EDC de 67946

Un mercredi, Je sors de ma torpeur assez tôt au matin, et, vers le neuvième cycle, j’entraine une nouvelle recrue. Elle est gentille, à l’écoute, rigoureuse, motivée: en somme une bonne recrue. C’est marrant, ce caractère me fait penser à celui que j’avais quand j’étais moi-même à sa place. Elle ira loin cette petite, j’en suis certaine. On continue jusqu’au douzième cycle.

Je rejoins ma mère, toujours en salle ouest, elle est assise on discute un peu. Elle me demande de l’aider dans ses UBAs, et comme toute chose qu’elle me demande, je le fais. On termine vers le dix huitième cycle. Je finis par rentrer pour me reposer un peu, me préparer un repas bien chaud et continuer ma lancée avec les vapeurs de ma douche.

Un cycle plus tard, communicateur en main, je reçois un message d’une amie. Je passe la voir à son Dojo, j’essaie du mieux que je peux de la soutenir dans la dure et longue traversée qu’est le martial. Elle termine, on se retrouve chez moi. Un appartement en haute-ville. Et oui, il parait que je suis puritaine et entourée de nobliaux en tout genre! Enfin, on discute de tout et de rien. Surtout de rien.

On est au vingtième cycle, toujours dans cet appartement avec mon amie, je reçois une excellente nouvelle du Général.
Je suis tellement fière. Cela fait deux ans que je travaille pour ça, que chaque jour je me bats pour ça, pour prouver que j’ai ces connaissances, que je suis meilleure que les autres et pour que tout simplement ma mère soit fière de moi et mon oncle aussi.
Je suis sûre qu’il l’aurait été.

Voilà le vingt deuxième cycles, mais étrangement, je ne parviens pas à trouver le sommeil. Ce mercredi se transforme en quelque chose d’inhabituel. Je ne ressens pas la fatigue de mi-heptade que j'ai habituellement, c'est bizarre donc j'en profite : je suis toujours avec mon amie.

Un demi cycle plus tard, elle décide de reprendre son entrainement. Moi, je prends la route du Militarium pour prendre mon poste de Commando. Cela se fait vite, je décide d’aller glaner non loin de cette organisation impériale. L’Empire a toujours autant besoin d'énergie et je contribue à son bon fonctionnement.
Je commence à peine, qu’une naine entre dans mon champ de vision. Je la connais, elle vient régulièrement en patrouille.Elle m'indiffère, elle est banale, elle est comme tous ces habitants du Sud, impolis, irrespectueux, presque sale même. La saleté, c’est bien l’une des choses que je hais le plus.
Elle veut que je vienne dans ce Sud sale, laid, puant. Il est hors de question que j’aille dans ce coin de la ville. De toute façon ma mère me l’interdit.
Apparemment je n’ai pas le choix. Je me fais engager, je me retrouve rapidement toute seule contre cinq. Je commence par prévenir ma mère, puis les militaires. Elle essaie de s’interposer en vain. Il est trop tard, je suis au sol, sur le dos d’un troll: me voilà kidnappée.

Je me réveille, attachée, dans une salle glauque. Il y a des chaines, des barreaux et, bien sûre, mes agresseurs. Il est 23ch45, mon bourreau arrive. Il est masqué et vêtu d’une blouse blanche. Je me demandais ce que je faisais là. Il s’approche de moi, me regarde, me pose une simple question.
- Depuis quand êtes vous là ?
- 2 ans. Il enchaîne rapidement, il m’explique comment ça va se dérouler, apparemment il n’a pas beaucoup de temps. Il sort un AITL, une application de carte est lancée dessus. Il me demande de deviner des cartes mais mis à part l’appareil je ne vois rien dessus.
- Je te poserais qu’une seule question, que vois-tu ?
- Des cartes ? Il a prit cette question pour ma réponse. Un premier coup de taser à une de mes tempes. Je crie, je hurle, je bave. C’est horrible, c’est… Sale.
- Encore ?
- Je ne.. vois.. rien. Une nouvelle décharge, sur mon autre tempe, bizarrement elle me fait moins mal. Je me rend compte que je dois dire des cartes au hasard, c’est horrible.
- Cette fois ?
- As.. de pique. Raté. Décharge supplémentaire, retour à la tempe droite. Encore des cris de douleurs, de souffrance. Mes jambes lâchent, je reste maintenue grâce à mes mains enchaînées, le sang coule à mon oreille droite. Bizarre, il vient l'essuyer d’un coup de manche.
- Encore deux. Sauf si tu trouves la prochaine.
- Sept.. de.. pique. Bingo. La chance tourne. J’ai trouvé. Il arrête. Il est 0ch20.
- Pour..quoi.. faites..-vous.. ça ?
- Pour nous sauver.
- Pourquoi.. moi ? Pas de réponse. Il me tourne le dos et prend le chemin de la sortie. Les chaînes se délient enfin, je tombe. Mon crâne est comme un four un micro onde, j’entends ce crépitement. Un bourdonnement sourd et sans fin dans ma tête.
On lie mes jambes, un sac sur la tête et on me jette comme une camée dans un hall d’entrée. Je le retire, je prends mon com, j’appelle ma mère. Un arrangement eu lieu, ils ne voulaient pas que je sois récupérée par ma mère, c’est le Général, lui même qui me récupéra. Il m’emmène dans un lieu pour me reposer et me soigner. Les tests médicaux sont bon, la chance a réellement tourné. La Commissaire divisionnaire arrive, la plainte déjà posée. Je finis finalement par m’endormir, l’histoire de ce demi cycle reste dans mes pensées toute la nuit et les journées suivantes.

Cela devait être une belle journée. Les journées suivantes,

‑ Comment allez-vous ?
‑ Qu’est-ce qui s’est passée ?
‑ Pourquoi on vous a fait ça ?
‑ Pourquoi vous ?
‑ Est-ce 911 qui vous a fait ça ?
‑ Repose toi.
‑ Courage.
‑ Ils payeront. Quelques phrases, questions, marques de soutien arrivent sur mon communicateur. Certaines font chaud au coeur, d’autres sont juste là pour assouvir leur curiosité mais je réponds quand même. Maintenant il est temps d’oublier cette histoire, de me montrer forte quand on m’en parle et de passer à autre chose.
Je suis Talyah Alshujean Oxsten, fille de Lady Shibo & Commando impérial.
Je n’ai pas peur. La peur n’existe pas dans notre famille.

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Article inutilisable IG. Vision de Talyah.
Merci pour le petit événement. Participants: ShibO, Saito, Haribo, Radium, Medea, Lyssandra, Krothal. Ceux voulant être cité & que j'ai oublié dans le MP, n'hésitez pas à me le dire.