EDC de 49296

Je sors une seringue, d'un liquide transparent. Une soudaine envie d'meringue. J'crois que c'est pas trop le moment. Je pince un peu ma peau, et enfonce la longue aiguille. C'est toujours mieux qu'un suppo, répétai-je petite fille. Toutefois cette maladie - avec un traitement un peu lourd - à force de comédie, m'a fait loupée plusieurs cours. Je sors une autre seringue et je pique à nouveau. Je crois que je deviens dingue, je m'en injecte beaucoup trop. J'en ai assez d'être piégée, autant se laisser aller et là-bas s'allonger pour ainsi mieux crever.
Alors soudain je pense à tout autre chose : car en cela je me dispense de penser au glucose. Je rêve qu'il m'attrape par mes hanches bien rondes, et que par de violentes frappes, il me fasse plus profonde. Alors mes canines animales violemment s'enfonceraient dans la chair de ce mâle qui n'en serai que plus gai. Pénètre-moi encore, mon très cher compagnon, cogne encore plus fort que nous en tressaillions.
J'me fais une injection et j'refuse de manger. P't'ête que je suis con, et même un peu droguée. À quoi bon vivre, je préfère la mort. Je prend conscience que j'veux survivre et c'est la que je m'endors.