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EDC de Daffodil~71935

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Le Clone

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∴ Motorsport - KLVNE ♫
Silhouette féminine, allure tantôt raffinée, tantôt digne d'un cowboy d'holofilm. Une sorte de retour aux sources !
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Daffodil, a repris les codes de son vieux clone femelle. Une bouille faite de rêves, de malice et de jugement. La plumée semble pourtant plus mature qu'avant, les années auront su agir sur elle comme elles le font si bien sur le skiwi. Assechant, bonifiant et affirmant son caractère que l'Empire lissait autrefois.
La blouse est portée de manière négligée, constamment ouverte sur un vieux T-shirt à l'effigie d'un jeu vidéo culte : smog invaders. Sous le textile de ce dernier, quelque chose tinte à chacun de ses pas. Le relief au niveau de son bassin - pas celui que vous croyez - laisse penser à une lourde ceinture enserrant son abdomen, fin, caractéristique des canons expéditionnaires du kob-maigre. Bien qu'elle manque peut être d'un peu de muscle. Il faut dire que des exogènes, il n'y en a pas beaucoup à crever dans le squat de la biologiste retraitée.
En accord parfait avec la mentalité rebelle, la jeune femme remonte sa chevelure d'un platine pâle à l'arrière de sa tête en un chignon approximatif. Après ces années passées avec une coupe courte, l'apprentissage de l'art de la coiffure semble long et fastidieux, si bien que régulièrement, des mèches tombent sur son front sérieux, obstruant la vue de son regard demeurant hybride malgré les années. Forgé par Dreadcast toute entière, l'un est du vert des jungles d'Ulrant, l'autre gris de tolène, frappé par la poudre et la guerre. Ces globes surprenant vous toisent, vous scrutent et sembleront sonder l'intégralité de votre âme d'un calme glaçant.
Et, conduisant sa planche volante comme une habile danger public, son équilibre semble être assuré par une gestuelle fine, celle de l'oiseau haut perché dont les smogs d'altitude n'auront cessé de faire vaciller le perchoir. S'ajustant par des mouvements de bras, sur les externes de ces derniers trônent des plumes aux motifs singuliers. A la fois noires, brunes, rousses et blanches, c'est une ascendance complète qui s'y lit. Le roux et le blanc de la fraternité, le noir des origines et le brun de l'ascendance.
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L'odeur du smog prégnant les fibres du plumage et du textile se mêle à celle de l'alcool et du travail, sucré comme un songe lointain et amer comme la pensée qu'il ne reviendra pas.

La présence, elle, est parfois fugace, parfois trop remarquable, oscillant entre grande timidité et extravertisme comique.

Si l'on omet le globe cybernétique ornant l'orbite gauche et le vieux kender d'avant-guerre toujours en place malgré les années, l'on croirait presque voir une chercheuse d'un temps ancien - la classe en moins. Ce manque d'apparat dernier cris pourrait traduire un esprit direct, débrouillard ou bien déconnecté des us et coutumes de la ville, à vous de voir.

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Annexes EDC
03 Avril 2021
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