EDC de 25968

Evidemment, ça vous est déjà arrivé de tomber dans un RP imprévu sinon pourquoi venir ici ? Mais vous souvenez-vous quelle réplique a tout déclenché ?

Pour mon droïde c’est simple, il a juste dit : « J’ai mal à la têêêêête ! »

A la base, il a lancé ça parce que dans l’après-midi j'avais dû quitter un RP sans avoir le temps de prévenir, donc il lui fallait une excuse et le coup de la migraine c’est pas original mais ça fonctionne.

Tout aurait pu en rester là si sa compagne lui avait juste répondu d’aller se prendre une aspirine, sauf qu’elle s’est inquiétée grave et qu’elle a demandé POURQUOI.
Faut jamais demander à un Cyborg dont le cerveau vient d’être récemment transplanté POURQUOI il a mal à la tête, parce que moi, le joueur, j’ai pris conscience que ça pouvait être super-grave. Du coup j’ai paniqué aussi et je me suis dit « Merde, j’espère qu’il nous fait pas un rejet de la transplantation ! »
Si j’avais exprimé ça, j’allais au re-roll direct, non ? Donc, je me suis tu et pour faire quelque chose j’ai commencé à délirer en parlant avec des 0001101 001 et des 00110 01 11 1 01 au milieu de mes phrases, sa température est monté à 48°C et pour éviter d’avoir la cervelle en friture il l’a déconnectée, est passé sur un circuit secondaire (C’est un peu comme du windows en mode sans échec).

Le problème à ce moment là, c’est que pour jouer avec un personnage dans les pommes c’est pas top. Le temps de dire ouf, Suite s’est retrouvé au Médicentre avec 3 toubibs autour de lui et Hynna, morte d’inquiétude qui devait rester à l’extérieur de la salle d’op.

J’aime pas qu’un perso reste en dehors du RP et j’avais pas envie que mon droïde se fasse charcuter. Donc j’ai eu l’idée que, bien que coupé du monde (aucun capteur en fonction) mon droïde qui tournait au ralenti avait quand même une connexion interne sur la matrice.
Pendant que les médecins cherchaient ce qui pouvait bien se passer, lui il lançait un auto-diagnostic dont il envoyait au fur et à mesure les résultats à sa compagne restée hors de la salle. Il lui écrivait à elle et pas aux docteurs parce qu’il ignorait qui étaient les docteurs. Et elle, elle tambourinait à la porte en hurlant les messages qu’elle recevait : « Arrêteeez ! C’est pas un androïde, c’est un cyborg ! »

J’envoyais à LJD Hynna des indices pour orienter le diagnostic tout en cherchant sur le net comment fonctionnait un cerveau. Ainsi par exemple j’ai trouvé un truc super compliqué dont je n’ai donné que les initiales « PPSI » et deux minutes plus tard, hop ! Mallory avait trouvé la réponse : «C’est un problème de potentiel postsynaptique inhibiteur… sûrement un déséquilibre ionique ». La grande classe, Mallo !

Le plus drôle c’était ça :
- MYTHRILIS à Hynna : Demande lui le code d’accès à son interface bio/cyber.
- HYNNA à Suite : Dro, le docteur me demande c’est quoi le code d’accès à ton interface bio / cyber
- SUITE à Hynna : C’est ஸ்ரீனிவாஸ ஐயங்கார் ராமானுஜன்
- MYTHRILIS : Alors que dit-il ?
- HYNNA (un peu dans la merde) : Euh… je vous l’envoie.
- MYTHRILIS : OK (Puis, recevant la formule) Oh ! D’accord.
- LJD HYNNA à LJD Suite : (T’es vraiment un chieur)
- SUITE à HYNNA : Hynna… C’est pas le mot de passe, en fait.

• HYNNA : C'est pas le mot de passe ?
• SUITE: C’est le nom d'un mathématicien indien qui a inventée une formule qui elle, est le mot de passe.

Au final l’opération s’est bien passée. Ils ont incisé la nuque de Suite pour accéder à l’interface bio/cyber qui avait juste besoin d’un tour de vis, Mallory a fait une injection légèrement basique dans un collecteur qui se trouvait au dessus du module découvert par l’incision, Zhel a débarqué pour raconter des trucs qui n’avaient rien à voir avec l’opération et tout le monde est parti, laissant Suite la nuque ouverte après s’en être débarrassé dans une chambre.

Mythrilis est quand même revenu pour voir si mon droïde avait besoin de quelque chose…

- SUITE : Une compresse et un pansement, pour que je passe la nuit.
- MYTHRILIS : Ah oui, excusez-nous. Où avais-je la tête ?

Suite savait où était la sienne… « J’ai mal à la têêêêête ! »