Nous allons parler de celle qui se couche au son de ses trompettes impériales pour mieux s'asseoir sur les valeurs rebelles.

Voyons d'abord comment elle se maintient sur le trône qu'elle s'est construit elle-même.

Zarah utilise son réseau d'entreprises pour faire pression sur les employés, si pas de soutient pas de salaire, on vous licenciera pour votre insubordination, la soumission doit être pleine et entière. Et pour s'assurer qu'il n'y ait pas trop de possibilités de départ, les entreprises concurrentes sont régulièrement attaquées, les employés sont massacrés, ainsi les commis du Consortium savent ce qui les attend s’ils s'écartent du chemin tracé par Sa Magnificence.

Mais cela ne suffit pas, les institutions sont sa propriété, ceux qui veulent progresser rapidement dans les échelons doivent rendre un hommage public et appuyé à sa Majesté Impériale, il faut baiser ses pieds puants, rire à ses plaisanteries douteuses, et toujours la féliciter pour les missions sans intérêt qu'elle lance contre l'Empire d'en face.

Voyons maintenant pourquoi elle tient à rester sur le trône.

Zarah aime batifoler, sa position lui offre des facilités pour se loger et lui assure de nombreux contacts.
Et puis de toute façon personne ne semble pouvoir la supporter trop longtemps, il faut dire qu'elle n'hésite pas à déclamer : "Quoi celui-là veut que je me conduise comme une bonne épouse ? Mais enfin et mon droit à ouvrir ma grande gueule, que va-t-il devenir ?" alors il est essentiel pour elle que nous lui payons des serviteurs dressés pour lui obéir, il faut dire que Zaza craint bien trop la solitude.

Ce n'est pas tout, notre chère Impératrice se pique de savoir répandre les connaissances historiques, et l'on voit dans les yeux de ses adeptes une flamme s'allumer lorsqu'elle aborde gauchement le sujet de la cryogénisation, on sent sur eux le parfum de nostalgie se dégager lorsqu'elle aborde sottement les rêves d'avenir des précurseurs, on entend leurs applaudissements retentir lorsqu'elle aborde idiotement le sujet du silence imposé aux premiers rebelles, c'est à chaque fois une grandiose fête de bavardages où les précieux sont invités au premier rang, et ça lui plaît, cela flatte son égo de voir les ânes braire si fort autour d'elle.