Un de ces mauvais soirs, de ces mauvaises nuits. Un moment brouillon, où l'alcool apaise l'esprit. Ou l'incertitude devient notre pire ennemie. Dans une ambivalence complète, entre l'amour et la haine, ou la passion flirte étroitement avec la déraison. Quand l'on souhaite quelque chose autant qu'on la rejette. Que la nausée vous prend, quand la folie vous guette. Trop de si, trop de non. Trop de retenue, trop de présomption.
Se perdre dans un regard, s'accrocher à une image. Un tout petit rêve que l'on arrose de tout l'espoir du monde avant de le piétiner pour qu'il ne fleurisse jamais. Quand la tension monte puis redescend soudainement. Que le moment de lâcher prise apparait de lui même comme une révélation. Quand l'égoïsme triomphe tellement fort que la ville pourrait être mise à feu et à sang. Cette possessivité maladive de ne vouloir quelque chose que pour soi. D'envoyer balader tous nos idéaux pour ne garder que le meilleur. Quand ce dont à besoin est ailleurs et que l'on s'arrache à la réalité. Un moment de pause où l'on pourrait certainement tuer. Quand l'agneau désire dévorer le loup, quand on attend patiemment de recevoir le dernier coup.
La marionnette, un jour ou l'autre, désirera tirer sur ses fils. Brisant les doigts du maitre, se faisant moins docile. Tout vouloir pour soi dans l'énergie du désespoir, vouloir s'enfuir, se perdre dans ce labyrinthe et ses couloirs. Pour pouvoir vivre de toute ses forces, s'écorcher un peu plus, sombrer dans la fosse. Les prédateurs tournent et tournent en rond, qui flanchera en premier, quel choix est le bon? Quand l'esprit se perd, qu'il n'y a plus rien pour tenir bon. Qu'il n'y a plus rien a perdre, que l'on vole tout ce qui est bon. Dans cet océan de vice, dans le vide abyssal. Quand les souvenirs se bousculent, quand la sagesse devient sale. Quand on souhaite ce que l'on veut et non pas ce dont à besoin. Quand la musique se répète et qu'il n'existe plus de soins.
Vouloir se laisser sombrer pour un sourire. Vouloir tronquer le meilleur pour le pire. Te saigner jusqu'au dernier de tes soupirs. Te percer à jour pour que nous puissions tout deux nous en meurtrir. Dans ce pacte du silence, nous pouvons que nous mentir. Si c'est une punition, je te donnerais le meilleur de moi même. Que tu scalpes mon nom, que tu laisses couler ta haine. Que l'on s'écorche, que l'on se traine. Que tu m'accordes un "oui" que l'on enchaine. Que tu me blesses, te confesses pour me laisser sur l'échafaud. Ne t'inquiète pas, je ne t'en voudrais si il s'agit de toi. Que tu sois mon bourreau, je mettrais à l'épreuve ta foi. Sombrons encore un peu, voyons ce qui se trouve tout en bas.
J'aimerais être désolée, je ne le suis pas. Tant qu'à jouer le jeu, tant qu'à vendre son âme je préfère que ce soit toi. Tue moi.
" I'm doing this all for you, I'm doing this all for me..."
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Pensées du personnage, peuvent s'en servir que ceux qui en ont eu quelques bribes.
Kinchaka~27073 (1111☆) Le 07 Décembre 2014
Exa (85☆) Le 08 Décembre 2014
Ladoria~7869 (221☆) Le 08 Décembre 2014
Leviathan~47056 (508☆) Le 08 Décembre 2014
L-X~19531 (1540☆) Le 08 Décembre 2014