de manière peu commode.

On y réfléchirait plus tard ! Mograbi était en train de l’ausculter pendant que Jack et Eva parlaient, à part. Lui était assis, Satie dormant à coté. Il se demandait quelle forme pouvaient bien prendre les fameux résultats des examens que lui avait fait passer Elix la veille - pas un instant l'idée que quelque chose puisse en sortir ne lui avait traversé l'esprit, qui se contentait de voguer d'une activité à l'autre.
***
La passe se termine, elle aura duré beaucoup trop longtemps. Les noobies ont failli y rester, ont ralenti tout le monde. Les grands demandent aux enfants de leur faire confiance depuis le début, mais sont bien incapables de les laisser plonger seuls. Et si l'un d'entre eux était resté scocthé ? Ou pire, avait grillé sur son fauteuil ? Ils auraient été responsables, alors qu'ils venaient réparer leurs erreurs ?

Tout le monde s'affaire, les gamins sont au sol. Emeth, hagard, regarde autour de lui. Fihn est au milieu des gnolls, prend des coups de patte affectueux, tandis que Jack essaie de secouer Dizzy qui ne se réveille pas encore. Le gamin observe à travers ses binocles la foule bruyante qui s'agite tout autour ; seul, pas encore vraiment revenu.

"- Emeth, ça va ?" demande finalement la gynoïde aux plumes sur la tête
"- J'ai envie de vomir...."
***
"Tu es malade, Emeth. Tu es grand, alors j'aime mieux ne pas te mentir"
Le gamin s'enfuit du bar, court à travers la ville, sans larmes, sans peine, juste les genoux qui font de plus en plus mal et qui ne le porteront peut-être bientôt plus. Il trouve un refuge sobre, loin des gens, loin des regards, auprès de quelqu'un qui lui ressemble à elle, assez pour paraître familier. Des tas de questions, encore

Spoiler (Afficher)

Entre m'arrêter, pour de bon, et retourner dans les expériences.. "Tu choisirais quoi, à ma place ?"

La réponse est évidente, même pour un gamin de 9 ans. Aussi cruelle soit-elle.
Parce que tout ce que la ville donne, elle le reprend.

====

Un soir comme les autres, Dizzy les avait réveillés. Confrontés au monde, ils avaient couru, hurlé, pleuré, chanté, retourné tout ce qu'ils pouvaient pour défier la ville et gueuler qu'ils étaient beaucoup trop bien pour elle. Deux personnes l'avaient adopté bien vite, avaient pris sur eux, accepté des étrangers dans cet appartement au-delà de leurs différents pour que tous ensemble s'occupent de cette marmaille incontrôlable. Trois fois on avait prélevé son sang, trois fois il avait souffert, s'était promis que plus jamais il ne serait sujet d'analyse et au quatrième jour, il comprit que ça impliquerait certainement de s'arrêter, parce que lui n'avait pas d'apeheme.

A eux cinq, ils avaient un nouveau plan, un qui arrangerait tout le monde, un qui ne séparerait plus les gens parce que la dernière chose qui importait maintenant, c'était de pouvoir retrouver tout ceux qui comptaient, une dernière fois, en espérant que ses genoux de plus en plus douloureux le supportent assez longtemps. Emy, Gail, Paul, Ion, Elix qui s'était donnée tant de mal. Jack, pour un dernier salut militaire, Eva pour un Oyé enthousiaste. Zetha et sa comparse bleutée, pour un ultime regard furtif. Six, pour lui faire cracher ce qu'Emy lui avait confié, l'entendre de sa bouche avant de partir.
***
Face à l'impasse, 3 solutions qui se valent, inéluctablement. Personne pour choisir à leur place, personne pour leur dire quoi faire. Il sont grands, aucun de ces gros nases ne décidera du destin de la troupe pour eux. On leur avait dit de ne pas descendre, ils étaient descendus. A chaque fois qu'on leur avait dit de ne pas crier, ils avaient hurlé. Aujourd'hui que le nombre d'options se réduisait, une dernière porte de sortie s'offrait à eux, une dernière blague, un ultime cri.

"Pèse le pour et le contre tout simplement. Si tu n'as rien à y gagner toi, qu'est ce qui pourrait aider ceux que tu apprécies ?"
Attends de voir !

Informations sur l'article

Event CRE
21 Mai 2013
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◊ Commentaires

  • Vanity (101☆) Le 21 Mai 2013
    Mon Namoureux ♥_♥
  • Emeth~40790 (7☆) Le 21 Mai 2013
    Vous battez pas...
  • Eva~34638 (59☆) Le 21 Mai 2013
    * arrive pose sa bouteille fortement sur l'comptoirs *
    Oyé !!! I' fais vibrer les meufs l'binoclard !!!
    *se fend la poire et agite un mouchoir *
    Au-revoir .
    *S'barre !*
  • Emeth~40790 (7☆) Le 21 Mai 2013
    @emy Woéééé, j'ai mon.. mon.. ***kkrrshhrrrinterferencespourrieskkrssshhrr***

    Meurcii à tous, a bientôt sur le forum pour dire merci à toooout le monde !!
  • Emeth~40790 (7☆) Le 21 Mai 2013
    *se remet au dessin technique*

    @Ion T'aurais toujours pu essayer ahahaha !