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EDC de Djames~23874

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Tu étais tout pour moi

J’ai longtemps réfléchi à cette situation, placer un sentiment sur des mots, sur une phrase que l’on entend souvent dans les romans, le coup de foudre…
Vient-il du haut, du bas, nous transperce-t-il le cœur ?
Voilà ce qu’il s’est passé ce jour-là, et les suivants…
Lorsque la petite kobolde carnivore nous a présenté l’un à l’autre, j’ai su que tu étais était la mystérieuse pièce du puzzle qui manquait à cet instant précis à mon bonheur.
Comme envoûté, je peux vous dire que vous ne suivez plus aucunes étapes normales du processus d’intimidation et de la connaissance de l’autre, propres à la naissance classique d’une relation.
L’effet de surprise court-circuite la réflexion et sidère la pensée.
C’est un peu comme un choc physique, vous recevez un coup sur la tête qui change les couleurs, les formes et le décor.
On ne contrôle plus rien, on est propulsé sur orbite sans cesser de tourner.
Plus de repères, seul au monde, une chaleur intense proche de la brulure nous consume.
Le bonheur à l’état pur !
Pour moi, contrairement à certaines personnes, on ne commence pas à vivre à la naissance, ce n’est que lorsque l’on trouve quelque chose qui nous ravive, une passion, une amitié, un amour ou encore le coup de foudre que tout débute !
Personne n’est à l’abri. La foudre peut frapper n’importe qui, n’importe quand. Et, le plus souvent, elle tombe sur ceux qui s’y attendent le moins. Ils en sont si surpris qu’ils subissent de plein fouet ce qu’ils croient être " le " grand amour.
Penser que ça n’arrive qu’aux autres est une erreur qui peut coûter très cher.
Ce jour-là c’était à mon tour de payer !
Pris dans une déferlante amoureuse, j’aurais été prêt à tout lâcher sur un coup de tête, quitter femme, enfants et travail si cela avait était nécessaire.
Nous parlions de projets, de construction et nous vivions temporairement sur une autre planète où émotions, sensations et désir étaient à leur paroxysme.
Ce matin-là, seul dans mon lit, mon communicateur m’annonçait la fin de la « lune de miel », j’étais confronté avec la réalité brutale que tu venais de me tromper.
Un autre moi aurait brulé sa maison, briser cet objet qui par ta sincérité m’affichait la vérité !
J’aurais vérifié par réflexe que la gatling était bien chargée avant de sortir avec un but précis en tête utiliser cette même chaleur qui m’apportait bonheur hier pour déclarer aujourd’hui ma rage et ma colère.
Je n’ai pas compris… En me levant, j’ai cru que je j’allais vomir…
Savez-vous quel effet ça fait de savoir que l’être « avec qui vous avez tout partagé » ne veut plus parcourir son chemin près de vous ?
Vous devriez peut-être un jour, au crépuscule du matin, seulement l’imaginer…
Cette peine ne cesse de cogner dans ma poitrine, j’ai même l’impression qu’aujourd’hui, je m’habitue à ce mal de cœur qui ne cesse de me tordre de douleur.
J’ai laissé ma vie dépendre d’une seule personne qui ne veut plus de moi…
A présent, il faut que je m'y fasse, et que je parvienne à vivre avec cette triste réalité. Les rêves ne font que nous donner un semblant de bonheur…
Son parfum, son odeur, la prendre dans mes bras, sa voix, ses câlins… Me manque affreusement…
Le conte de fées s’arrête car ce matin-là, c’était bien à mon tour de payer.

Informations sur l'article

La ville...
13 Septembre 2017
853√  7 5

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◊ Commentaires

  • Mylaë (38☆) Le 13 Septembre 2017
    Moh mon petit Djames !!!!! Courage... on trouvera quelqu'un à ta hauteur !!! smiley
  • Joey~62360 (417☆) Le 13 Septembre 2017
    La perte de ce gendre si touchant, une pièce manquante à ce puzzle, une case vide qui s'installe. Très joli texte. Il va lui manquer.
  • Barheim (14☆) Le 13 Septembre 2017
    Tout ça malgré les jouets intégrés au corps!