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Les confessions d'un nécrophile.

Créé par Inconnu le 06 Mars 2009 à 19:32

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Inconnu Posté le 06 Mars 2009 à 19:32 #1
Sujet écrit en v2 par KiJa

hrp bisounours et gens sains d'esprit ce rp n'est pas pour vous...;p hrp





Une feuille de papier volette doucement, portée par une légère brise. Elle atterrit à vos pieds. Vous vous penchez pour la ramasser. L’écriture est fine et serrée. Vous commencez à lire. En préambule, il est inscrit :

je laisse cette confession à la portée de tous. Je souhaite que ma confession éveille en vous aussi ce désir de la mort qui s’est révélé en moi il y a peu.
KiJa.


J’aime la mort. J’aime les morts. La première fois, c’était il y a trois jours. Je travaillais dans le service de nuit à l’hôpital. Lors de ma ronde, je fus averti de la mort d’un patient par le léger tintement de son électrocardiogramme devenu subitement plat. La mort était survenue trois heures auparavant semblait-il.

Je soupirai et allai l’éteindre. Je commençai à recouvrir le linceul d’un voile blanc en attendant que le service de jour ne s’occupe de le transférer à la morgue lorsque je touchai involontairement la main du mort. Elle était froide. Le contact me surprit et je glapis de terreur. Malgré tout, plus par curiosité qu’autre chose, je réitérai mon geste. Je pris cette fois sa main dans la mienne. Elle était toujours aussi froide mais lentement, elle commença à se réchauffer sous la mienne. J’éprouvai un délicat frisson. Après tout, ce n’était pas si désagréable.
Un nouveau frisson.
Je passai mon autre main sur son visage.
Un nouveau frisson.
Mû par mon instinct, comme transporté, je sortis mes instruments. Je n’étais plus vraiment maître de moi-même. Mon instinct me dictait la marche à suivre. La peau se greva rapidement sous la pression du scalpel.
Un nouveau frisson, un peu plus intense cette fois.
Une onde de plaisir se propagea le long de mon échine à l’incision suivante. Je continuai mon œuvre.
Un tremblement cette fois.
Je faillis défaillir de volupté lorsque je mis à nu son cœur. Quelle merveille que de plonger mes mains dans son ventre. Quelle jouissance que d’en retirer les intestins. Le sang coula à petites gouttes sur le sol. Le linceul blanc ne suffisait plus à tout retenir. Une petite flaque rouge se forma à mes pieds.
Je tremblai de plus en plus fort. Des tremblements convulsifs presque. Mes mouvements devinrent imprécis. Je fus obligé de m’arrêter un instant pour ne pas gâcher mon œuvre par trop de précipitation.
Deux heures passèrent ainsi.
Je me calmai peu à peu.
Le jour se levait. J’allais devoir tout remettre en ordre avant que la vie ne reprenne à l’hôpital.
Je contemplai une dernière fois mon œuvre. Je souris de contentement : sur le sol étaient répandus les intestins du mort et on pouvait lire le nom de celui qui avait oppressé mon père.
Un rayon de soleil matinal me frappa, me rappelant à l’ordre.
A regret, je me mis alors à passer la serpillière pour nettoyer le sol. Je me lavai ensuite mon visage qui était barbouillé de sang.
J’étais plus détendu, presque serein.
J’étais heureux...
Depuis, je reproduis cela chaque soir. Parfois, je leur chuchote ma haine à l’oreille. Parfois, ils ne sont pas encore vraiment morts. Ils tentent de se débattre faiblement mais j’étouffe avec l’oreiller leur râle d’agonie. Je vois leurs yeux révulsés de peur et, doucement, je leur chuchote qui je veux tuer.
Je n’attends plus que le jour où je pourrai le chuchoter à la bonne personne…