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EDC de 66474

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Log #13 - Never Surrender

Je me souviens d'une musique que j'écoutais en boucle quand j'étais humain.
Elle parlait de toujours casser les burnes aux cons et de leur pisser à la raie.
Un beau dialogue qui va de pair avec un ennemi faible, un dialogue que j'ai tenté de conserver durant ces longues heures passés.
Nero Pavlov, Officier Radio en Galibran
Faisant route vers un funeste destin, l'escouade Gnoll s'en allait guerroyer le cœur en fête.
Une première probablement, nombreux et faisant face à l'une des plus grandes menaces connus, ils allaient prouver à l'Humanité qu'ils étaient au dessus de tout, des prédateurs et leurs ennemis... Des proies.
Fier des atouts de chaque truffe d'équipe, ils comptaient tout donner pour rabattre le caquet aux vantards planqués derrières de grandes défenses faites de métal et d'horreurs génétiques.
Mais la guerre n'est jamais simple. et les atrocités qui s'en suivent vous plongent dans un stress continu et ses insomnies.

Il n'est plus question de force en ces instants mais plutôt de volonté.
Celle qui vous prend aux tripes comme un officier sévère pour vous dire ce qu'il faut faire, celle qui vous pousse à vous dépasser en tout instant.
C'est avec elle que les lignes tiendraient, qu'Orion ferait preuve d'une fierté sans faille.
Pris entre les fusillades et les tirs d'artillerie continues, chaque seconde compte.
Celle où vous pensez à vos proches à l'abri.
Celle où vous craignez le pire pour eux si vous cédez.
Celle où votre camarade tombe dans son sang et ses tripes.
Celle où vous sentez la mort vous sourire.

Chaque instant vécu est une bouffée d'air que l'immortel ne connait que trop rarement, habitué à un vieux confort de décennies.
Et pourtant, en cet instant où la mort fauche à chaque seconde, c'est le moment où ce dernier se complait à ressentir la vie, celle qu'il met en jeu au sein d'une danse mortelle avec la faucheuse.
C'est aussi dans ce rituel macabre qu'il la perd, s'effondrant au sol en espérant avoir laissé une trace de son passage, en regrettant ce jeu mortel et n'ayant plus que pour dernière liberté que de pouvoir dire quelques mots.


J'en ai pris des claques dans la gueule et des cuves, mais celle-là, putain j'en ai mal au cul malgré que le clone soit neuf...
Nero Pavlov, Officier Radio en Galibran
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Petit écrit modeste posé ici.

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