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EDC de 26572

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Cacher

Décadence

Ambiance.
Une nouvelle folie.
Une nouvelle chute.
Une nouvelle journée de finie, Czevak rentrait chez lui, et se dirigeait vers sa chapelle privée pour se recueillir.
Agenouillé devant l’autel qui était dédié à Cirius, il priait, l'implorait et le questionnait mais le silence perpétuel devenait pesant.
Il hurla, encore et encore, brisant le silence dans un cri de souffrance.
La violence s’emparait de lui, son corps prit d'une raideur insupportable.
Des flashs, de la chaleur, une grosse source de lumière. Il renversa une chaise, puis une autre, et le noir arriva.


Ses yeux se rouvrirent sur une source lumineuse et pleine d'énergie, des hurlements, et de la douleur, des souvenirs, ou un présent encore empreint dans sa tête.
Il se releva criant sa rage, sa douleur, les yeux rougis, des spasmes secouant son corps, des rires et des pleurs raisonnant dans ses oreilles.
Il fallait fuir, courir, toujours plus loin encore, encore.
Son souffle s’accélérait, s'entrecoupait. Les inspirations étaient longues, la course infinie.
Les pieds fouettant le sol dans sa fuite incessante, puis l'étouffement, sa cage thoracique ne se soulevait plus, l'agitation et l'évanouissement.
Une explosion, un fracas immense, une luminosité aveuglante, les sens perdus, il tournait sur lui même avant de heurter un miroir qui se brisa, le verre lui lacérant le corps, découpant sa chair, le sang souillant les débris de miroir incrustés dans ses membres.
Tremblant, relever avec difficulté, frappant dans les murs, les jointures de ses mains se brisant contre celui-ci dans un craquement d'os infâme, ses phalange décomposées s'accordaient à la couleurs bleu des néons.
Les cris étaient pesants, aigus et lourds, mais réguliers. Ils n'étaient plus siens mais ceux d'une femme, de la peur, de la tristesse, et de l'agonie s’entremêlant aux larmes.
Une boule au ventre, une envie de vomir, les yeux dans le vague, les taches de sang ajoutant de la couleur à la pièce, puis a nouveau cette envie de fuir, la course reprenait, les cris et la chaleur des flammes lui léchant le corps le poursuivaient sans cesse.
Cour, cour, titube, reprend toi et continue, cour, puis trébuche et tombe, encore, encore et encore.
Une chute interminable, une sensation de mal être, la chaleur devenait plus forte, une impression de brulure, sa peau déjà meurtrie durcissant sous les caresses brulantes, un cri et le réveil fut soudain.
Les membres engourdis, les mains endolories, l'esprit confus.
Il était enfin libéré de cette horreur, allongé par terre dans sa salle de bain, Une seul petite diode éclairait la pièce qui semblait poussiéreuse, comme abandonné depuis longtemps.
Un miroir, il s'en approchait, effaçant les trace de salissure d'une mains puis détaillant son propre visage.

Aucune cicatrice au visage, l'extrémité de son index caressant sa joue intacte.
Sauf que sa joue ne pouvait pas être intacte, que la lumière n'avait jamais été une simple diode et que la salle de bains, neuve, ne pouvait pas être poussiéreuse ...
Dépité, fixant son reflet, un murmure s'échappait de ses lèvres alors qu'il prenait conscience.
" Encore.. "

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09 Janvier 2013
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