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Larn, fils de sa mère.

Créé par Inconnu le 01 Février 2009 à 02:27

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Inconnu Posté le 01 Février 2009 à 02:27 #1
Sujet écrit en v2 par Larn

Je suis né dans le ruisseau et j’y resterais. C’est du moins ce que ma mère prostituée, de son état me répétait dès que j’avais la moindre prétention à devenir quelqu’un et ce dès le plus jeune age.

Je n’ai pas connu mon père car mon père était plusieurs puissants ou pas. Quoi qu’il en soit dès que je fus en age de pouvoir le faire, j’encaissais le salaire de ma mère. Il est arrivé à ma maman de prendre quelques roustes, et à moi aussi lorsque j’essayais de la défendre. En grandissant je compris le sens du mot viol, pas en tant que victime, non jamais je ne me serais laissé faire. Non, donc pas en tant que victime mais en tant de bourreaux.

C’était un soir d’été. Quelques camarades avaient trouvé, je ne sais où, et ce n’était pas mon problème d’ailleurs quelques bouteilles d’alcool frelaté et pas mal de grammes de produits stupéfiants, du genre qui se fume et qui se prend par les naseaux. Du chimique à 300 % qui vous retourne le cerveau comme ce n’est pas permis et fait descendre vos organes comme c’est pas permis non plus.

Les quelques souvenirs de cette soirée restent confus, mais jamais je n’oublierais les supplications de Sophie lorsque mon ventre se retrouva contre le sien. D’abord je ne compris pas pourquoi elle refusait d’être à moi alors que quatre ou cinq étaient passés avant moi. Faut dire que le son des guitares saturées que crachait un vieux poste à pile couvrait sans mal les pleurs et les cris de la pauvre petite. Je fis ce qu’il fallait faire au moment où j’étais prêt à le faire sans faire attention à la souffrance qu’apparaissait sur le visage de Sophie. Mesquinerie ultime je lui offris même quelques crédits en remerciement du service rendu. Après tout n’était-ce pas comme ça qu’agissaient les hommes envers ma mère ?

Ce fut là ma seule et pathétique expérience avec les femmes.

Quelques jours plus tard la rumeur commença à enfler dans les quartiers les plus infâmes de la ville. Une fille avait été violer sans ménagement par de jeunes adolescents toxicomanes. C’est marrant les rumeurs à les entendre plusieurs filles avaient été maltraité. Un prénom cependant revenait sans cesse, celui de Sophie, si bien que rongé par l a honte je finis par en parlé à ma mère. Sa réaction fut surprenante. Elle me roua de coup avec une telle rage que je pensai en mourir. La crise de furie terminée elle m’annonça qu’elle allait régler cette histoire une fois pour toutes. Quelques années plus tard, j’appris par la bouche charnue d’une de ses collègues que Maman avait bossé deux fois plus pour payer la famille de Sophie en échange de son silence. C’est à ce moment-là que je compris que j’aillais mal finir à force de traîner avec la même bande de pote. Ainsi dès que je me sentis prêt à affronter le monde t ses dangers, je quittai les bas fonds de la ville dans l’espoir, presque vain, de devenir enfin Quelqu’un même si je dois rester sur le carreau ou faire un petit séjour en prison, chose qui arriva trop vite à mon goût.