EDC de 14972
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Pensées d'un immortel
Les pas raisonnent.
Au plus profond de ce couloir oublié il avance. Et se permet un moment d'égarement.
Soudainement, l'arrêt. La question, la voix ne semble pas provenir de lui, bien que sa bouche l'est émise. Et cette fois, la réponse ne parait pas aussi claire qu'autrefois.
Mais justement, sa réponse sonne comme une leçon bien apprise, comme un refrain, comme un moyen de se convaincre lui même, alors que le doute l'assaille.
Ils pensent toute sorte de choses. Des vrais, des fausses.
Ils ont tous tord. Ils sont tous aveugles.
Le balafré connait cette voix caverneuse, ce murmure lancinant. Cette part de lui qu'il n'a plus écouté ni entendu depuis qu'il avait tout fait pour s'occuper l'esprit.
Tu dois arrrêter... Trrouver du monde, tu seras plus foooorrt. S'ils te suivent tous...
Tu vaux mieux que cette pourrrriture de Vert qui te narrgues de là haut, cet impérrrialiste qui pense avoir le drrroit de modeler cette terrre. Ta terrrre !
Tu dois arrrêter... Trrouver du monde, tu seras plus foooorrt. S'ils te suivent tous...
Tu vaux mieux que cette pourrrriture de Vert qui te narrgues de là haut, cet impérrrialiste qui pense avoir le drrroit de modeler cette terrre. Ta terrrre !
Une inspiration lente, puis l'expiration saccadée
A son presque étonnement, le silence.
Puis les bruits de pas du le béton continuent un long moment, jusqu'à perdre la notion du temps.
Puis les bruits de pas du le béton continuent un long moment, jusqu'à perdre la notion du temps.
Ils ne voient que ce qu'ils veulent voir.
Aujourd'hui, ceux là préfèrent souffrir et mourir plutôt que d'admettre avoir pu se tromper, sur mon sort.
Les Verts parcourent cette cité tel des charognards. Ces consanguins n'apportent que haine. Comment avancer lorsque le seul moyen de ne pas sombrer dans la folie est d'arrêter de réfléchir aux conséquences ?
Sentant la fièvre monter en lui, il fait abstraction de ses sentiments néfastes, en l’occurrence, son envie dans ces moment là à tuer toute forme de vie dans un rayon de 100 mètres. Vu qu'il est le seul dans cette circonférence, c'est en définitive une solution assez sage. Puis accélère le pas.
Plusieurs dizaines de minutes ensuite, le couloir débouche sur une pièce ovale, à la lueur tamisée. L'Elfe se dirige vers le fond de la pièce, ou un Orc, dos à lui ronfle sur le dossier d'une chaise de bureau.
D'un geste de sa main droite, il vérifie si son arme est bien derrière son dos en bandoulière.
Geste inutile, vu qu'il la porte presque en permanence. Mais c'est une habitude, une manie, ou simplement le reste inconscient d'une erreur stupide qui est resté gravé en lui.
Mais non.
Il dégaine sa sulfateuse sans se presser, sa cible n'allait pas s'enfuir, et n'aura surement même pas remarqué sa mort.
L'arme est abimée, le métal autrefois chromé parait usé, éraflé à de nombreux endroits.
On aurait tendance à penser qu'une arme rutilante serait bien plus impressionnante, mais chaque tueur avisé sait se méfier d'un porteur d'armes de ce genre.
Cela signifie certainement qu'elle à servie. Beaucoup.
Actes d'une routine évidente, un jet brunâtre s'étale sur le bureau de travail maintenant souillé.
Il regarde le corps fondre puis disparaitre.
Plusieurs dizaines de minutes ensuite, le couloir débouche sur une pièce ovale, à la lueur tamisée. L'Elfe se dirige vers le fond de la pièce, ou un Orc, dos à lui ronfle sur le dossier d'une chaise de bureau.
D'un geste de sa main droite, il vérifie si son arme est bien derrière son dos en bandoulière.
Geste inutile, vu qu'il la porte presque en permanence. Mais c'est une habitude, une manie, ou simplement le reste inconscient d'une erreur stupide qui est resté gravé en lui.
Mais non.
Il dégaine sa sulfateuse sans se presser, sa cible n'allait pas s'enfuir, et n'aura surement même pas remarqué sa mort.
L'arme est abimée, le métal autrefois chromé parait usé, éraflé à de nombreux endroits.
On aurait tendance à penser qu'une arme rutilante serait bien plus impressionnante, mais chaque tueur avisé sait se méfier d'un porteur d'armes de ce genre.
Cela signifie certainement qu'elle à servie. Beaucoup.
Actes d'une routine évidente, un jet brunâtre s'étale sur le bureau de travail maintenant souillé.
Il regarde le corps fondre puis disparaitre.
Il s'en revient, plus rapidement sur son overboard cette fois, n'ayant plus besoin d'être à semi discret. Et rentre dans son immeuble. Rentre chez lui et jette un œil sur ses travaux et projets éparpillés en holodisques sur sa table basse, pas mal de bouquins manuscrits et vieillots font un beau contraste, notamment sur une météorite, et Lance.
Pour enfin réapprendre a vivre, en paix, me satisfaire sans réticence de mon propre sort, faire abstraction de mes cicatrices.
Emporter dans cette première mort, tout forme d'égo et de caprices.
Pour trouver le bonheur, il faut que j'en fasse une tentative.
Je dois mourir avant ma mort, pour enfin réapprendre a vivre.
Informations sur l'article
Spleen Elfique
17 Juin 2013
1288√
6☆
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◊ Commentaires
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Chansolo~24312 (8☆) Le 18 Juin 2013
Il y a de nombreuses annees de cela, Chan avait eu le meme sentiment... Il faut parfois savoir mourrir... pour mieux vivre..