EDC de 72249
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Cacher
La rupture, c'est avoir le pire cauchemar, après le plus beau rêve.
C'est fini, et cela venait de moi. Ça ne fait pas longtemps mais je sais déjà que dans 100 ans encore je me souviendrais de cette rupture, du moment où je suis partie de cette maison qui était notre et qui est maintenant sienne. Je me souviendrais aussi de son message :
Et de ma réponse courte pour ne pas revenir en arrière et regretter :
Et depuis que suis-je ? Je ne suis qu'une Elgie comme dirait si bien un certain nain, une Elgie qui fait son Elgie. Je pleure devant des téléfilms bidons, les yeux rivés sur l'écran, une boite de cookie, un pot de glace et la déprime qui ne veut pas me quitter.
L'imperium m'a déjà mis à rude épreuve en seulement une année, le départ de Aexe qui était un modèle pour moi, qui avait à mes yeux des paroles aussi sages que pourrait avoir l'empereur. La Domus attaquée violemment à deux reprises, ce lieu était ma maison, un endroit où je me sentais bien, où je pouvais me sentir sereine, un endroit où je pouvais être dans ma bulle, comme un enfant dans le ventre de sa mère. A cela à présent que reste-t-il ? Des ruines qui se font reconstruire et mes yeux pour pleurer, chaque jour en silence, devant ma télé, pour pouvoir garder une apparence forte le peu de fois où je sortirais dehors le bout de mon nez.
Le soir, seule dans mon lit, je fixe le plafond. Je repense à mes premiers jours de vie et à cette discussion avec le vieux nain quand je lui disais que les histoires de "cul" très peu pour moi et que donc j'aimerais que personne ne m'approche de trop près. Quand ai-je voulu aller contre cette conviction ? Oui, je me souviens, c'était un soir à la domus qu'en parlant avec elle je changeai d'avis.
Il parait que la sexualité est importante, qu'il faut essayer plutôt que de se marier sans rien connaitre et d'être déçu, il parait que la sexualité est importante dans un couple pour être sure d'être en phase, voilà ce qui m'avait fait changé d'avis.
Et maintenant que je suis seule, et maintenant que je pleure en me demandant combien de temps cela va durer, combien de temps le chagrin va t'il mettre avant de s'envoler ? Je n'en sais rien... Je cherche en vain dans le puits de mes silences une réponse à cette question pleine de mystère.
J'essaie d'oublier, mais peut être que cela est la mauvaise stratégie, alors je me remémore ces moments, pour tourner la page sans forcément essayer de l'arracher.
Se souvenir de ses bras, toutes les nuits, où j'aimais rêver dans le creux de ses bras, où je me rendais compte ce que c'était d'aimer quelqu'un, pour la première fois de ma vie.
Se souvenir de la douceur de sa peau, de ses petits sauts quand il me faisait des démonstrations de tirs, de ses petits mots chaque matin qu'il laissait sur la commode avant de partir travailler et de la chaleur de ses mots quand il me disait "je t'aime ". C'est grâce à toutes ces petites choses que mon cœur s'était enflammé, crépitant à chacun de ses mots et finissant même par me faire dire à deux reprises, moi la fille si réservée :
La page est lourde à tourner, je ne m'attendais pas à devoir rompre un jour, et à présent je me dis tous les jours : Mais quel mal m'a pris de m'éprendre de lui.
Alors tu me quittes, juste pour cela...
Et de ma réponse courte pour ne pas revenir en arrière et regretter :
oui
Et depuis que suis-je ? Je ne suis qu'une Elgie comme dirait si bien un certain nain, une Elgie qui fait son Elgie. Je pleure devant des téléfilms bidons, les yeux rivés sur l'écran, une boite de cookie, un pot de glace et la déprime qui ne veut pas me quitter.
L'imperium m'a déjà mis à rude épreuve en seulement une année, le départ de Aexe qui était un modèle pour moi, qui avait à mes yeux des paroles aussi sages que pourrait avoir l'empereur. La Domus attaquée violemment à deux reprises, ce lieu était ma maison, un endroit où je me sentais bien, où je pouvais me sentir sereine, un endroit où je pouvais être dans ma bulle, comme un enfant dans le ventre de sa mère. A cela à présent que reste-t-il ? Des ruines qui se font reconstruire et mes yeux pour pleurer, chaque jour en silence, devant ma télé, pour pouvoir garder une apparence forte le peu de fois où je sortirais dehors le bout de mon nez.
Le soir, seule dans mon lit, je fixe le plafond. Je repense à mes premiers jours de vie et à cette discussion avec le vieux nain quand je lui disais que les histoires de "cul" très peu pour moi et que donc j'aimerais que personne ne m'approche de trop près. Quand ai-je voulu aller contre cette conviction ? Oui, je me souviens, c'était un soir à la domus qu'en parlant avec elle je changeai d'avis.
Il parait que la sexualité est importante, qu'il faut essayer plutôt que de se marier sans rien connaitre et d'être déçu, il parait que la sexualité est importante dans un couple pour être sure d'être en phase, voilà ce qui m'avait fait changé d'avis.
Et maintenant que je suis seule, et maintenant que je pleure en me demandant combien de temps cela va durer, combien de temps le chagrin va t'il mettre avant de s'envoler ? Je n'en sais rien... Je cherche en vain dans le puits de mes silences une réponse à cette question pleine de mystère.
J'essaie d'oublier, mais peut être que cela est la mauvaise stratégie, alors je me remémore ces moments, pour tourner la page sans forcément essayer de l'arracher.
Se souvenir de ses bras, toutes les nuits, où j'aimais rêver dans le creux de ses bras, où je me rendais compte ce que c'était d'aimer quelqu'un, pour la première fois de ma vie.
Se souvenir de la douceur de sa peau, de ses petits sauts quand il me faisait des démonstrations de tirs, de ses petits mots chaque matin qu'il laissait sur la commode avant de partir travailler et de la chaleur de ses mots quand il me disait "je t'aime ". C'est grâce à toutes ces petites choses que mon cœur s'était enflammé, crépitant à chacun de ses mots et finissant même par me faire dire à deux reprises, moi la fille si réservée :
Je t'aime...
La page est lourde à tourner, je ne m'attendais pas à devoir rompre un jour, et à présent je me dis tous les jours : Mais quel mal m'a pris de m'éprendre de lui.
Informations sur l'article
Vie de Vyranie
15 Juin 2020
603√
12☆
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◊ Commentaires
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Alexius~40999 (0☆) Le 15 Juin 2020
J'aime beaucoup, très touchant ! *